La diversification woke (raciale, anatomique etc.) de sa poupée Barbie s’étant d’ores et déjà soldée par un recul de 9% du chiffre d’affaires, le groupe Mattel tente de se refaire en lançant sa Barbie trisomique.
Le wokisme étant une généralisation à l’ensemble de la culture des principes de base du socialisme, il est logique qu’il réagisse à l’échec exactement comme ce dernier : en doublant les doses de toutes les potions qui n’agissent pas. Les tabassages continueront jusqu’à ce que la morale s’améliore.
C’est là un progrès civilisationnel dont feu l’Empire inca nous avait montré la voie : quand les éviscérations rituelles de jeunes gens échouent à faire tomber la pluie, c’est qu’il faut éviscérer plus de jeunes gens.
La trisomie désirable comme objectif de plan quinquennal
Et si les fillettes un peu dodues, ou atteintes de strabisme, ne souhaitaient pas retrouver leurs imperfections dans cet enfant de leur imagination auquel la poupée donne corps ? Et s’il existait une normativité organique, indécrottable, de l’esprit humain par-delà les aléas de la biologie ? C’est une hypothèse de ce genre que le psychologue K. G. Jung avait résumée dans son concept d’archétype. Hypothèse naturellement intolérable pour l’Occident terminal, qui assimile l’égalité à l’absence de toute différence, et donc à l’autisme narcissique radical.
Comme toute théocratie dogmatique, l’Occident finissant va d’ailleurs pouvoir, désormais, s’économiser même la psychologie. Après tout, un rigorisme moral inflexible devrait suffire à y justifier la dictature des prêtres du wokisme.
Eux comptent bien, à l’avenir, expliquer aux fillettes – et pas seulement aux fillettes – de quoi elles ont réellement envie, sans même s’en rendre compte. Et faire leur bonheur malgré elles, au besoin par des méthodes « plus contraignantes » : on ne réforme pas l’humanité sans casser quelques rêves de fillettes réactionnaires.
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