07 juin 2023

L’OMS et l’UE annoncent l’arrivée de la surveillance numérique mondiale


Mettre en place un certificat numérique sanitaire mondial : ce projet, qui a émergé officiellement avec le COVID, mais qui était préparé avant le COVID, que le COVID a accéléré, prend forme sous la houlette de l’OMS et de l’Union Européenne. L’OMS vient de s’en faire l’écho : elle noue un partenariat officiel avec l’UE pour mettre en place cette sorte de passeport mondial qui regroupera toutes les données de santé des humains, faciles à consulter, à commencer par leur statut vaccinal.

L’objectif de ce certificat numérique est de réserver les déplacements internationaux aux seuls détenteurs “en règle”, notamment d’un point de vue vaccinal, comme on l’a vu au moment de la “pandémie”. Le moment venu, cet outil, qui fusionne, comme le souhaite Gabriel Attal en France, la carte d’identité et le dossier de santé, pourra bien entendu servir de “passe sanitaire”, c’est-à-dire de base à un crédit social à la chinoise. 


Donc, l’Union Européenne et l’Organisation mondiale de la Santé viennent d’annoncer un partenariat “historique” pour mettre en place un système international d’identité sanitaire numérique. Dans la pratique, l’OMS utilisera la technologie du certificat numérique européen, développé par la Commission Européenne, pour fonder son système mondial appelé Global Digital Health Certification Network (GDHCN), c’est-à-dire le réseau mondial de certification numérique en santé. Le nom dit tout : il s’agit d’établir un document d’identité mondial qui intégrera les données de santé de l’humanité entière…

Une surveillance numérique mondiale

En soi, ce projet n’est pas nouveau : il est annoncé par les autorités européennes et onusiennes depuis 2020, et dénoncé par les “complotistes” depuis le début. Il devient en effet de plus en plus évident que l’OMS est le véhicule choisi pour mettre en place la surveillance numérique, notamment à base de contact tracking, que Klaus Schwab a évoqué dans son Great Reset. Sous le prétexte de “protéger la santé”, les organisations multilatérales entendent développer des outils de surveillance et de contrôle, en les utilisant au besoin comme des outils de crédit social : selon la situation sanitaire des individus (notamment vaccinale), leurs droits seront plus ou moins réduits, en particulier leur droit à voyager ou à se mêler aux autres.

L’épisode du passe sanitaire a donné une démonstration grandeur nature des visées intentionnelles de la caste sur ce sujet.

Comme le rappelle le communiqué commun de l’UE et de l’OMS, ces mesures sont l’application des stratégies mondiales publiées et par l’UE et par l’OMS. Il faut donc comprendre que ce partenariat est tout sauf un épiphénomène et tout sauf un accident : il est un point de convergence à long terme, où la santé n’est au fond qu’un prétexte pour justifier la création d’un système mondial d’identité intégrant les données personnelles des individus.

Contrôler les déplacements de population

Au demeurant, le communiqué commun de l’UE et de l’OMS ne fait pas mystère de ses intentions liberticides :

Ce partenariat travaillera au développement technique du système de l’OMS avec une approche par étapes pour couvrir des cas d’utilisation supplémentaires, qui peuvent inclure, par exemple, la numérisation du certificat international de vaccination ou de prophylaxie. L’expansion de ces solutions numériques sera essentielle pour offrir une meilleure santé aux citoyens du monde entier.
Cette coopération est basée sur les valeurs et principes partagés de transparence et d’ouverture, d’inclusivité, de responsabilité, de protection des données et de confidentialité, de sécurité, d’évolutivité au niveau mondial et d’équité. L’OMS et la Commission européenne travailleront ensemble pour encourager une adoption et une participation mondiales maximales. Communiqué officiel

Tout est dit. Au nom de l’inclusivité, de la transparence, de la protection des données, de “l’évolutivité”, l’OMS veut, à terme, créer un certificat international de vaccination et de prophylaxie, qui permettra de limiter les déplacements aux seules personnes non seulement vaccinées, mais “prophylactiques”. Pour l’instant, personne n’a cherché à savoir ce que recouvrait exactement le concept de prophylaxie, et tout laisse à penser que personne ne cherchera à savoir pour éviter les problèmes. Mais on sent bien que la santé et la protection seront des prétextes tout trouvés pour, au nom de l’inclusivité si chère à l’ONU, exclure les indésirables.

Rappelons que, parallèlement, l’OMS continue à négocier le futur traité sur les pandémies qui permettra de transférer le pouvoir sanitaire aux instances de l’ONU en cas de pandémie… L’affaire est rondement menée.

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/06/07/loms-et-lue-annoncent-larrivee-de-la-surveillance-numerique-mondiale/

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