Nous parlons de “simulacre” parce que nous parlons de communication et que, dans cette guerre, c’est sur le terrain du simulacre qu’il faut se battre. Pour battre un simulacre en place, il faut un autre simulacre qui parviendra à le surmonter pour faire basculer la perception. A propos du ‘Kinzhal’ et du ‘Patriot’, – ou plutôt du ‘Kinzhal’ contre le ‘Patriot’, – c’est bien de “perception” que nous parle Andrew Korybko.
Il nous explique que l’‘Occident-collectif’ est collectivement pris à son propre piège d’avoir installé la perception que les ‘Patriot’ garantissaient une invulnérabilité à l’Ukraine, et par extension à tout cet ‘Ouest-collectif’ qui a choisi de confier sa sécurité aux armes des USA et à la soumission aux USA par soumission interposée... Pour cette raison, l’affrontement ‘Kinzhal’ contre le ‘Patriot’, le 16 mai au-dessus de Kiev, constituait un acte symbolique destiné à acter décisivement cette invulnérabilité, – alors que c’est le contraire qui a été symboliquement acté...
« Les ‘Patriot’ américains n'ont pas les capacités techniques de suivre et d'intercepter les projectiles hypersoniques, mais ils n'ont pas à en être gênés puisqu'il n'existe actuellement aucun système de défense aérienne au monde capable de le faire. Le problème de l'Occident est donc un problème de perception, puisque les médias ont fait de la publicité pour leur déploiement en Ukraine au point que le public s'attendait à ce que cette ancienne république soviétique devienne invulnérable aux frappes russes. »
Jeudi soir, Alexander Mercouris rapportait des rumeurs venues de Turquie, parlant d’un vent de panique secouant l’OTAN devant cette démonstration de la puissance et de l’efficacité de l’hypersonique. C’est évident au niveau opérationnel, hors de toute recherche de sources fiables dans une Mer des Sargasses où les algues seraient autant de mensonges visqueux, par cette folle séquence de tirs en continu de missiles pour une ardoise de $150 millions, ce qui fait cher le kilo de ‘Kinzhal’ raté. Nous écrivions le 17 mai :
« On peut se demander si l’incroyable rythme de tir des ‘Patriot’ (30 en 1-2 minutes) au cours de l’attaque de Kiev n’est pas la marque d’une certaine fièvre agrémentée d’une certaine panique devant la nécessité d’abattre un ‘Kinzhal’ et de venir à l’aide de leurs amis du Pentagone, leur garantissant en retour matériels, armements et chèques en blanc... »
Interrogé par ‘Sputnik.News’, Boris Rozhine, expert militaire au Centre de journalisme militaro-politique explique à propos de cette séquence l’aspect psychologique des servants des batteries de ‘Patriot’ devant l’attaque d’un missile hypersonique, qu’ils étaient censés pouvoir aisément détecter et détruire, notamment, selon les explications des sources officielles ukrainiennes discrètement confirmées par les services de communication du Pentagone et de Raytheon.
« “En fait, dans les images publiées par les blogueurs, on voit clairement qu'avant que le missile n'atteigne la zone de position du Patriot, l'équipage a apparemment remarqué que la cible n'était pas un objet quelconque à Kiev, mais lui-même. Un lancement massif de missiles a été effectué [par le ‘Patriot’], 32 missiles ont été tirés pour intercepter le Kinzhal, ils n'ont pas pu l’abattre, et en conséquence, le Kinzhal a atteint la cible”.
» L’expert militaire a noté que la presse occidentale a considéré le lancement massif du missile comme un signe de panique de la part de l'équipage du Patriot. En d'autres termes, ils ont décidé qu'en tirant tous les missiles en même temps, au moins l’un d’entre eux toucherait peut-être le Kinzhal. Hélas, tous leurs calculs se sont avérés faux.
» Cette situation a été interprétée d’une part comme le résultat d’une formation insuffisante des servants, s’il s’agit d’équipes ukrainiennes. D’autre part, si le complexe Patriot était exploité par des militaires étrangers, la situation serait encore pire pour l'Occident, car l’incapacité de l'équipage à intercepter le missile hypersonique aurait coûté la vie de plusieurs officiers ou instructeurs de l’OTAN [et mis encore plus en évidence les faiblesses du missile]
» Les images montrent que même un lancement massif de missiles est incapable d'arrêter le Kinzhal. Elles montrent que le Patriot est dépassé, selon l'expert militaire, qui a rappelé que l'Arabie saoudite avait précédemment soumis le système de défense aérienne américain à de vives critiques pour ne pas avoir respecté les spécifications énoncées. »
Ce qui nous semble extraordinaire, après tout, c’est combien le ‘Patriot’ a enchaîné, depuis son développement et sa mise en service, une suite ininterrompue d’échecs alors qu’on continue à en faire la référence évidente des capacités de défense antimissiles US, et même de l’Occident-collectif soi-même. Même Rozhine “reconnaît” l’excellence (?) du ‘Patriot’ dans les années 1980-2000 (« A cet égard, le Patriot reste très efficace contre les avions et les missiles des années 1980, 1990 et 2000 »).
Nous restons bien difficiles à convaincre. Nous avons publié et republié du matériel de communication à cet égard (encore, le 14 décembre 2022). Nous reprenons ici un extrait particulièrement révélateur d’un texte de ‘WSWS.org’, concernant les “exploits” du ‘Patriot’ durant l’un des principaux conflits où il figura, la première Guerre du Golfe de1990-1991. Les principaux acteurs de la chose sont le président Bush-père et le ministre israélien de la défense Moshe Arens, l’un des rares politiciens israéliens de tendance souverainiste, et l’un des très rares à défendre, dans les années 1980 et sans espoir, le choix du chasseur israélien ‘Lavi’ contre l’achat de F-16 américanistes.
Ici, on peut donc avoir un aperçu des performances de guerre du ‘Patriot’ il y a un tiers de siècle, déjà un temps du simulacre...
« Ces affirmations constituaient un élément essentiel de l'effort de propagande de Washington visant à donner l'impression d'un armement de précision de haute technologie qui garantirait une victoire rapide avec peu de pertes américaines, tout en limitant le nombre de victimes civiles irakiennes. Des milliards de dollars étaient en jeu pour Raytheon, l'entreprise qui fabriquait les Patriots, et, par extension, pour l'ensemble de l'industrie militaire dont l'économie américaine dépend fortement.
» Lors de briefings diffusés par toutes les chaînes de télévision américaines et la plupart des médias du monde entier, Schwarzkopf et d'autres commandants de la guerre du Golfe ont montré des séquences vidéo et des photographies aériennes vantant non seulement l'interception de tous les Scud, mais aussi le fait que les lanceurs mobiles de Scud avaient été mis en pièces avec une précision infaillible par des missiles guidés.
» Accompagné des médias, le premier président Bush s'est rendu sur le lieu de fabrication des missiles Patriot, l'usine Raytheon de Lexington, dans le Massachusetts, pour féliciter publiquement les employés présents. "C'est grâce aux patriotes ici présents que le Patriot a connu un tel succès", a-t-il déclaré.
» L'émission ‘The Fifth Estate’ [du réseau canadien CBC] montre clairement que lorsqu'il a fait cette déclaration, Bush savait qu'il s'agissait d'un mensonge. Juste avant son apparition à l'usine Raytheon, il avait reçu une visite urgente du ministre israélien de la Défense Moshe Arens, qui l’avait averti qu'Israël était sur le point d'entrer en guerre contre l'Irak parce que les missiles Patriot s’étaient révélés totalement inefficaces.
» Interrogé par ‘The Fifth Estate’, Arens a déclaré avoir dit à Bush que, dans le meilleur des cas, les Patriot avaient intercepté 20 % des Scud, un chiffre qui s'est vite avéré généreux. Bush voulait à tout prix prévenir la possibilité de l’entrée en guerre d’Israël, qui aurait pu enflammer tout le Moyen-Orient. Il fit appel à des responsables du Pentagone, dont le secrétaire à la défense Richard Cheney, qui insista sur le fait que l'armée américaine disposait des preuves fiables du taux de réussite “de 100%” du ‘Patriot’.
» Mais en vérité, à la fin de la guerre 39 missiles Scud irakiens avaient frappé le territoire israélien, tuant deux personnes et en blessant des centaines d'autres, malgré les tirs constants des batteries Patriot opérées par les États-Unis près de Tel Aviv. Les soldats américains ont également été victimes des contre-performances des Patriot. Dans l'incident le plus grave, 28 soldats ont été tués lorsqu'un missile Scud a frappé une caserne en Arabie Saoudite.
» En menant leur propre enquête, les Israéliens ont rapidement établi que les missiles Patriot n'avaient probablement pas réussi à abattre un seul Scud. Un examen plus approfondi des présentations de Schwarzkopf a permis d'établir que les lanceurs mobiles de Scud qu'il montrait en train d'être bombardés étaient en fait des camions-citernes de carburant ou d'eau.
» ‘The Fifth Estate’ a fait l’hypothèse que Bush n’était peut-être pas au courant de l'échec du Patriot. Arens lui-même a déclaré que Bush semblait stupéfait par ses commentaires. Pourtant, si Bush a semblé surpris, il a rapidement repris son sang-froid. Lors de sa visite très médiatisée au Raytheon, il n'a pas dérogé au scénario qu'il avait préparé, saluant les performances de la technologie militaire américaine. »
L’on voit ainsi que l’on se trouve en plein simulacre des capacités militaires US, qui ont pris cette voie depuis les années1980-1990, avec des programmes tels que notre ‘Patriot’, le F-35, les nouveaux porte-avions de la classe USS ‘Gerald R. Ford’, etc., en dissimulant des faiblesses fondamentales, propres à faire annuler le programme contre les intérêts du CMI. Ce qui est remarquable, c’est combien ces simulacres ont la peau dure et perdurent durant des décennies, enfermant les autorités et les forces dans des équipements faussaires, avec impossibilité dialectique d’en sortir et obligation opérationnelle d’affirmer le simulacre ; cela, jusqu’au jour où une circonstance de guerre, de véritable guerre, fait voler en éclats le simulacre en question, comme l’affrontement du ‘Kinzhal’ contre le ‘Patriot’.
Il est vrai que la puissance de la communication est si forte, à mesure de l’ampleur du simulacre dans la guerre en Ukraine, que toutes les fables ont été gonflées comme autant de grenouilles et que le ‘Patriot’ est devenu le seul et ultime protecteur, non seulement de l’Ukraine- zelenskistanaise, mais de l’Occident-collectif et de la civilisation elle-même, et voilà qu’il ne marche pas ! Les conséquences s’avèrent considérables, et nous passons, comme l’on dit aujourd’hui, “du virtuel au présentiel”.
'Kinzhal’ le dissuasifDéjà cité, Korybko développe son thème de la supériorité inarrêtable de l’hypersonique, bien au-delà du théâtre d’opération ukrainien-Kiev, pour le hausser à celui, suprême, de l’équilibre des forces stratégiques des deux superpuissances nucléaires. Bien entendu, c’est pour constater que la partie US/Occident-solidaire se trouve brutalement confrontée à une crise existentielle devant l’évidence qu’une défense solide face à la puissance stratégique de frappe de la Russie n’existe pas. Ainsi s’évaporent tous les rêves extraordinaires de “première frappe”, de “frappe de décapitation”, etc., que les plumitifs neocon entretiennent et développent depuis des décennies.
On attendait autre chose, à Bruxelles-Evere et à Washington D.C., de cette guerre en Ukraine ! Quelque chose de plus encourageant, sacrebleu ! On enrage de voir les Russes tranquillement, presque flegmatiquement, encaisser les énormes dividendes de communication des affrontements du 16 mai à Kiev !
« En d'autres termes, le Kremlin est convaincu que ses ‘Kinzhal’ atteindraient avec succès toutes leurs cibles dans le pire scénario d'une guerre conventionnelle entre l'OTAN et la Russie, ce qui signifie que la Russie pourrait en théorie détruire les capacités de seconde frappe nucléaire de l'Occident s'il effectuait une première frappe pour devancer celles de ses ennemis. L'exploit qu'elle a réalisé l'autre jour à Kiev en détruisant cinq lanceurs Patriot et un radar multifonctionnel a fait frémir les bellicistes de l'OTAN et leur a fait prendre conscience de ce à quoi ils sont confrontés. »
Et l’on imagine aussitôt les noirs desseins des Russes qui sembleraient vouloir installer une situation où ils pourraient prétendre priver l’Occident-collectif de leurs “rêves extraordinaires de ‘première frappe’, de ‘frappe de décapitation’”, du temps où les USA prétendaient dicter à l’Histoire la marche du temps et la puissances des événements. Korybko nous présente ainsi un bilan vertigineux que la bataille de Kiev de la nuit du 16 mai a éclairé des éclairs éblouissants marquant les départs en mode panique des ‘Patriot’, tentant d’arrête le ‘Kinzhal’, comme un aveugle sourd et muet tentant d’atteindre avec sa Kalachnikov un peu vieillotte un ennemi armé d’un canon de 155mm du type ‘Very-HIMARS’ doté d’une vision nocturne, tout cela dans une sombre pièce de la cave du troisième sous-sol, qui plus est privée d’électricité.
« Toute idée qu'ils auraient pu avoir d'essayer de “balkaniser” la Russie par des moyens militaires conventionnels en dernier recours après l'échec de leur guerre hybride sur le front ukrainien s'est instantanément évaporée depuis qu’ils ont réalisé que cela pourrait inciter le Kremlin à détruire l’Occident par autodéfense. Certes, certaines de leurs capacités de seconde frappe resteraient probablement intactes et pourraient donc être utilisées contre la Russie, mais le fait est que la Russie pourrait d'abord leur infliger des dommages inacceptables si elle était poussée à le faire.
» Malgré les affirmations contraires de nombreux influenceurs de la communauté des médias alternatifs, l'OTAN n’est pas “folle” au sens où ses dirigeants seraient prêts à se sacrifier si leur mort permettait le démembrement de la Russie. Comme toutes les élites, ils veulent vivre le plus longtemps possible, c'est pourquoi ils réfléchiront à deux fois avant de se laisser aller au fantasme néoconservateur de recourir à des moyens conventionnels pour “balkaniser” la grande puissance visée après l’échec de la guerre par procuration qu’ils sont en train de lui livrer par l’intermédiaire de l’Ukraine. »
On reconnaîtra dans ces perspectives l’idée que nous développons depuis plus d’un an de l’opérationnalité d’un nouvel échelon de la dissuasion avec les armes hypersoniques, voir notamment le 23 avril 2022, le 23 septembre 2022, le 10 décembre 2022, le 23 décembre 2022, après l’avoir affirmée il y a cinq ans , après les déclarations de Poutine, d’une façon théorique.
L’on précise aussitôt que, pour l’instant seuls les Russes disposent de cet avantage, les Chinois suivant de peu. Seuls les Russes ont bien compris la formidable puissance de cet avantage, ils l’ont structurée, ils l’ont faite entrer dans leurs plans. Il est très loin d’être évident qu’ils s’arrêtent là, histoire d’attendre que les USA, qui vont de déconvenue en déconvenue, viennent à leur hauteur, et les dépassent, comme il est convenable que les choses soient. Au contraire, certes, et dans le climat actuel beaucoup plus, les Russes, qui sont en industrie et en technologie de guerre, vont encore creuser cet avantage.
Il s’agit, non pas d’une étape de plus dans la course à l’affirmation stratégique, mais bien d’une révolution, d’une rupture complète, qui bouleverse les données de la dissuasion, qui ne fait plus dépendre cette dissuasion de l’arme nucléaire, etc. C’est ce qu’a révélé, pour les esprits attentifs qui veulent bien laisser leur simulacre habituel de côté, la bataille de Kiev du 16 mai, dans les éclairs du départ des missiles sol-air en folie et des grosses explosions des missiles d’attaque, entre Patriot’ et ‘Kinzhal’... Il y a de quoi affoler le bon peuple des experts otaniens.
Voilà la sorte de rumeurs venues de l’OTAN dont Mercouris nous entretenait jeudi soir... Pourtant, tout le monde ne mord pas à l’hameçon !
L’américanisme, dans sa bulle-simulacre...Nous vivons donc des événements extraordinaires mais ce ne sont pas encore les plus extraordinaire. Il suffit de lire cet extrait d’un texte de ‘ZeoHedge.com’. Cela se passe le 20 mai, lors d’une audition d’une sous-commission de la Commission des Services Armées de la Chambre (HASC), présidée par le républicain Doug Lamborn.
« En tant que président de la sous-commission, Lamborn a déclaré que sa principale priorité était les programmes hypersoniques du Pentagone. Le rythme de développement est “beaucoup trop lent” et il cherche à augmenter le financement dans le projet de loi sur la politique de défense, le National Defense Authorization Act, pour “différentes capacités et installations d'essai” afin d'accélérer les calendriers, a déclaré Lamborn.
» Outre les missiles hypersoniques offensifs, Lamborn a indiqué que sa commission ajoutait un texte demandant un calendrier “très actif” et solide pour la mise en place de systèmes de défense contre les missiles hypersoniques.
» Le Pentagone a confirmé le 9 mai que l'Ukraine avait récemment utilisé un système de missiles Patriot pour détruire un missile hypersonique russe, le Kinzhal.
» Toutefois, Lamborn a déclaré que le scénario ukrainien ne signifiait pas que les États-Unis pourraient faire la même chose contre un missile hypersonique chinois.
» “La Russie a l'habitude d'exagérer ses capacités. Il s'agissait peut-être d'une arme hypersonique primitive, c'est-à-dire d'une ancienne génération, qu'un Patriot serait tout à fait capable d'intercepter”, a-t-il déclaré. »
Mesure-t-on le degré d’ignorance d’un parlementaire de cette importance ? Informé par des généraux du même calibre, ignorance, importance, il ne fait que reprendre les informations de caniveau venues des fabulateurs zélenkistanais et approuvées par leurs sponsors neocon. Ainsi entend-on dans la vénérable enceinte des représentants du peuple questionnant les généraux chargés de veiller sur la sécurité du pays et de son peuple :
• La référence du ‘Kinzhal’ pseudo-abattu le 7 mai par la défense aérienne ukrainienne, véritable canard “primaire”, à propos duquel même les dirigeants zélenskistes se sont crêpés le chignon. Mais non, le Pentagone continue à laisser dire, et il ne nous étonnerait nullement que certains d’entre eux y croient.
• Cela est dit trois jours après la “bataille de Kiev” du 16 mai sur laquelle nous nous sommes étendus, à laquelle on ne prête aucune attention, si tant est qu’on soit au courant.
• Lamborn qualifie le ‘Kinzhal’ de “primitif”, sans doute parce que russe, et lui-même ignorant que les experts US en sont à l’âge de pierre pour ce qui est de l’hypersonique. Personne ne relève la chose, tout le monde sait que le Russe est “primitif”.
• Le ‘Kinzhal’, dit l’avisé Lamborn, est « d'une ancienne génération », et l’on se doute bien « qu'un Patriot serait tout à fait capable [de l’]intercepter ». On ignore même, et l’historique de la rupture, et la nature de cette rupture puisque l’hypersonique ne sort d’aucune base existante et, par conséquent, ne peut être ni ancien ni d’une “génération” dépassée. Est-ce bien utile de dire tout cela ?
Ce qui caractérise le simulacre en cours aujourd’hui, c’est son extraordinaire impudence, sa complète indifférence à ce qu’on nomme vérité-de-situation (quèsaco ? qu’estcékça ?).
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