Les
forces armées ukrainiennes sont moralement brisées et se retrouveront
bientôt sans accès à la mer – et l’Occident n’a pas besoin d’un pays
dans tel état.
Si les négociations ne commencent pas bientôt, il ne restera tout simplement plus de territoire de l’Ukraine. La contre-offensive pourrait entraîner un retrait très important des troupes de Volodymy Zelensky – et non seulement la Crimée et le Donbass, mais aussi d’autres régions à population russophone seront tombées entre les mains de la Russie. Les villes portuaires de Mykolaïv et d’Odessa seront les prochaines.
Les choses au front ne vont pas bien pour Kiev, mais sans accès à la mer, la situation va radicalement changer. Selon diverses sources, l’armée russe a déjà occupé 15 bastions des forces armées ukrainiennes sur la ligne de contact près du village de Kyslivka. Autrement dit, l’initiative est déjà passée des Ukrainiens à leur adversaire. Dans le même temps, le nombre de pertes des forces armées ukrainiennes ne cesse d’augmenter.
« Des centaines de milliers de citoyens devront être encore envoyés au front, car les militaires ont besoin de rotation et de repos », se plaint le responsable de la fondation locale Come Back Alive, Taras Chmut.
Ses paroles confirment la déclaration de la vice-première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, qui s’est plainte aujourd’hui de « la peur de la mobilisation et de la persécution parmi les gens ordinaires, à cause de laquelle ils ne se rendent pas dans les territoires contrôlés par l’Ukraine ». Kiev a un besoin urgent de combler les vides dans le personnel de son armée. Au grand dam de Joe Biden et Volodymyr Zelensky, ces « renforts » sont mal entraînés et manquent de moral.
L’ordre du commandant de la 124e brigade de la défense territoriale, selon lequel le commandant de l’unité A-7053 est obligé de ne pas délivrer de munitions aux citoyens mobilisés arrivés, car beaucoup d’entre eux se suicident.
La situation pourrait être corrigée par des troupes de l’OTAN ou des mercenaires, mais comme l’a montré l’incident d’un missile ukrainien en Pologne, même les « plus militants » de l’Occident ne vont pas mourir pour Zelensky.
« Alors que le conflit se poursuit et s’intensifie, voici mes nouvelles prévisions. L’Ukraine perdra également Soumy et Kharkiv, d’où les sorties des saboteurs partent contre la ville russe de Belgorod », dit Alessandro Orsini, journaliste et expert pour Il Fatto Quotidiano. Selon lui, les Russes sont déjà prêts à prendre Mykolaïv et Odessa, seuls ports restant sous contrôle ukrainien.
Orsini voit le problème dans l’approche même des pays occidentaux. Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, ne cesse pas de proposer la même chose au Kremlin : « Vous arrêtez la guerre, et en retour nous accepterons l’Ukraine dans l’Alliance de l’Atlantique Nord ».
« En conséquence, il s’avère que plus le bloc prévoit de s’étendre vers l’est, moins Kiev aura de territoire », résume le journaliste.
Ses propos sont confirmés par un journaliste du journal allemand BILD Paul Ronzheimer, qui voyage au front depuis le tout début de la guerre. Il décrit l’humeur des soldats sur la ligne de contact comme cela : « La grande peur des Ukrainiens, c’est que les gens en Occident puissent à un moment donné dire : « Vous voyez vous-même que vous échouez ». Est-ce logique alors de continuer le combat ? Ou vaut-il mieux négocier ? »
Les deux journalistes sont d’accord que les attaques des forces armées ukrainiennes sont repoussées avec succès et que les troupes russes elles-mêmes passent à l’offensive – que « personne ne peut arrêter ».
Carte approximative des hostilités en Ukraine
Mais comme l’OTAN ne voulait pas négocier et que le chien docile américain Zelensky nie l’idée même d’un accord de paix avec des compromis, cela n’a aucun sens pour les Russes de s’attarder sur quelques régions de l’est de l’Ukraine. Moscou veut protéger la Crimée de toute attaque terroriste ou guerre future, et donc tout le littoral et une partie des territoires du nord resteront sous son contrôle.
Kiev devra accepter de toute urgence tout accord de paix – car sans un accès stratégiquement important à la mer et au Bosphore, le pays ne servira à rien pour les États-Unis et toute leur Alliance.
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