Suite aux articles de la semaine passée, la tendance se confirme, mais elle reste invisible aux yeux du public, hormis les pancartes "A louer 25.000 m2 de bureaux aménageables ou divisibles" que vous pouvez voir partout en France, Belgique, Londres et ici bas à San Francisco :
Voici le constat du Wall Street: "Avant la pandémie, California
Street abritait certains des biens immobiliers commerciaux les plus
précieux au monde. Le corridor traverse le cœur du quartier financier
de la ville et est bordé de bureaux pour les banques et autres
entreprises qui alimentent l'économie technologique mondiale.
Un immeuble, une tour de verre et de pierre de 22 étages située au 350 California, valait environ 300 millions de dollars en 2019, selon les estimations des courtiers en immobilier de bureau. Cet immeuble est maintenant à vendre. Les courtiers en immobilier commercial estiment que les offres devraient tourner autour de 60 millions de dollars. Cela représente une chute de valeur de 80% en seulement 4 ans.
C'est ainsi que les choses sont devenues désespérées à San Francisco, une forme extrême d'un défi national. Presque toutes les grandes villes américaines luttent, dans une certaine mesure, avec une baisse de la fréquentation des travailleurs de bureau depuis que la pandémie a encouragé le travail à distance.
Aucun marché n'a été plus durement touché que San Francisco, pour des raisons telles que ses coûts élevés, sa dépendance à une industrie technologique rapidement passée au travail hybride, et des problèmes de qualité de vie tels que la criminalité et l'itinérance.
De nombreux locataires d'entreprise les plus importants de la ville, de Salesforce à la société mère de Facebook, Meta Platforms Inc., inondent le marché de l'espace à sous-louer plutôt que d'attendre l'expiration de leur bail. Le manque de travailleurs de bureau se fait sentir dans tout le quartier financier, entraînant des licenciements ou des fermetures de restaurants, de détaillants et d'autres petites entreprises."
Mais ce n'est pas qu'à San Francisco, évidemment, d'autant que celle-ci est plus touchée que les autres en raison de la criminalité croissante ("San Francisco Target puts entire department on lockdown amid shoplifting crisis" lire ici le NY Post) que la mairie de gauche ne veut pas gérer.
Donc, tous ces gens qui ont acheté des millions de m2 et qui se disaient que leur prêt sera payé par les loyers sont dans l'impasse totale et doivent soit vendre, soit se mettre en faillite, soit les deux lire ici le WSJ pour le croire.
C'est Subprimes 2.0 + Crise 2.0 version bureaux...
Et ce sont à 100% les banques prêteuses qui vont trinquer. Vous imaginez passer de 300 millions à 60 millions de dollars ???!!!
Un immeuble, une tour de verre et de pierre de 22 étages située au 350 California, valait environ 300 millions de dollars en 2019, selon les estimations des courtiers en immobilier de bureau. Cet immeuble est maintenant à vendre. Les courtiers en immobilier commercial estiment que les offres devraient tourner autour de 60 millions de dollars. Cela représente une chute de valeur de 80% en seulement 4 ans.
C'est ainsi que les choses sont devenues désespérées à San Francisco, une forme extrême d'un défi national. Presque toutes les grandes villes américaines luttent, dans une certaine mesure, avec une baisse de la fréquentation des travailleurs de bureau depuis que la pandémie a encouragé le travail à distance.
Aucun marché n'a été plus durement touché que San Francisco, pour des raisons telles que ses coûts élevés, sa dépendance à une industrie technologique rapidement passée au travail hybride, et des problèmes de qualité de vie tels que la criminalité et l'itinérance.
De nombreux locataires d'entreprise les plus importants de la ville, de Salesforce à la société mère de Facebook, Meta Platforms Inc., inondent le marché de l'espace à sous-louer plutôt que d'attendre l'expiration de leur bail. Le manque de travailleurs de bureau se fait sentir dans tout le quartier financier, entraînant des licenciements ou des fermetures de restaurants, de détaillants et d'autres petites entreprises."
Mais ce n'est pas qu'à San Francisco, évidemment, d'autant que celle-ci est plus touchée que les autres en raison de la criminalité croissante ("San Francisco Target puts entire department on lockdown amid shoplifting crisis" lire ici le NY Post) que la mairie de gauche ne veut pas gérer.
Donc, tous ces gens qui ont acheté des millions de m2 et qui se disaient que leur prêt sera payé par les loyers sont dans l'impasse totale et doivent soit vendre, soit se mettre en faillite, soit les deux lire ici le WSJ pour le croire.
C'est Subprimes 2.0 + Crise 2.0 version bureaux...
Et ce sont à 100% les banques prêteuses qui vont trinquer. Vous imaginez passer de 300 millions à 60 millions de dollars ???!!!
Même le New York Times s'en est alarmé, mais pour l'immobilier d'habitation:
"Les plus grands propriétaires fonciers de New York ont vécu des années fastes - bénéficiant d'une économie florissante dans une ville où les entreprises se bousculaient pour installer des bureaux et de taux d'intérêt bas qui soutenaient l'économie d'une industrie basée sur la dette.
Ces jours sont révolus: 3 ans après le début de la pandémie, des étages entiers d'immeubles de bureaux dans tout Manhattan ont été vidés par des locataires qui ont réduit leur empreinte et des employés qui travaillent depuis chez eux. (...) Plus des deux tiers de tous les prêts immobiliers commerciaux sont détenus par des banques de petite et moyenne taille, suscitant des inquiétudes selon lesquelles les banques régionales pourraient ne pas être en mesure de résister à une vague de défauts si les propriétaires fonciers ne peuvent pas rembourser les prêts.
Certains analystes prévoient un avenir sombre pour les centres-villes, comparant la crise à la lente agonie de nombreux centres commerciaux américains.
Dans le dernier aperçu du marché immobilier de bureaux le plus important du pays, le plus grand propriétaire foncier de bureaux de New York, SL Green Realty, a révélé que plus de ses propriétés ont perdu des locataires au cours des premiers mois de 2023. Sur ses 25 bâtiments, y compris certains des principaux immeubles de bureaux de la ville, 90,2 % de l'espace est occupé, contre 95,5 % au début de 2020.
Les conséquences vont bien au-delà des bilans des propriétaires fonciers de la ville, qui ont emprunté des milliards à des taux bas dans les années précédant la pandémie pour construire, acheter et moderniser des bureaux et attirer des locataires prestigieux tels que Meta et Apple dans la ville " lire ici le NYT pour vous en rendre compte.
Bref le ménage des deux crises 2.0 va être très intéressant ! Avec cette Revue de Presse vous êtes déjà prêts... Pour ceux qui ne la suivent pas l'addition sera salée...
"Les plus grands propriétaires fonciers de New York ont vécu des années fastes - bénéficiant d'une économie florissante dans une ville où les entreprises se bousculaient pour installer des bureaux et de taux d'intérêt bas qui soutenaient l'économie d'une industrie basée sur la dette.
Ces jours sont révolus: 3 ans après le début de la pandémie, des étages entiers d'immeubles de bureaux dans tout Manhattan ont été vidés par des locataires qui ont réduit leur empreinte et des employés qui travaillent depuis chez eux. (...) Plus des deux tiers de tous les prêts immobiliers commerciaux sont détenus par des banques de petite et moyenne taille, suscitant des inquiétudes selon lesquelles les banques régionales pourraient ne pas être en mesure de résister à une vague de défauts si les propriétaires fonciers ne peuvent pas rembourser les prêts.
Certains analystes prévoient un avenir sombre pour les centres-villes, comparant la crise à la lente agonie de nombreux centres commerciaux américains.
Dans le dernier aperçu du marché immobilier de bureaux le plus important du pays, le plus grand propriétaire foncier de bureaux de New York, SL Green Realty, a révélé que plus de ses propriétés ont perdu des locataires au cours des premiers mois de 2023. Sur ses 25 bâtiments, y compris certains des principaux immeubles de bureaux de la ville, 90,2 % de l'espace est occupé, contre 95,5 % au début de 2020.
Les conséquences vont bien au-delà des bilans des propriétaires fonciers de la ville, qui ont emprunté des milliards à des taux bas dans les années précédant la pandémie pour construire, acheter et moderniser des bureaux et attirer des locataires prestigieux tels que Meta et Apple dans la ville " lire ici le NYT pour vous en rendre compte.
Bref le ménage des deux crises 2.0 va être très intéressant ! Avec cette Revue de Presse vous êtes déjà prêts... Pour ceux qui ne la suivent pas l'addition sera salée...
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