Pour tourner la page des retraites, Macron a décidé de relancer l’expansion permanente de la machine bureaucratique. Cette fois-ci, il entreprend de l’installer à Marseille, où des tombereaux d’euros versés par l’Etat sont supposés régler les problèmes d’une ville abandonnée par sa propre population aux mafias et aux arrangements en tous sens. Dans le même temps, l’Assemblée Nationale entreprend d’améliorer l’accord négocié entre les partenaires sociaux sur le partage de la valeur ajoutée. Dans les deux cas, Macron et la caste font croire que l’intervention verticale de la bureaucratie peut constituer une solution, alors que les cinquante dernières années de notre histoire nationale montrent que l’Etat n’est jamais la solution, mais toujours le problème. En l’espèce, une nouvelle gabegie se prépare à Marseille, et un nouveau loupé se prépare dans le partage de la valeur ajoutée.
Tiens ! pendant qu’Emmanuel Macron passe trois jours à Marseille, pour promouvoir “Marseille en grand” à coup de subventions apportées par l’État, l’Assemblée Nationale se met à débattre de façon surréaliste d’un accord conclu par les partenaires sociaux, à la demande de Macron, sur le partage de la valeur ajoutée. Il paraît que les députés sont beaucoup plus efficaces pour organiser la vie des entreprises que les patrons et les syndicalistes !
On se divertit par avance de ces exercices grandeur nature où la caste va démontrer une fois que sa bureaucratie, au nom de la protection des “petits” va étouffer l’ordre spontané et sa dynamique pour mettre en place une planification rationnelle qui nous amène droit dans le mur.
À Marseille, l’État va nourrir les mafias
Depuis trois ans, le projet “Marseille en grand” vise à redorer le blason de la seconde métropole française, fortement dégradée par une gestion clanique, un laxisme généralisé et des relations mafieuses où le favoritisme est omniprésent. On annonce officiellement 1,5 milliard d’investissement dans cet effort destiné à compenser des années d’incurie et de gaspillage régional ou municipal.
Dès son arrivée, aujourd’hui, Emmanuel Macron annonçait des mesures, les unes pénales (le paiement immédiat des amendes pour les consommateurs de drogue), les autres financières. En particulier, le Président a annoncé la création d’une nouvelle compagnie de CRS à Marseille… D’autres annonces coûteuses devraient suivre. Entre-temps, Macron aura rencontré des habitants des quartiers difficiles…
Pour quelle raison Marseille doit-elle bénéficier d’autant de mansuétude ? Pour la récompenser de sa mauvaise gestion et de l’inefficacité de son administration ? Pour enrichir un peu plus toutes les mafias qui y règnent, à commencer par celle des dockers qui ruinent un port maritime dont la situation est la plus favorable de tous les ports de France, et même d’Europe ?
Une fois de plus, le cartel des médias subventionnés va nourrir la légende d’un État qui nous sauve, quand l’expansion bureaucratique sert seulement à étouffer les initiatives locales, à inhiber les entrepreneurs, les créateurs d’espoir, les battants, pour assurer le triomphe sans partage dans la médiocrité administrative et du conformisme réglementaire.
Depuis trois ans, le projet “Marseille en grand” vise à redorer le blason de la seconde métropole française, fortement dégradée par une gestion clanique, un laxisme généralisé et des relations mafieuses où le favoritisme est omniprésent. On annonce officiellement 1,5 milliard d’investissement dans cet effort destiné à compenser des années d’incurie et de gaspillage régional ou municipal.
Dès son arrivée, aujourd’hui, Emmanuel Macron annonçait des mesures, les unes pénales (le paiement immédiat des amendes pour les consommateurs de drogue), les autres financières. En particulier, le Président a annoncé la création d’une nouvelle compagnie de CRS à Marseille… D’autres annonces coûteuses devraient suivre. Entre-temps, Macron aura rencontré des habitants des quartiers difficiles…
Pour quelle raison Marseille doit-elle bénéficier d’autant de mansuétude ? Pour la récompenser de sa mauvaise gestion et de l’inefficacité de son administration ? Pour enrichir un peu plus toutes les mafias qui y règnent, à commencer par celle des dockers qui ruinent un port maritime dont la situation est la plus favorable de tous les ports de France, et même d’Europe ?
Une fois de plus, le cartel des médias subventionnés va nourrir la légende d’un État qui nous sauve, quand l’expansion bureaucratique sert seulement à étouffer les initiatives locales, à inhiber les entrepreneurs, les créateurs d’espoir, les battants, pour assurer le triomphe sans partage dans la médiocrité administrative et du conformisme réglementaire.
L’État bien décidé à bloquer le partage de la valeur ajoutée
Dans le même temps, l’Assemblée entame les débats publics sur le projet de loi relatif au partage de la valeur ajoutée. Initialement, il s’agissait de retranscrire dans la loi un accord interprofessionnel négocié par les partenaires sociaux. Le gouvernement aurait tout à fait pu choisir de simplement étendre cet accord à toutes les entreprises pour le rendre applicable sans passer par la loi. Mais il faut bien “communiquer” sur ses réussites, et permettre aux députés de mettre leur grain de sel dans un dispositif qui ne les concerne pas.
Théoriquement, les entreprises de 11 à 49 salariés qui dégagent un bénéfice supérieur à 1% de leur chiffre d’affaires pendant au moins 3 ans devront se doter d’un dispositif de participation ou d’intéressement. Tout le monde sait que le frein à ce système tient à la complexité administrative ambiante. On peut faire confiance au Parlement pour rester dans cette droite ligne de la complexité rébarbative pour de petits entrepreneurs épuisés par des horaires déments.
Pourquoi le gouvernement et le Parlement ne laissent-ils pas la démocratie sociale s’exprimer ? Pourquoi se sentent-ils obligés d’interférer dans des relations contractuelles qui fonctionnent très bien sans eux ? Pourquoi la caste a-t-elle besoin de mettre son grain de sel dans un système qui fonctionne spontanément ?
C’est la loi de la bureaucratie et de son verticalisme : il faut qu’elle se mêle et que, au nom du bien commun, elle empêche la société de s’organiser librement. Pour le pire, malheureusement, car cet étranglement bureaucratique explique très largement le déclin français.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/06/26/de-marseille-au-partage-de-la-valeur-la-caste-etouffe-lordre-spontane/
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