John Clauser PRIX NOBEL 2022 : "LE CLIMAT EST RÉGLÉ PAR LA COUVERTURE NUAGEUSE AUTORÉGULANTE DE LA TERRE, PAS PAR LE CO2 !"
Contrairement au GIEC et à d’autres grandes institutions, il soutient que le climat est principalement défini par ce qu’il appelle le "thermostat de la couverture nuageuse", un processus d’autorégulation par lequel davantage de nuages commencent à envelopper la Terre lorsque la température est trop élevée, et Bien qu’il accepte les observations montrant que le dioxyde de carbone atmosphérique augmente, il pense que l’effet du gaz sur le transfert de chaleur est submergé par un grand cycle nuageux naturel.
« Il [le dioxyde de carbone] peut ou non être fabriqué par des êtres humains », a déclaré Clauser. « Peu importe d’où ça vient. » Le physicien estime que la science objective sur le climat a été sacrifiée à la politique. La prééminence de la politique est d’autant plus mauvaise, a-t-il dit, que tant d’argent a déjà été consacré au climat. « Nous parlons de milliards de dollars », a-t-il déclaré, ajoutant que les personnes puissantes ne veulent pas entendre qu’elles ont commis des « erreurs de plusieurs milliards de dollars ».
Comment les physiciens quantiques ont expliqué les modèles météorologiques oscillants de la Terre « En traitant la Terre comme un isolant topologique — un état de la matière quantique — les physiciens ont trouvé une puissante explication des mouvements de l’air et des mers de la planète. » « Alors qu’une grande partie de l’air et des mers de notre planète sont agités au gré d’une tempête, certaines caractéristiques sont beaucoup plus régulières.
À l’équateur, des vagues de mille kilomètres de long persistent au milieu du chaos. Dans l’océan comme dans l’atmosphère, ces ondes gargantuesques, appelées ondes de Kelvin, voyagent toujours vers l’est. Et ils alimentent des modèles météorologiques oscillants tels qu’El Niño, un réchauffement périodique des températures océaniques qui revient toutes les quelques années.
Les géophysiciens se sont appuyés sur une explication mathématique des ondes de Kelvin équatoriales depuis les années 1960, mais pour certains, cette explication n’était pas entièrement satisfaisante. Ces scientifiques voulaient une explication physique plus intuitive de l’existence des ondes ; ils voulaient comprendre le phénomène en termes de principes de base et répondre à des questions comme : Qu’y a-t-il de si spécial à l’équateur qui permet à une onde de Kelvin d’y circuler ? Et « pourquoi diable voyage-t-il toujours vers l’est? » a déclaré Joseph Biello, mathématicien appliqué à l’Université de Californie à Davis.
En 2017, un trio de physiciens a appliqué un autre type de réflexion au problème. Ils ont commencé par imaginer notre planète comme un système quantique, et ils ont fini par établir un lien improbable entre la météorologie et la physique quantique. Il s’avère que la rotation de la Terre dévie le flux de fluides d’une manière analogue à la façon dont les champs magnétiques tordent les trajectoires des électrons se déplaçant à travers des matériaux quantiques appelés isolants topologiques. Si vous imaginez la planète comme un isolant topologique géant, disaient-ils, vous pouvez expliquer l’origine des ondes de Kelvin équatoriales. »
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