Jack Teixeira
« Nous alimentons une guerre par procuration en Ukraine afin de défendre la liberté, notamment la liberté de censurer les opinions dissidentes sur notre guerre par procuration en Ukraine. » – Aron Maté
Combien de temps devrons-nous attendre avant que Volodymyr Zelensky n’ouvre une discothèque à Boca Raton ? C’est l’une des questions soulevées par les documents secrets de la CIA divulgués la semaine dernière, prétendument par un soldat des forces aériennes de la Garde nationale du Massachusetts âgé de 21 ans, Jack Teixeira. Comme il s’agit du grade le plus bas de toute l’armée américaine, on peut se demander comment Jack a pu mettre la main sur toutes ces informations embarrassantes, et ce qu’elles révèlent de la structure de commandement du Pentagone et de ses relations avec la « communauté » des services de renseignements.
Je suppose que notre cybersécurité n’est pas ce qu’elle est censée être. Mais notre effort de guerre en Ukraine ne l’est pas non plus. Oui, « notre » effort de guerre. Nous sommes engagé dans cette guerre de la queue au museau, avec tout ce qu’il faut pour la mener à bien. Nous l’avons commencée (en 2014, lorsque nous avons démarré les préparatifs), nous avons poussé les Russes à s’y engager de mauvais cœur, et maintenant nous sommes en train de la perdre. Pourquoi ? Parce que c’était une entreprise stupide dès le départ. Maintenant, il s’agit vraiment de savoir quelle sera la réaction psychotique de notre gouvernement lorsque les Russes rétabliront l’ordre sur place.
Rétablir l’ordre ? C’est bien cela. Je crois que c’est leur objectif. Notre pays est entré en Ukraine pour semer le trouble dans cette partie du monde, qui se trouve dans la sphère d’influence de la Russie depuis plus de trois cents ans, vous comprenez. Semer le désordre, c’est ce que nous faisons, avec généralement des conséquences très sanglantes et un mauvais résultat. À l’exception de notre étonnante victoire sur la Grenade, en 1983, notre pays a procédé de la sorte au cours des dernières décennies.
Le mystérieux régime de « Joe Biden », au cours de ses quelque deux années de service, s’est montré particulièrement habile à créer des fiascos. Vise-t-il la médaille d’or dans ce jeu ukrainien, c’est-à-dire la guerre nucléaire ? Les gens se posent sérieusement la question. Ou bien se passe-t-il autre chose ? Le blogueur et ex-agent de la CIA, Larry Johnson, affirme que la fuite a été faite dans un but précis, à savoir pousser « Joe Biden » hors de la Maison Blanche. Oui, l’État profond est à nouveau à l’œuvre. Parce qu’on ne peut plus faire confiance à « Joe Biden » pour prétendre qu’il est le chef de l’exécutif. (Peut-être qu’ils n’auraient pas dû l’installer dès le départ).
Larry nous rappelle également que, comme par hasard, un lanceur d’alerte de l’ère Obama nommé Mike McCormick, qui a accompagné la délégation du vice-président Joe Biden en Ukraine en 2014, s’est manifesté pour détailler les opérations d’escroquerie de la famille Biden dans ce pays, avec l’aide de Jake Sullivan, alors collaborateur (aujourd’hui conseiller à la sécurité nationale). C’est comme si quelqu’un était en train de préparer un dossier de mise en accusation, ou de démission. Selon une théorie vraiment farfelue qui circule, la vice-présidente actuelle Kamala Harris aurait été incitée à prendre le siège de Diane Feinstein au Sénat (DF, 89 ans, est très malade), et « Joe Biden » aurait ensuite nommé Barack Obama vice-président – BHO revenant à la Maison-Blanche lorsque « JB » en sortira (ou en sera sorti). Notez que le XXIIe amendement interdit seulement à une personne d’être « élue » président plus de deux fois. Aucune mention n’est faite de la nomination. Voilà un vrai casse-tête !
Le blogueur qui se présente sous le nom de « Sundance » sur l’excellent site Conservative Tree House a une autre théorie. Il écrit « The Leak Was the Op« (La fuite était l’opération), affirmant que son but était d’aider à faire adopter le « Restrict Act » (loi sur la restriction). Cette loi détestable, défendue par Mark Warner (D-VA), président de la commission des renseignements du Sénat, permettrait au gouvernement de censurer tout et n’importe quoi sur Internet, y compris les blogs, les commentaires sur les blogs et tous les sites Web en général, c’est-à-dire l’ensemble des médias alternatifs. Le sénateur Warner, vous vous en souvenez peut-être (si vous avez suivi cette histoire immensément embrouillée), a été l’un des principaux instigateurs du canular du RussiaGate. Quelle coïncidence !
Où tout cela va-t-il nous mener ? Je vais essayer de vous le dire. Puisque le désordre est à l’ordre du jour, sachez que les choses vont devenir non linéaires et chaotiques. De nombreux événements convergeront et s’entrechoqueront dans les semaines à venir. Quelle que soit la signification de l’affaire du lanceur d’alerte Mike McCormick, ce n’est qu’une couche supplémentaire sur l’oignon pourri de la corruption de la famille Biden, les millions de dollars qui affluent sur leurs comptes bancaires depuis toute la planète. Cette affaire de trahison est apparue au grand jour depuis trois ans. À lui seul, l’ordinateur portable de Hunter Biden regorge de preuves tangibles de délits que le système judiciaire fédéral s’est volontairement efforcé d’ignorer. La commission de surveillance de la Chambre des représentants, dirigée par James Comer, dispose d’une série de relevés bancaires de la famille Biden détaillant des centaines de transactions suspectes.
Les audiences de destitution peuvent commencer à tout moment. Il suffirait d’une majorité de 51% à la Chambre pour adopter un article de mise en accusation, ce qui équivaut à un acte d’accusation. Les auditions à elles seules pourraient être suffisamment préjudiciables pour obliger « Joe Biden » à démissionner. Si l’un des articles ou des chefs d’accusation est adopté, l’affaire passe au stade du procès devant le Sénat. Nous avons déjà vu comment cela fonctionne avec les procès de Trump. Compte tenu de la majorité Démocrate au Sénat, il pourrait être difficile d’obtenir un vote aux deux tiers pour obtenir une condamnation sur quoi que ce soit. Mais le mal serait déjà fait.
Entre-temps, nous assisterons probablement à l’effondrement de l’effort de guerre en Ukraine. Les récriminations devraient être énormes, avec des appels à la démission du général Milley et du secrétaire d’État à la défense Austin, pour commencer, et des remous au sein du commandement du Pentagone. Imaginez également la rage confuse des électeurs américains qui ont vu plus de 100 milliards de dollars dilapidés dans cette stupide mésaventure, y compris les quelque 300 millions de dollars que Zelensky s’est mis dans les poches.
Dans le même temps, il convient d’observer l’accélération rapide de l’abandon du dollar dans les règlements commerciaux mondiaux, car de nombreuses autres nations perdent confiance dans les États-Unis en perdition. Cela affectera bien sûr la valeur du dollar. La Réserve fédérale sera impuissante à en gérer les conséquences, et le problème s’aggravera considérablement si d’autres pays commencent à se débarrasser des bons et obligations du Trésor américain qu’ils détiennent. En bref, au moment où l’Ukraine est perdue et où le régime de « Joe Biden » s’effondre, nous sommes confrontés à une crise financière de grande ampleur combinée à une économie réelle qui s’effondre. Les choses ne bougent plus, y compris la nourriture.
Entre-temps, la question étrange des décès dus au vaccin Covid est portée à l’attention d’un public jusque-là réticent, qui se rend compte qu’il a été empoisonné par son propre gouvernement, désormais en proie à des convulsions inquiétantes. Tout cela montrera clairement que l’Amérique souffre d’un dangereux manque de leadership. Il ne s’agit pas d’une guerre civile. Il s’agit d’autre chose. Mais de quoi s’agit-il ?
James Howard Kunstler
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