En janvier dernier dans l’Essonne, quinze blessés étaient à déplorer lors d’une fête d’anniversaire à laquelle se sont incrustés une trentaine de jeunes venus agresser les convives. Ce mardi, trois d’entre eux ont été condamnés à trois ans de prison.
Dans la nuit du 22 janvier dernier, une soirée d’anniversaire a viré au cauchemar dans une salle des fêtes de Marcoussis (Essonne). Les convives fêtaient les 40 ans de l’un d’eux, avant qu’un groupe d’une trentaine de jeunes ne débarque et les agresse, relate Le Parisien.
C’est vers 2 h 30 que tout dégénère. Julien, qui fêtait ses 40 ans, raconte : « Tout se passait très bien. Un premier groupe est arrivé. On a essayé de désamorcer la situation. Un n’arrêtait pas de dire : on veut rentrer […]. Ils ont commencé à nous insulter. » Soudainement, ce mineur envoie une droite au frère de Julien. « J’ai pris le deuxième coup de poing, avoue-t-il. Et tout le groupe a couru vers nous pour nous agresser. »
Les convives, de tous âges, ne sont pas épargnés. Certains d’entre eux sont traînés au sol pour être isolés et frappés. Tandis que les enfants se réfugient dans les toilettes pour s’y enfermer, les adultes font barrage. « Ils ont tapé tous ceux qu’ils pouvaient. Notre obsession, c’était qu’ils ne rentrent pas dans la salle. »
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« C’était l’effroi, on s’est fait massacrer. Ce n’était pas une bagarre, on s’est juste fait agresser », se remémore Julien.
Quinze blessés sont à prendre en charge à l’arrivée des gendarmes et des secours. Fractures, nez cassés, arcades sourcilières ouvertes ; certains auront besoin de 15 jours d’incapacités totales de travail (ITT). Un enfant de cinq ans a été diagnostiqué pour un trouble du stress post-traumatique. « À mon fils de 11 ans, raconte Julien, quelqu’un lui a fait signe qu’il allait l’égorger. Il a vu des scènes très violentes, il a glissé dans une flaque de sang ».
Trois des agresseurs, âgés de 18 et 20 ans, ont été condamnés à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire et maintien en détention. Durant l’audience, deux d’entre eux minimisent les faits alors que le troisième nie totalement son implication. L’un a reconnu « gifle et petits coups de pied », l’autre dit avoir voulu défendre un ami, le dernier « tenté de séparer ».
Ils admettent tout de même : « ça a été trop loin ».
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