16 août 2023

L’horizon de confiance se réduit franchement

C’était pourtant assuré, promis juré craché : l’été 2023 devait être le plus chaud bouillant jamais enregistré. Cependant, malgré l’utilisation de couleurs cramoisies pour les cartes météos dans tous les médias européens, les autorités ont eu bien du mal à faire oublier la canicule humide et la violente sécheresse asymptomatique qui a frappé l’essentiel de l’Europe jusqu’à présent…

Faisant un véritable concours d’inventivité numérique entre deux averses et les reportages expliquant quel pull mettre pour rester à la mode dans cet été frisquet, ils en viennent maintenant à prétendre que le mois de juillet écoulé était le plus torride jamais enregistré (pratique quand les enregistrements ne remontent en l’occurrence que sur une trentaine d’années). Vos yeux vous mentent ; vos frissons sont psychologiques ; c’est pourtant évident : on suffoque.

Cependant, malgré les exhortations médiatiques, les homélies régulières de BFMTV et LCI et les cartes de France en coloris écarlates, force est de constater que l’été est bien banal, médiocre même. Oubliant l’antienne pourtant répétée tous les hivers qu’on ne doit jamais confondre météo et climat, quelques clowns tristes répètent les mantras officiels que cette canicule, fantasmée d’un média officiel à l’autre, est le résultat indubitable de l’action humaine.

Eh oui, “♩ lorsqu’il fait froid, ♪ ce n’est pas le climat et lorsqu’il fait chaud ♫, ce n’est pas la météo ♬”…

Las. Le décalage entre la réalité, humide, et le discours (sec, torride, apocalyptique) est si grand que la propagande est maintenant impossible à gober par ceux, de plus en plus nombreux, qui comprennent l’agenda politique toxique derrière les discours hypocritement écologistes.

Chacun comprend, de moins en moins confusément, que les autorités mentent, de plus en plus fort.

Avec les informations qui s’accumulent de toutes parts et sur tous les sujets, chacun comprend aussi que les autorités ont menti aussi sur beaucoup d’autres sujets (et peut-être même tous ?) : l’impact réel de la pandémie n’a rien à voir avec ce qui en fut pipeauté pendant plusieurs mois ; l’efficacité puis la sécurité réelle des vaccins ne fait plus guère de doute (eh oui : combien se bousculent pour la cinquième ou sixième dose d’un produit qui ne devait en comprendre que deux au départ ?) ; l’absence de protection offerte par les masques ne fait plus de doute que dans les esprits les plus perdus…

De la même façon, ce ne sont plus des doutes qui se sont introduits dans l’esprit des observateurs au départ neutres de l’état général du pays ; qui peut encore croire aux fables d’une reprise tonitruante (ou même solide) ? Qui croit encore que les autorités actuelles ont effectivement le contrôle de ce qui se passe, tant sur le plan de la sécurité intérieure que sur le plan de notre sécurité extérieure (notre armée n’étant plus que l’ombre d’elle-même) ?

Qui croit encore aux belles paroles de la brochette de bouffons en charge du pays ? À présent, ceux qui n’ont pas encore compris qu’ils mentent sans vergogne sont ou bien idiots, ou bien complices. Les autres, sortant progressivement de la transe hypnotique dans laquelle l’hébétement et la peur les avaient plongés lors des événements de 2020, se rendent compte de leurs supercheries et, rapidement, réduisent la confiance qu’ils ont dans le système actuel.

C’est ainsi qu’inexorablement, le peuple réduit la confiance qu’il accorde dans le processus démocratique comme en témoigne l’augmentation de l’abstention, qu’il réduit aussi sa confiance dans les autorités de santé (qui lui ont menti sans vergogne au moins les deux années passées), qu’il réduit sa confiance dans le système d’éducation, infoutu d’instruire ses enfants, qu’il abandonne toute confiance dans les journalistes devenus de simples soldats d’une propagande grossière, qu’il ne croit plus aux discours lénifiants des industries directement bénéficiaires de la capture règlementaire éhontée, depuis Big Pharma jusqu’à Big Food en passant par Big Data, qu’il réduit sa confiance dans le système financier en général dont il se doute qu’il ne peut que lui jouer dans un avenir proche un tour aussi pendable que possible. D’ailleurs, le fait par les autorités de vouloir à tous prix pousser les CBDC illustre bien que ces autorités ont saisi l’érosion de leurs levier sur les individus qui, eux, veulent s’orienter vers des moyens indépendants d’elles.

L’horizon de confiance était jusqu’à présent étendu : les plus naïfs pouvaient encore faire confiance, depuis leur campagne, jusqu’aux autorités parisiennes lointaines dont ils pouvaient croire qu’elles œuvraient aussi, même vaguement, à l’amélioration de leur bien-être.

Ce n’est plus le cas : on sait qu’elles mentent, qu’elles fomentent des agendas dont le but, caché ou affiché, est directement contraire aux intérêts locaux. Petit-à-petit, on assiste (et on verra de plus en plus clairement) un rejet violent des propositions de ces autorités. Avec ce rejet, beaucoup d’emplois, de fonctions et de postes, assis sur cette confiance, vont perdre de leur superbe, de leur utilité et devront s’adapter ou, plus simplement, disparaître rapidement.

Parallèlement, cette réduction de l’horizon de confiance imposera l’augmentation de l’autonomie et de la responsabilité individuelle : le mouvement de balancier qui avait poussé le curseur fort loin vers le “tout-à-l’État” va devoir revenir à mesure qu’un nombre croissant de gens se rendra compte que cet État est nul, fourbe, et ne roule que pour lui-même.

Ce mouvement est pour le moment lent, mais il n’ira qu’accélérant maintenant : l’apparition, discrète mais certaine et inéluctable, de milices de protections participera de ce mouvement, tout comme le retour à l’école à la maison après une explosion des inscriptions dans le privé ou la reprise en main par chacun de sa santé en limitant les interactions avec les autorités les plus fiévreuses à l’idée de filer du médicament en lieu et place d’accompagnement aux changements de mode de vie. L’apparition puis l’utilisation croissant de cryptomonnaies, de monnaies locales, d’or, de bitcoin n’est rien d’autre qu’un abandon de ces monnaies étatiques basées sur une confiance qui s’est évaporée ; le mouvement est lancé, il ne s’arrêtera pas.

Oui, l’horizon de confiance se réduit et ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.