25 mai 2023

Un professeur transgenre Allyn Walker défend la pédophilie : « La sexualité peut être fluide »

Allyn Walker est une femme qui s’identifie comme un homme transgenre, et elle est professeure adjointe de sociologie et de justice pénale à l’Université Old Dominion de Norfolk, en Virginie. Avec son livre récent – ​​sorti en juin – elle se lance dans la mission culturelle de « déstigmatiser » la pédophilie – ce qu’elle nomme une « attraction mineure ».

Son livre a pour titre A Long, Dark Shadow : Minor Attracted People and Their Pursuit of Dignity. Elle a noté dans une récente interview qu’elle utilisait ce terme parce que c’est celui que les pédophiles préfèrent, déclarant que « des groupes de défense de MAP (Minor Attracted People « personne attirée par des mineurs ») comme B4U-Act (Organisme favorisant la communication entre les personnes attirées par les mineurs et les professionnels de la santé mentale depuis 2003) ont plaidé pour l’utilisation du terme, et ils l’ont défendu principalement [parce que] c’est moins stigmatisant que d’autres termes comme pédophile ».

Le site de l’éditeur décrit le livre de Walker ainsi :

Remettant en question les hypothèses répandues selon lesquelles les personnes qui sont préférentiellement attirées par les mineurs – souvent appelées « pédophiles » – sont nécessairement aussi des prédateurs et des délinquants sexuels, ce livre fait découvrir aux lecteurs des non-délinquants (MAP pour Minor Attracted People) attirés par les mineurs. Il existe peu de recherches sur les MAP non délinquants, un groupe dont les expériences offrent des informations précieuses sur la prévention de la maltraitance des enfants. Naviguant dans la culpabilité, la honte et la peur, ce groupe universellement décrié fait preuve d’une résilience et d’un engagement remarquables à vivre sans offenser et à soutenir et éduquer les autres. À l’aide de données issues de recherches fondées sur des entretiens, A Long, Dark Shadow offre un compte rendu crucial des expériences vécues par cette population cachée.

L’entretien a été mené avec un groupe appelé Prostasia, qui préconise la légalisation des poupées sexuelles pour enfants. Selon le média 4W, B4U-Act « a été fondé par Michael Melsheimer, violeur d’enfants multirécidiviste et condamné, dans le but avoué de normaliser la pédophilie et de détourner les efforts de prévention. Selon les propres termes de Melsheimer, il voulait s’assurer que B4U-Act ne soit jamais associé à la « prévention de la délinquance' ».

Walker ne va pas aussi loin, déclarant qu’elle évite la question de savoir si la pédophilie peut être considérée comme une autre forme de sexualité. Cependant, elle se rapproche du concept, notant que « d’une part, ce n’est pas parce que quelqu’un est attiré par les enfants qu’il ne ressentira jamais d’attirance pour les adultes, ni même que son attirance envers les enfants persistera pour toute sa vie… La sexualité peut être fluide, et il existe de nombreux MAP qui ont une gamme d’attractions pour les enfants et les adultes. »

Elle déclare ensuite qu’en tant que personne « queer », elle comprend le combat des pédophiles : « Bien que je ne sois pas un MAP, moi-même, je suis queer, et donc moi aussi, j’ai vécu des expériences et j’ai réalisé que j’avais des attirances que beaucoup de gens ne comprendraient pas, et que certaines personnes trouvent immorales. Et ces expériences ont vraiment façonné qui je suis devenu. Et donc je sympathise en quelque sorte avec ces expériences, et je voulais en savoir plus. »

Il serait un peu facile d’ignorer le livre de Walker et ses propos comme s’il s’agissait d’un universitaire farfelu parmi d’autres prônant quelque chose d’inacceptable, mais si les dernières décennies nous ont appris quelque chose, c’est que les conceptions ignobles ne restent pas dans les universités – elles se répandent dans la culture. Comme l’a dit Rod Dreher sur Twitter : « Tout à fait. Je suis sûr que ces personnes sont tout à fait honnêtes et qu’elles ne veulent pas baiser des enfants, elles souhaitent seulement ne pas être stigmatisées. Il n’y a sûrement pas de pente glissante. Cette fois ce sera sûrement différent. Sûrement. »

Je fais écho aux inquiétudes de Dreher. Il retrace la progression de ce genre de chose sur son blog :

Allyn Walker joue avec le feu. Il doit sûrement y avoir un moyen d’apporter à ces personnes souffrantes l’aide dont elles ont besoin sans pour autant considérer la pédophilie comme une « orientation sexuelle » de plus. Parce que si jamais cela devait devenir cela, nous sommes à mi-chemin de la légaliser, en suivant le même chemin que l’homosexualité standard a pris. Si le désir sexuel est l’équivalent de l’identité, et si désirer sexuellement des mineurs est au cœur de l’identité, alors comment pouvons-nous stigmatiser ou réprimer les pédophiles si nous reconnaissons que d’autres types de minorités sexuelles ont des droits civils ? Quiconque a vécu les vingt dernières années sait que l’identité sexuelle et la loi sont sur une pente glissante. Cela doit être écrasé tout de suite, sans excuses.

Sans excuse, et sans nuance. Si jamais nous perdons la capacité de le reconnaître et de le dire fort, que Dieu nous vienne en aide.

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