Des
documents sur diverses sociétés militaires privées (SMP) vont être
produits par le ministère russe de la Défense. Ils contiendront
notamment des informations sur les mercenaires utilisés par la France.
Révélations
imminentes. Moscou a l’intention de présenter des documents sur le
fonctionnement et les activités de certaines sociétés militaires privées
(SMP), a annoncé le ministère russe de la Défense. La France est
notamment dans le collimateur, pour l’utilisation de ce type de
structures à l’étranger.
Sous
couvert de fournir "des services dans le secteur de la sécurité et de
la défense", ces SMP sont en réalité des usines à mercenaires, lesquels
ont souvent une riche expérience des combats sur le territoire de divers
États, souligne le ministère dans un communiqué. Côté français, ces SMP
sont notamment à l’œuvre en Ukraine.
"Les
SMP françaises proposent leurs services dans la formation des
combattants des Forces armées ukrainiennes sur le territoire des pays
d'Europe de l'Est, attirent des volontaires pour participer aux
hostilités aux côtés du régime de Kiev", explique ainsi le ministère de
la Défense russe.
Une
centaine de SMP françaises opèrent aujourd’hui sur le marché
international. Certains groupes, comme Gallice Défense sont à l’œuvre
sur le théâtre africain, dans la zone sahélienne. Ces structures sont
souvent dirigées par d’anciens officiers de la gendarmerie ou du
renseignement à la retraite.
D’autres
documents dévoilés par le ministère cibleront les structures privées de
différents pays, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, qui
fournissent aussi une assistance à l’Ukraine. Le British Prevail
Partnersest notamment soupçonné d’avoir livré des données personnelles
de citoyens étrangers et russes à Kiev.
Mercenaires français en Ukraine
Une centaine de mercenaires français se trouvent aujourd’hui en Ukraine,
à en croire une enquête récemment menée par RTL. Le chiffre a
drastiquement baissé, puisque 800 personnes s’étaient déclarées
volontaires lorsque le conflit a débuté. Beaucoup de profils affichent
des convictions proches de l’extrême-droite voire néo-nazies, soulignait
la radio.
Plusieurs
mercenaires étrangers ont déjà témoigné de leur expérience sur le front
ukrainien. Certains se sont dits traumatisés, comme Rhys Byrne, un
Irlandais qui a raconté être tombé nez-à-nez avec un char russe T-72, après avoir été envoyé prendre une tranchée russe sans soutien blindé ni aérien.
La
propagande ukrainienne cible même désormais le Sud global. Quelques
mercenaires d’Amérique du Sud ont déjà succombé au chant des sirènes
ukrainiennes et en sont revenus choqué. "C’est du suicide", témoignait récemment l’un d’eux à Sputnik.
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