La gauche permissive créée le racisme systémique

Être de gauche n’a jamais signifié être pour la chienlit et le bazar.

Être de gauche, c’est avoir une sensibilité sociale et vouloir permettre à tous de pouvoir prendre ce que l’on appelle l’ascenseur social.

Être de gauche c’est vouloir permettre les conditions d’évolution sociale vers le mieux et le plus haut.

Être de gauche c’est donc être ambitieux pour tous et pas vouloir la médiocrité de chacun.

Être de gauche nécessite de créer les conditions suffisantes d’ordre et de discipline pour permettre à tous d’étudier et de travailler dans les meilleures conditions. Le nombre d’élèves n’est qu’une donnée. Le foutoir en est une autre. Peu d’élèves dans un grand foutoir cela ne donnera jamais grand-chose.

Être de gauche nécessite de dire les choses telles qu’elles le sont à savoir que laisser certaines franges de la population faire ce qu’elles veulent ne peut que conduire à alimenter le racisme, le rejet, la peur, et les replis communautaires.

Être de gauche ce n’est pas hurler sur la police pour favoriser la chienlit par démagogie électorale. Etre de gauche c’est évidemment être exigent aussi sur le comportement social de tous et d’assurer le respect de règles de vie en commun même si cela est difficile.

Être de gauche c’est vouloir assurer la sécurité de tous dans toutes ses conceptions. Sécurité physique en premier, mais aussi sécurité sociale, sécurité juridique, et sécurité fiscale.

L’ordre n’est pas l’ennemi de la gauche, il est la base de toute société civilisée et de tout progrès social.

Darmanin a donc raison de faire la leçon à Rousseau et à ce courant de pensée totalement délirant dont les excès conduisent à la perte de toute idée légitime de justice sociale de gauche.

Radical-socialisme.

Pour ceux qui veulent creuser le sujet, j’ose éveiller la curiosité de certains, en vous parlant du radical-socialisme, qui comme son nom l’indique revendiquait la défense d’une vision assez radicale du socialisme, de l’humanisme et de la chose sociale.

Voici ce qu’à écrit Paul Doumer, président de la république d’ailleurs assassiné dans un ouvrage intitulé Livre de mes fils. Voici le résumé qu’il en livre et que je laisse méditer à tous les mous, les miteux et ceux qui sans ambition revendique trop haut la médiocrité générale.

La réalité c’est que nous devons la plus haute des ambitions pour TOUS nos enfants d’où qu’ils viennent.

« Ce souvenir, celui plus récent des entretiens que j’ai eu avec mes fils, des préceptes dont ils étaient entremêlés ou qui en découlaient naturellement, m’ont donné l’idée d’écrire un livre pour la jeunesse.
Je l’entreprends aujourd’hui.

Ce ne doit pas être un nouveau traité de morale et de civisme, mais simplement le résumé du langage tenu par les pères à leurs enfants, sous mille formes, à tout instant, au hasard des conversations familiales.
Ce sera le livre de mes fils, le livre des jeunes gens qui arrive à l’âge d’homme et que la vie appelle.

Quel accueil feront-ils à ces pages, aux paroles sérieuses, aux sévères conseils qu’elles renferment ?

Je souhaite qu’ils éprouvent à les lire le sentiment profond de celui qui écrit pour les convaincre, qui les aime et qui espère en eux, qu’ils y trouvent la répétition des enseignement de leurs parents et de leurs maîtres, et comme un faible écho de la grande voix de la patrie disant ce quelle attend de leur intelligence, de leur caractère et de leur courage.

Je souhaite qu’ils se forment une idée élevée de l’homme du vingtième siècle, du bon Français, du citoyen de notre République, et que, les yeux fixés sur ce modèle, ils s’attachent à l’imiter, à réaliser en eux-mêmes les qualités et les vertus qu’ils auront mise en lui. »

Paul Doumer a perdu 4 de ses 5 fils à la guerre.

Alimenter la médiocrité et tolérer le chaos et la délinquance, c’est accepter la chienlit. Accepter la chienlit c’est favoriser la méfiance et donc le racisme. Conclusion plus la gauche est permissive plus elle alimente elle-même le racisme qui en devient « systémique ».

Une autre gauche est possible.

Une autre gauche est surtout souhaitable.

Charles SANNAT