Que c’est beau comme de la novlangue orwellienne.
La chaîne LCI se demande « Est ce qu’il existe le risque que nous ayons été un peu trompé par de l’autosuggestions positives ? ».
La réponse est évidemment un immense oui.
Dans cette histoire de guerre en Ukraine, il ne faut avoir aucune naïveté.
La première victime de la guerre est toujours la vérité.
D’un côté comme de l’autre, il y a un degré de propagande et de manipulation que l’on atteint que dans les vraies guerres et nous sommes dans une véritable guerre.
Ce qu’il manque à LCI depuis le début comme à de très nombreux médias, c’est une analyse beaucoup plus nuancée de la situation militaire mais également politique, sans immédiatement taxer celui qui ne va pas dans le sens du vent dominant de traître.
La réalité encore une fois, c’est que la Russie ne disparaîtra pas, ce qui est nettement moins certain pour l’Ukraine qui reste pour l’essentiel une forme de construction plus qu’une réalité historique et culturelle.
La réalité, c’est que la Russie ne perdra pas cette guerre.
La réalité, c’est qu’il y a dans cette guerre une forte prime au défenseur par rapport à l’attaquant.
La réalité, c’est que la Russie dispose de l’espace, de ressources naturelles illimitées, et du temps long.
De l’autre côté, les pays de l’Otan feront tout pour empêcher la Russie de gagner en fournissant autant d’armes que nécessaire aux Ukrainiens pour affaiblir la Russie.
Alors oui, la situation est VICA, volatile, incertaine, complexe et ambiguë.
Alors, de grâce, beaucoup de nuance, c’est la moindre des choses que nous sommes en droit d’attendre de la part de nos médias.
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