50 000 milliards de dollars pour faire quoi ?

Le secrétaire adjoint à l’énergie de Joe Biden, David Turk, a souligné l’absurdité de l’escroquerie climatique cette semaine lors d’une audition de la sous-commission des crédits du Sénat, lorsque le sénateur John Kennedy (Républicain) n’a pas pu obtenir de lui une réponse directe sur le coût de la neutralité carbone.

Au cours d’un échange tendu, Kennedy a tenté à plusieurs reprises d’obtenir de Turk une réponse directe sur le montant que les contribuables américains devront payer pour atteindre l’objectif de l’administration Biden de parvenir à la neutralité carbone des États-Unis d’ici 2050.

Lorsque Kennedy a demandé si certains des « experts » auxquels Turk s’était référé plus tôt avaient raison d’estimer à 50 000 milliards de dollars, Turk a hoché de la tête et a déclaré : « Cela va coûter des milliers de milliards de dollars, cela ne fait aucun doute ».

« Si nous dépensons 50 000 milliards de dollars pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 aux États-Unis d’Amérique, de combien cela va-t-il réduire les températures mondiales ? a répondu M. Kennedy. La conversation s’est poursuivie (transcription via le Daily Caller)

Turk : « Tous les pays du monde doivent agir ensemble. Nos émissions représentent environ 13 % des émissions mondiales à l’heure actuelle… »

Kennedy : « Oui, mais si vous pouviez répondre à ma question. Si nous dépensons 50 000 milliards de dollars pour atteindre la neutralité carbone aux États-Unis d’ici 2050, vous qui êtes le secrétaire adjoint à l’énergie, donnez-moi votre estimation de l’ampleur de la réduction des températures mondiales. »

Turk : « Tout d’abord, il s’agit d’un coût net. C’est ce que, euh, les avantages que nous avons en agissant ensemble et en réduisant tous ces coûts et ces avantages climatiques… »

Kennedy : « Permettez-moi de vous poser une question. Je ne suis peut-être pas très clair. Si nous dépensons 50 000 milliards de dollars pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 aux États-Unis, de combien cela va-t-il réduire les températures mondiales ?« 

Turk : « C’est un problème mondial, nous devons donc réduire nos émissions et nous devons tout faire pour, euh… »

Kennedy : « Dans quelle mesure faisons-nous notre part pour réduire les températures mondiales ? »

Turk : « Nous représentons 13% des émissions mondiales… »

Kennedy : « Vous n’en savez rien, n’est-ce pas ? Vous n’en savez rien, n’est-ce pas ? »

Complètement abasourdi, Turk déclare alors : « Dans mon for intérieur, il n’y a aucune chance que le monde se mobilise contre le changement climatique si les États-Unis ne prennent pas l’initiative.

Regardez (l’intégralité de l’échange ici) :

Comme l’écrit l’expert en énergie David Blackmon dans le Daily Caller ;

Et voilà. On demande aux Américains d’accepter le gavage d’un ensemble de politiques incroyablement radicales avec un prix sans précédent dans l’histoire mondiale pour atteindre un objectif de « neutralité carbone », dont les bénéfices sont si nébuleux, négligeables et entièrement dépendants des actions de coopération d’autres pays échappant au contrôle des États-Unis qu’ils ne peuvent être mesurés de manière fiable.

Au lieu de cela, les hauts responsables politiques qui imposent ces politiques nous disent que nous devrions simplement leur faire confiance parce qu’ils pensent que c’est la bonne chose à faire dans leur « cœur ».

C’est de la folie. Pour situer le contexte, 50 000 milliards de dollars représentent un montant supérieur au produit intérieur brut des États-Unis, de la Chine, de l’Inde, de l’Allemagne et du Japon réunis. C’est un chiffre qui dépasse largement le total de la dette nationale américaine. Il représente plus de 135 fois les 369 milliards de dollars de subventions aux énergies vertes prévues par la loi de l’année dernière sur la réduction de l’inflation (IRA), au nom orwellien.

Cela représente cinq nouvelles IRA chaque année pendant les 27 prochaines années. C’est de la folie.

De la folie, en effet.

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