04 mai 2023

Réforme des aides sociales en Italie. Préparez-vous en France !

En Italie, c’est la fin de l’état providence et c’est bien évidemment ce qui pend au nez de notre pays, mais d’abord lisons ce qu’il se passe en Italie.

Voici le titre de cet article du Figaro qui nous raconte ce qui se passe au-delà des Alpes.

« Faire la différence entre ceux qui sont capables de travailler et ceux qui ne le sont pas » : Meloni réforme les aides sociales en Italie

« Le « revenu de citoyenneté » devrait être supprimé au profit d’un « chèque d’inclusion » réservé aux familles composées de personnes présentant un handicap, de mineurs ou de plus de 60 ans.

Le gouvernement italien devait approuver lundi la suppression du « revenu de citoyenneté », une aide aux plus pauvres bénéficiant à des millions de personnes, remplacée par un « chèque d’inclusion » au périmètre plus limité. L’exécutif, convoqué en ce 1er mai par la Première ministre Giorgia Meloni, devait aussi voter un assouplissement des embauches en contrat à durée déterminée et l’exonération des cotisations patronales pendant un an pour les entreprises recrutant un allocataire du « chèque d’inclusion » en contrat à durée indéterminée ou en tant qu’apprenti.

Dès le 1er janvier 2024, « le revenu de citoyenneté » sera remplacé par un « chèque d’inclusion » pour un coût de 5,4 milliards d’euros par an. Alors que le « revenu de citoyenneté » était destiné à toute personne justifiant de revenus très modestes, le « chèque d’inclusion » sera réservé aux familles composées de personnes présentant un handicap, de mineurs ou de plus de 60 ans. Il sera plafonné à 500 euros par mois (630 euros pour les foyers comptant des personnes de plus de 67 ans ou présentant un grave handicap), auxquels s’ajouteront 280 euros pour les foyers non propriétaires de leur logement. D’une durée de 18 mois, il pourra être renouvelé pour un an après une carence d’un mois.

Le gouvernement a en outre annoncé la mise en place d’un « instrument d’accès à l’activité » professionnelle : pour les personnes aptes à l’emploi, la participation à des formations ou des « projets utiles à la collectivité » devient obligatoire à partir de septembre, moyennant une indemnité de 350 euros par mois maximum pendant un an. Le coût pour l’Etat est estimé à 2,1 milliards d’euros en 2024. Selon l’Institut italien de la statistique (Istat), le « revenu de citoyenneté » introduit en 2019 par le gouvernement Cinq Etoiles a permis de sortir un million de personnes de la pauvreté même si environ la moitié des personnes pauvres ne le perçoivent pas, soit parce qu’elles n’y sont pas éligibles (moins de 10 ans de résidence sur le territoire), soit parce qu’elles n’en ont pas fait la demande ».

Les gouvernements européens vous expliqueront qu’il faut bien payer la dette !

Et pour payer les dettes accumulées, il n’y a pas de secret, il faut baisser les dépenses.

Augmenter les impôts lorsque la pression fiscale est forte n’est évidemment pas la solution, et surtout c’est marginal.

Il arrive un moment où il faut couper dans la dépense publique et c’est évidemment le moment le plus douloureux, surtout pour ceux qui en dépendent bien évidemment.

C’est sous cet angle qu’il faut également voir et comprendre la dégradation par l’agence Fitch de la France.

Je le dis et le re-dis. Tous ceux qui dépendent de la dépense publique, qu’ils soient retraités, bénéficiaires des minimas sociaux, chômeurs, peu importe sont en grand danger car il n’y aura pas le choix.

Essentiellement, la politique à mener pour éviter la faillite, ou les conséquences de la faillite sont assez similaires et dans tous les cas très désagréables pour ceux qui dépendent de l’argent de l’état.

Il faut donc que chacun puisse se préparer au mieux à la fin de cet état providence que l’on voit venir depuis des années.

Nous nous en approchons encore un peu plus.

Préparez-vous les amis.

Charles SANNAT

Source Le Figaro.fr ici

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