La pénurie de saisonniers dans le tourisme, n’ayant bien sûr rien à voir avec les salaires de misère versés par des entreprises écrasées par l’impôt, inspire au gouvernement un plan d’action bien socialiste, organisant sur fonds publics l’exploitation du travailleur pauvre. Un peu comme le gouvernement Meloni, donc.
Dans la typologie des post-femmes dressée par Alain Soral, tandis qu’Elisabeth Borne illustre bien le type de la flippée (cérébrale refusant l’épanouissement en elle de la féminité), Georgia Meloni est plus proche de celui, diamétralement opposé, de la pétasse (féminine, intellectuellement médiocre mais instinctivement manipulatrice). A la tête de gouvernements de couleurs apparemment différentes de l’Eurogoulag de Davos, elles se retrouvent dans l’adoption de « solutions » également désastreuses aux problèmes créés ou aggravés par la Caste.
Craignant d’avoir les jeunes dans la rue en même temps que les Gilets Jaunes, la renaissante Borne hésite certes encore à les priver – comme la démocrate-chrétienne Meloni – de RSA pour les envoyer servir les cocktails des boomers sur ces plages que Castex avait rendues si dynamiques.
Elle se contente pour l’instant d’organiser l’emploi précaire, en maquillant en « formations » (à la plonge ?) le chômage d’après-saison de ces travailleurs jetables, et le logement précaire – triomphalement rebaptisé « bail mobilité » ! –, pour convaincre quelques proprios en voie de confiscation d’oser louer leurs gourbis à ces parias.
Hôtes du CROUS, le travail vous rendra libres !
C’est d’ailleurs un des aspects de cette politique du logement pour esclave qui illustre le mieux la parfaite continuité entre ces politiques davosiennes (que la débilité mélenchonoïde taxe de « néolibéralisme ») et le bon vieux mainstream soviétique : « Le gouvernement veut notamment encourager la mise en location de logements universitaires et des internats scolaires vides l’été ».
Après la transformation à bas bruit de tant de gîtes ruraux en taudis à migrants et autres « travailleurs détachés », on assiste donc à de nouveau progrès du projet d’Archipel des Dortoirs d’Etat.
Cela dit, qu’il s’agisse de loger les esclaves dans ces CROUS financés par le pognon de dingue de nos impôts, ou de leur verser des subsides (« de formation ») après une saison au cours de laquelle – étant payés au lance-pierre – ils n’auront bien sûr pas fait d’économies, on reconnaît dans tous les cas le modèle de la promotion sur fonds publics du travailleur pauvre.
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