Il y a quelques jours, un article du spécialiste militaire russe Victor Baranets est paru dans le journal Komsomolskaya Pravda, qui décrit comment l'armée russe a détruit un bunker souterrain secret près de Lviv, avec un missile Kinzhal. Ce bunker était un centre de commandement ukrainien et, étant à plus de 100 mètres sous terre, était considéré comme indestructible. Détail piquant : il y avait de nombreux officiers militaires de haut rang de divers pays de l'OTAN.
Globalbridge.ch a mené une enquête auprès de l'OTAN afin de savoir si des responsables de l'OTAN ont effectivement été tués là-bas. L'OTAN n'a pas répondu, même si aucune réponse est une réponse. La dernière partie de l'article de Victor Baranets est particulièrement remarquable.
Les États-Unis, le Royaume-Uni, la Pologne et d'autres pays de l'OTAN, préfèrent rester muets sur ce qui s'est passé près de Lviv, début mars. Lorsque les journalistes, ayant appris la terrible nouvelle, ont interrogé les généraux et les politiciens à ce sujet, la réponse a été soit "aucun commentaire", soit carrément "l'ignorance" de ce désastre. Mais le chat sort lentement du sac. Diverses sources de la presse occidentale et ukrainienne, ainsi que les médias sociaux, divulguent de plus en plus d'informations, dont les détails, correctement assemblés, créent un scénario crédible d'une tragédie pour l'OTAN et ses alliés.
Bunker des officiers de l'OTAN
Et le scénario ressemble à ça : près de Lviv, à une centaine de mètres de profondeur, se trouvait un poste de commandement de l'ancien district militaire des Carpates. Bien protégé et équipé de systèmes de communication modernes, ce lieu secret a séduit les généraux et colonels de l'OTAN lorsque, avec le début des opérations militaires des forces armées ukrainiennes dans le Donbass (2014), ils ont décidé de se rendre dans l'est de l'Ukraine, plus adapté pour les alliés que Kiev, afin d'élaborer avec eux des plans opérationnels. L'emplacement souterrain secret a également donné aux «conseillers» un sentiment de sécurité, même après que Moscou ait annoncé qu'il attaquerait des systèmes critiques au début de son opération militaire spéciale. Il s'agissait en fait d'un quartier général de commandement et de contrôle conjoint, dans lequel se trouvaient des représentants de l'OTAN, ainsi que des officiers du ministère ukrainien de la Défense et de l'état-major général des forces armées ukrainiennes. De plus, ce quartier général était très bien protégé par des systèmes anti-aériens, ce qui rendait l'endroit encore plus sûrs. D'autant plus qu'ils se croyaient totalement invulnérables sous une épaisseur de béton armé de plusieurs mètres.
Probablement à cause de ce sentiment de sécurité, la vigilance a été réduite, parfois, même en plein jour, des dizaines de voitures se tenaient devant l'entrée du quartier général souterrain, ce qui n'est pas passé inaperçu vu de l'espace et des services de renseignement. Début mars, l'état-major russe savait qu'un plan d'attaque des forces armées ukrainiennes contre les troupes russes était en cours d'élaboration dans ce bunker et à Kiev. Il ne restait donc qu'à déterminer le moment le plus favorable pour une attaque contre ce bunker de l'OTAN, et définir précisément les coordonnées du missile hypersonique. Il fallait calculer précisément l'heure de décollage des MiG-31 et des tirs sur la cible, sans pénétrer dans la zone de défense aérienne ennemie.
Les Kinzhal ont fait leur boulot
Pourquoi les Kinzhal ? Un tel bunker est invulnérable aux missiles conventionnels. Et
il était inutile d'y envoyer des bombardiers avec des bombes d'une
tonne et demie ou de cinq tonnes : les Ukrainiens auraient pu abattre les
avions avant qu'ils n'atteignent la cible. Un "Kinzhal" est tiré à une distance pouvant atteindre 2.000
kilomètres, avec une ogive de 500 kg. Il atteint sa cible à une vitesse de 10 à 15 fois la vitesse du son, et il n'existe pas de
système anti-aérien dans le monde qui puisse les intercepter. De
plus, le Kinzhal est une arme de haute précision, son écart par rapport à la cible est de l'ordre du mètre ! Le premier missile a percé le bunker sur plus de 100 mètres, suivi d'une deuxième missile. C'est un total d'une tonne d'explosifs qui a volatilisé le bunker.
« OTAN : catastrophe en Ukraine »
Aucun des résidents du bunker n'a survécu. Ils étaient plus de 200. Parmi eux, selon certains journalistes occidentaux, se trouvaient plusieurs généraux et officiers supérieurs américains. Il y avait aussi des Britanniques, des Polonais et des Ukrainiens parmi eux.
Pronews, un portail grec affilié au ministère de la Défense du pays, a affirmé que "des dizaines d'officiers étrangers ont été tués lors d'une attaque au missile hypersonique Kinzhal contre un centre de commandement et de communication conjoint Ukraine-OTAN". C'est « une catastrophe pour les forces de l'OTAN en Ukraine ».
Et ce n'est pas tout. Certains sites Web basés à Kiev ont relayé, qu'après l'accident, des représentants du ministère ukrainien de la Défense et de l'état-major ont été convoqués à l'ambassade des États-Unis, où ils ont été "réprimandés" pour la sécurité laxiste du centre de contrôle. Ils ont également reçu une liste des officiers supérieurs morts tués par les explosions et de ceux qui sont morts par asphyxie, qui sont toujours enterrés...
Des fuites sur les réseaux sociaux ukrainiens montrent que jusqu'à présent, seuls 40 corps ont été retrouvés dans les décombres du centre de commandement détruit. Le reste des morts gît toujours sous les décombres.
Informations officielles
Il convient également de noter que le 9 mars, le ministère russe de la Défense a publié une modeste déclaration sur sa chaîne officielle Telegram, selon laquelle l'armée russe a mené une "frappe de représailles" massive en réponse aux attentats terroristes du 2 mars dans la région de Briansk. organisé par le régime de Kiev. L'agence a souligné que le système de missiles hypersoniques Kinzhal avait été déployé.
Selon Nikolai Sorokin, directeur de l'Institut d'étude de la crise nationale, ces "représailles" ont eu d'autres conséquences. Il pense que la destruction du "centre de planification et de contrôle" a peut-être retardé la contre-offensive ukrainienne prévue. Il y a de bonnes raisons à cette hypothèse, car cette offensive a été reportée.
Mais pourquoi les capitales des pays de l'OTAN restent-elles silencieuses sur ce terrible drame ? Probablement parce qu'ils ont honte d'admettre avoir reçu une gifle de Moscou, ou parce que ce serait reconnaitre l'implication active des troupes de l'OTAN dans les hostilités contre la Russie.
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