Selon des documents, la CIA aurait organisé les attentats du 11 septembre

Nul ne peut contester que le conflit entre l’Occident et la Russie donne lieu à une « guerre du narratif » d’une intensité rarement observée auparavant. Tous les moyens possibles y sont employés, jusqu’à restreindre la liberté d’expression lorsque ce n’est pas la liberté de penser tout court. Mais alors que le « doute méthodique » de Descartes ouvre grand le champ de la réflexion, il se heurte aujourd’hui à la « morale de la certitude » qu’imposent de plus en plus les autorités. S’interroger de nos jours conduit presque systématiquement à une condamnation de complotisme, y compris par la presse qui devrait, au contraire, être le fer de lance du processus de questionnement.

 
Toutefois, l’ouverture de certaines archives et la compilation ou plutôt la concaténation d’informations dans le temps balayent les discours gouvernementaux, et dans la bataille du narratif entre l’Occident et la Russie, des langues se délient. Nous avions eu connaissance des recherches de l’association « Architects & Engineers for 9/11 Truth », celles de « Pilots for 9/11 Truth » et plus globalement du « 9/11 Truth Movement ». Mais ces organisations ont été attaquées et discréditées. Toutefois, d’autres sources relancent le sujet aujourd’hui, et même de plus anciens comme récemment l’assassinat de J.F Kennedy. Ainsi que l’a observé Léonard de Vinci, « il y a trois types de personnes : ceux qui voient ; ceux qui voient quand on leur montre ; et ceux qui ne voient pas ». Cet article est destiné aux lecteurs des deux premières catégories.

Notre site Tsargrad a écrit à plusieurs reprises que les attentats du 11 septembre – qui ont changé le cours de l’histoire mondiale – ont été organisés par la CIA et d’autres agences de sécurité américaines. Les terroristes arabes incriminés ont servi de couverture, afin de détourner les accusations d’avoir tué près de trois mille personnes et blessé plus de six mille autres. Toutefois, il était absolument impossible de réaliser une provocation aussi grandiose et, d’ailleurs, des observateurs expérimentés ont immédiatement remarqué de nombreuses incohérences dans la version officielle.

Pour comprendre de quoi il s’agissait réellement, il fallait bien réfléchir aux faits. Cependant, même un raisonnement logique, impeccable, ne convainc pas tout le monde. Il faut apporter des preuves écrites, car sans pièces justificatives, les personnes de cette catégorie ne croiront en rien. Eh bien, voici quelques éléments. Inexorablement, un jour, les secrets sont révélés.

Le témoignage de l’enquêteur principal, Don Canestraro

Nous parlons ici d’un témoignage sous serment, vieux de deux ans : celui de Don Canestraro, l’enquêteur principal du « Bureau des commissions militaires », c’est-à-dire l’organisme qui gère les dossiers des personnes accusées des attentats du 11 septembre. Un document de 21 pages résume ses entretiens avec les responsables concernés de la CIA et du FBI.

Les médias grand public, sous le contrôle du « Deep State » ont bien entendu ignoré l’information. Celle-ci Ia été dénichée fin avril 2023 – parmi un immense océan de papiers – par des « théoriciens du complot » américains. Elle a été diffusée ensuite sur des sites conservateurs d’extrême droite qui n’ont pas encore été supprimés par les autorités. Peut-être que ce « succès » deviendra leur « chant du cygne ».

Pour nous, l’essentiel est que le document paru notamment sur le site SpyTalk soit authentique. De son contenu et à partir de nombreux exemples précis, l’on voit clairement comment la CIA a préparé les attentats du 11 septembre, en s’assurant par tous les moyens qu’ils aient bien lieu.

De quoi parle-t-on ?

Le cœur de la révélation est le suivant : la CIA – qui est interdite par la loi d’opérer aux États-Unis – a créé avec ruse et dissimulation, dans le sous-sol de son propre siège à Langley, un « joint », une cellule entre elle et le FBI : l’« Alec Station » ou, autre dénomination, « Bin Laden Issue Station ». Cette structure conjointe était officiellement engagée dans la coordination des efforts de la CIA et du FBI pour espionner Al-Qaïda et son non moins banni des services qui l’avaient soutenu un temps, Oussama ben Laden.

Cependant, il s’avère que la station Alec, qui a existé de 1996 à 2005 … a préparé le 11 septembre, et « protégé » les terroristes arabes, qui deviendront plus tard les principaux « méchants ». Ensuite, elle a dissimulé les traces des véritables organisateurs des attaques. En gros, son objectif était de s’assurer que la CIA n’apprenne rien du FBI qui pourrait créer des perturbations. Et par conséquent, le FBI n’a reçu aucune information de la principale agence d’espionnage américaine, qui jouait ainsi le « premier violon ». Après avoir rempli avec succès cette tâche, la direction d’Alec Station a été promue. Quant aux services secrets « ordinaires », ils ont eu le net sentiment qu’ils avaient été menés par le « bout du nez » pendant des années et, pire, utilisés contre leur propre pays et son peuple. Bien sûr, ils ont peur de l’admettre officiellement, mais ils y font clairement allusion.

Canestraro a fait la déclaration suivante : « J’ai été très méfiant à l’époque lorsque le nom de Ben Laden a été mentionné, littéralement quelques heures après les attentats… Je suis devenu ensuite très sceptique vis-à-vis des informations concernant ce qui s’était passé et qui l’avait accompli … A ce jour, je ne sais pas qui était derrière le 11 septembre, et je ne peux même pas l’imaginer… Un jour, la vérité sortira, et j’ai le sentiment que les gens n’aimeront pas ce qu’ils entendront, sachant très bien que cette sanglante provocation était organisée par “les leurs” ».

L’Arabie saoudite, qui est évoquée dans le document, n’a rien à voir là-dedans, bien que de nombreux Américains – craignant de soupçonner “les leurs” – le croient encore. Ce qui est très commode pour Washington. Par conséquent, afin de ne pas tomber dans leurs contradictions, les autorités américaines ont arrêté l’enquête du FBI « Bis » sur l’implication de Ryad dans les attentats terroristes… 

Quelles sont les principales allégations ?

Si quelqu’un d’autre doute que Canestraro ait dit la vérité sous serment, je me contenterai d’énoncer brièvement les faits qui sont devenus publics. Ceci, bien sûr, n’est qu’une goutte dans l’océan, mais cela montre déjà qu’il y a une mer profonde. Car nous ne parlons que d’une partie d’une grandiose provocation stratégique.

Premièrement, la CIA, avec l’aide d’Alec Station, a tout fait pour que le FBI ne puisse pas arrêter deux citoyens saoudiens : Nawaf al-Khazmi et Khalid al-Mihdhar, impliqués dans Al-Qaïda. Ils auraient participé au détournement du vol AA77 d’American Airlines, qui s’est écrasé sur le Pentagone le 11 septembre. Prétendument écrasé, parce qu’en réalité, aucun avion de ligne ne s’est abattu sur le bâtiment du département américain de la Défense. Ce spectacle a été organisé par les militaires et les services spéciaux eux-mêmes. Il s’agissait très probablement d’un missile de croisière. Celui-ci aurait peut-être été « aidé », à l’aide de charges installées dans l’aile réparée du bâtiment où, selon la légende, l’avion a « atterri ». Or, voler sur un énorme avion de ligne, à plusieurs mètres du sol sans rien endommager en cours de route, et percuter le Pentagone sans laisser de cadavres ni même de valises, c’est cool ! Dans le même temps, la zone de destruction du bâtiment était bien inférieure à l’envergure de l’avion et pas aussi profonde qu’elle n’aurait dû l’être. Par souci de plausibilité, quelques petits débris d’avions, empruntés à une décharge, ont été éparpillés. Et puis c’est tout…

Cependant, l’attaque fictive devait avoir des auteurs, et deux d’entre eux, nous dit-on, ont été enregistrés sur le faux vol AA77. Or, la CIA et le FBI disposaient à leur sujet de preuves compromettantes. Par conséquent, ils auraient dû être derrière les barreaux et non en liberté à ce moment-là. Mais grâce aux efforts d’Alec Station, il a été impossible d’arrêter ces deux Saoudiens, et des images précieuses ont été enregistrées pour les « extras » du 11 septembre.

En second lieu, les agents du FBI affectés à Alec Station ont rapidement découvert qu’il leur était interdit de transmettre des informations à leur quartier général sans l’autorisation de la CIA. Les tentatives de partage d’informations avec une unité similaire du FBI, « I-49 », basée à New York, ont également été bloquées.

D’autres témoignages internes sont parlants

« CS-10 », un agent de la CIA à Alec Station, qui s’est entretenu avec Canestraro, a déclaré que les deux Saoudiens entretenaient une relation avec son agence. « CS-11 », un spécialiste des opérations de la CIA affecté à « Alec Station » « peu avant les attentats du 11 septembre », a déclaré de son côté qu’il « avait observé des activités en dehors des procédures normales de la CIA ». Il s’est avéré que la CIA et le FBI avaient un informateur commun, nommé Aukai Collins, qui en 1998 avait pu se rapprocher de Ben Laden, mais a reçu un “coup” de la principale agence d’espionnage américaine.

Des faits ont été révélés que la CIA avait demandé au FBI si ce dernier connaissait des personnes destinées à être des pirates de l’air. Si le FBI répondait par la négative, la question était abandonnée. Et si le Bureau avait des informations, cela donnait lieu à une « enquête conjointe », mais qui excluait l’arrestation de suspects. Le document qui a été rendu public décrit ces cas. D’après ces informations, il est clair que le FBI n’était pas pleinement au courant de ce qui se préparait. Et la CIA n’avait pas pleinement confiance dans ses « voisins » – des relations qui se sont gravement détériorées depuis – de peur qu’ils ne sabotent l’opération !

Canestraro, en particulier, cite les paroles de Mark Rossini, un officier du FBI affecté à « Alec Station ». Rossini avait déclaré qu’il avait insisté sur la nécessité de signaler al-Hazmi et al-Mihdhar à ses collègues du FBI. Rossini a témoigné et voici ses déclarations : « Et puis la CIA m’a dit : non, ce n’est pas l’affaire du FBI. En d’autres termes, cela ne relevait pas de la juridiction du FBI. Si nous prenions le téléphone et appelions le Bureau, nous aurions enfreint la loi. J’aurais… été licencié de mon travail le même jour. Mes autorisations auraient été suspendues et je serais parti ».

Une autre source de Canestraro – un agent du FBI connu sous le nom de « CS-23 » – a témoigné qu’après le 11 septembre, le siège du FBI et son bureau extérieur de San Diego ont rapidement pris connaissance de « l’existence d’une opération de la CIA » pour recruter al-Hazmi et al -Mihdhar.

Le témoignage le plus curieux est parvenu à Canestraro du FBI avec l’agent « CS-12 », impliqué lui aussi dans « Alec Station ». Le cas qu’il a décrit s’est produit en août 2001 : il restait très peu de temps avant le 11 septembre. Ses collègues sont tombés sur un e-mail du siège du FBI identifiant al-Hazmi et al-Mihdhar et disant qu’ils se trouvaient aux États-Unis. « CS-12 » a ensuite contacté l’analyste du FBI à « Alec Station », Dina Corsi, qui a ordonné que le message soit supprimé « immédiatement » sans le lire ! Le lendemain, lors d’une téléconférence entre « CS-12 », Corsi et le chef de l’unité Ben Laden du FBI, des « responsables du siège du FBI » ont carrément dit à CS-12 de se « replier » et « d’arrêter de chercher » al-Mihdhar. Parce que le FBI avait l’intention de lancer une « enquête de collecte de renseignements » à ce sujet. Le lendemain, « CS-12 » a envoyé un e-mail à Corsi déclarant sans ambages que « quelqu’un mourra » si cet Arabe n’est pas arrêté. En fin de compte, « des hauts responsables du FBI ont arrêté l’enquête ». Bien sûr, sous un prétexte apparemment plausible : pour ne pas compromettre l’Arabie saoudite, alors alliée loyale et dévouée des États-Unis … 

Des promotions à la clef

Il n’y a rien d’étonnant dans tout cela. La tâche de la CIA, répétons-le, était de s’assurer que le FBI ne flairerait rien et n’arrêterait en aucun cas des personnes qui seraient ensuite enregistrées dans l’équipe de terroristes qui ont perpétré les attentats du 11 septembre.

Pour couvrir cette partie, en mai 2001, le directeur du FBI, Louis Freeh, a démissionné rapidement. Et c’est notre vieille connaissance dans le faux « cas russe » de Trump, Robert Muller, qui a pris sa place. Il a occupé ce poste le 4 septembre 2001, y est resté plus longtemps que d’habitude et a tout fait pour brouiller les pistes, ce qui a encore accru son autorité aux yeux des autorités de l’ombre.

Bien sûr, aucun employé d’Alec Station n’a été pénalisé pour de prétendus « défauts de renseignement » en relation avec l’affaire du 11 septembre. C’est même l’inverse. Ainsi, Richard Blee, chef d’« Alec Station » au moment des attentats, ainsi que son successeur, Alfreda Frances Bikowski, ont rejoint le département des opérations de la CIA. Ils sont devenus des personnalités très influentes dans la soi-disant « guerre contre le terrorisme ». Corsi a été promue au FBI, s’élevant au rang de sous-directeur adjoint du renseignement. Les commentaires, comme on dit, sont inutiles. 

Et alors, quelles conclusions en tirer ?

Il est clair que pour les gens réfléchis et informés aux États-Unis, ainsi qu’au-delà de ses frontières, cela n’a rien de spécial. Mais les Américains manquent clairement de courage pour commencer à combattre cette terrible hydre : les gens ont peur pour leur vie.

Il est cependant curieux que, parmi les candidats à la présidence américaine aux élections de 2024, il n’y en ait que deux seulement – l’ ex-président Donald Trump, un républicain victime d’un coup d’État, et le démocrate Robert Kennedy Jr. – qui promettent de forcer la CIA et le FBI à servir le peuple, à respecter la loi, et à protéger les droits des citoyens.

Mais tous deux semblent avoir oublié comment un parent de Kennedy, nommé John, a terminé tragiquement sa vie. Comme beaucoup d’autres, il avait menacé de briser la CIA « en mille morceaux et de la disperser au vent » … Aussi, est-il peu probable que les deux candidats y parviennent.

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/05/24/selon-des-documents-la-cia-aurait-organise-les-attentats-du-11-septembre-par-tsargrad/