Vendredi saint 2023 : le pape absent du "Chemin de croix" au Colisée était-ce vraiment à cause du froid ?
Bilan provisoire de l'opération rédemption
Le
christianisme sentimental nous a désarmés, nous livrant sans défense
aux mains de l'élite prédatrice qui utilise notre pacifisme ramolli pour
nous faire la guerre et nous réduire à l'état de sous êtres
socio-économiques.
Pendant que nous luttons pour survivre, l'élite est en guerre contre nous pour préserver ses privilèges. Elle nous a désarmés par le faux pacifisme chrétien. Le croyant chrétien ne comprend pas que son sauveur est venu apporter le glaive et non la paix. On l'a dressé à se soumettre aux autorités et il ne peut plus les considérer comme des exploiteurs sans se sentir coupable. Le chrétien ne veut pas ressentir de haine car son idéal est l'amour pour tous, en pardonnant aux puissants qui se font passer pour de bons pères de famille.
Nous avons été domestiqués. Nous avons été dressés à ramper et à nous soumettre aux caprices de l'élite, et lorsqu'un révolutionnaire pointe son glaive vers cette engeance, nous le maudissons, lui, le Caïn révolté, qui en toute justice, finira par le glaive.
C'est une chose difficile à comprendre : « pourquoi les moutons tondus et promis à l'abattoir défendent-ils leurs mauvais bergers ? » Parce que les bergers les ont dressés sur la base des valeurs dévoyées d'un christianisme sentimental et décadent. Pour les christianisés timorés, le mal est désormais virtuel. Il n'y a plus de mal, en dehors de leur imperfection morale. Il n'y a donc personne à combattre en dehors d'un Satan individuel subconscient. Le chrétien s'acharne contre lui-même, il se livre une guerre intérieure pour dominer ses mauvais penchants. Il ne voit pas que ses tendances, traits et comportements négatifs lui ont été implantés par la culture où il baigne depuis des siècles. Mais il est plus simple de se culpabiliser et de se stigmatiser soi-même que de se confronter aux agents de Satan.
On peut s'attaquer à soi-même avec acharnement et même cruauté car, finalement, c'est moins risqué que de lutter dignement contre un système qui nous réduit à l'esclavage. Le Chrétien est donc essentiellement un être sécuritaire qui peut certes mener un rude combat moral, sans jamais remettre en cause ceux qui l'ont réduit à l'état de sous-être. Pire encore, il se targue de cet état vil comme d'une occasion d'acquérir la sainteté par la vertu d'humilité. Fier de sa déchéance, il remercie ses exploiteurs d'avoir rabaissé son méchant orgueil. Le drame de l'homme moderne christianisé est qu'il ne croit plus au diable.
Le vieux Satan des Anciens est donc doublement déchu. Il n'est plus qu'une image virtuelle.
Puisque le Mal n'existe plus, on se soumet au pire, et on puise même dans cette acceptation de notre déchéance une fierté religieuse.
Le diable a disparu du monde visible et invisible, et nul n'ose dénoncer les scientifiques, les financiers et les politiques pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des démons incarnés. Ne sont-ils pas des humains, et ne faut-il pas pardonner ?
On entend les partisans de l'amour inconditionnel, qui seraient bien en peine d'aimer leur voisin de palier, nous conseiller l'amour de l'élite « reptilienne », ces pauvres créatures vampiriques !
Il est incorrect de haïr le Mal. C'est même pire que de tuer, car au moins la psychologie accordera les circonstances atténuantes au criminel. Puisque le mal est pardonné d'office, le Chrétien n'a plus d'adversaire contre lequel éprouver sa force de Bien. N'ayant plus d'adversaire, il n'a même plus besoin d'un dieu. Son Christ est donc venu pour crever une bulle. Il est venu pour rien, et c'est pourquoi les christianisés ne croient plus en rien.
S'ils implorent encore, malgré tout, un Christ à leur image, c'est pour qu'il descende sur terre leur procurer une vie tranquille dans la paix et l'abondance.
La cause de notre apathie face au diable et ses serviteurs s'appelle « manger ». Pour manger, on est prêt à se masquer la face devant les horreurs de la civilisation. La révolte nous entraînerait dans une remise en question si radicale qu'il ne serait plus possible de mener une existence tranquille. Or, la valeur suprême est l'arrêt du conflit, la paix flasque des ventres repus. C'est pourquoi la lucidité sur le monde est réservée aux âmes guerrières, et qu'elle fait peur aux âmes sécuritaires. Ils craignent la vérité et la fuient par mille dispersions.
Toutefois, on sait que la révolte primaire qui consiste à lever le poing vers les principautés, les trônes et les dominations, est vaine. Les révolutionnaires dialectiques sont les agents de l'élite qui finance les révolutions. Il ne peut rien advenir de noble à partir du bas.
La révolte spontanée de la masse n'a jamais existé. La révolution est manœuvrée par des lobbies occultes et bancaires. Les masses ne désirent que du pain et des jeux: la justice sociale.
Le Chrétien moderne est identifié à la masse. Il a même fini par croire que son Christ n'est venu sur la terre que pour apporter le confort et la sécurité, la libération sociale.
Du pain et la paix, voilà le programme transcendant du Chrétien de base, qu'il soit catholique ou membre d'une secte évangélique.
En ce qui concerne le Chrétien plus spirituel, aspirant à l'amour, son idéal se réduit à établir sur la terre une parodie du royaume céleste en caricaturant un amour divin, ravalé au niveau de l'humanisme. C'est le résultat de 18 siècles de faux christianisme.
Nous sommes au fond de la décadence. La faute n'en incombe pas au christianisme car, parmi les Chrétiens, peu en connaissent le sens mystérieux.
On ignore que cette religion surnaturelle est la plus grande opération guerrière de tous les temps. Elle est la lente pénétration d'un feu céleste dans l'eau passive du monde. Cette pénétration a commencé pendant la préhistoire, à travers les révélations spirituelles de l'Antiquité.
Le grand être lumineux que les rishis de l'Inde védique voyaient venir lorsqu'ils regardaient le soleil, c'est le Christ. Au fil de trente trois émanations, s'étalant sur des dizaines de milliers d'années, cet être a touché le plan physique au temps du Golgotha. Alors, le christianisme historique est né, sans que son sens profond ne soit révélé jusqu'à aujourd'hui à cause de la récupération religieuse luciférienne.
En effet, lorsque le grand esprit solaire émane sur la terre, les puissances terrestres captent le reflet de sa manifestation secrète et ils en font une copie qui devient une religion de masse. C'est le christianisme que nous connaissons. Ses valeurs sont absorbées dans l'ordre de la sagesse luciférienne. Toutes les religions émanant de l'esprit solaire ont été ainsi récupérées. Le Christ est un esprit étranger au monde, et le monde ne l'a pas connu et ne peut pas le reconnaître.
Le monde peut seulement projeter sur le Christ les valeurs terrestres les plus hautes qui sont les valeurs civilisatrices de Lucifer, le porteur de lumière. C'est pourquoi le christianisme vulgaire est une religion luciférienne, sans doute plus élevée que d'autres à cause de son idéal de sacrifice rédempteur, mais qui devait inévitablement déchoir en humanisme et en sentimentalité, c'est-à-dire en une doctrine mondaine, inversion et trahison de son impulsion originelle.
Le christianisme n'existe pas encore. Nous n'en connaissons que l'ombre terrestre, car la lumière de Lucifer est l'ombre de la lumière surnaturelle.
La question est : l'Opération Rédemption a t-elle porté ses fruits, et à quoi va t-elle aboutir ? La suite au prochain épisode d'Armaguedon.
Pendant que nous luttons pour survivre, l'élite est en guerre contre nous pour préserver ses privilèges. Elle nous a désarmés par le faux pacifisme chrétien. Le croyant chrétien ne comprend pas que son sauveur est venu apporter le glaive et non la paix. On l'a dressé à se soumettre aux autorités et il ne peut plus les considérer comme des exploiteurs sans se sentir coupable. Le chrétien ne veut pas ressentir de haine car son idéal est l'amour pour tous, en pardonnant aux puissants qui se font passer pour de bons pères de famille.
Nous avons été domestiqués. Nous avons été dressés à ramper et à nous soumettre aux caprices de l'élite, et lorsqu'un révolutionnaire pointe son glaive vers cette engeance, nous le maudissons, lui, le Caïn révolté, qui en toute justice, finira par le glaive.
C'est une chose difficile à comprendre : « pourquoi les moutons tondus et promis à l'abattoir défendent-ils leurs mauvais bergers ? » Parce que les bergers les ont dressés sur la base des valeurs dévoyées d'un christianisme sentimental et décadent. Pour les christianisés timorés, le mal est désormais virtuel. Il n'y a plus de mal, en dehors de leur imperfection morale. Il n'y a donc personne à combattre en dehors d'un Satan individuel subconscient. Le chrétien s'acharne contre lui-même, il se livre une guerre intérieure pour dominer ses mauvais penchants. Il ne voit pas que ses tendances, traits et comportements négatifs lui ont été implantés par la culture où il baigne depuis des siècles. Mais il est plus simple de se culpabiliser et de se stigmatiser soi-même que de se confronter aux agents de Satan.
On peut s'attaquer à soi-même avec acharnement et même cruauté car, finalement, c'est moins risqué que de lutter dignement contre un système qui nous réduit à l'esclavage. Le Chrétien est donc essentiellement un être sécuritaire qui peut certes mener un rude combat moral, sans jamais remettre en cause ceux qui l'ont réduit à l'état de sous-être. Pire encore, il se targue de cet état vil comme d'une occasion d'acquérir la sainteté par la vertu d'humilité. Fier de sa déchéance, il remercie ses exploiteurs d'avoir rabaissé son méchant orgueil. Le drame de l'homme moderne christianisé est qu'il ne croit plus au diable.
Le vieux Satan des Anciens est donc doublement déchu. Il n'est plus qu'une image virtuelle.
Puisque le Mal n'existe plus, on se soumet au pire, et on puise même dans cette acceptation de notre déchéance une fierté religieuse.
Le diable a disparu du monde visible et invisible, et nul n'ose dénoncer les scientifiques, les financiers et les politiques pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des démons incarnés. Ne sont-ils pas des humains, et ne faut-il pas pardonner ?
On entend les partisans de l'amour inconditionnel, qui seraient bien en peine d'aimer leur voisin de palier, nous conseiller l'amour de l'élite « reptilienne », ces pauvres créatures vampiriques !
Il est incorrect de haïr le Mal. C'est même pire que de tuer, car au moins la psychologie accordera les circonstances atténuantes au criminel. Puisque le mal est pardonné d'office, le Chrétien n'a plus d'adversaire contre lequel éprouver sa force de Bien. N'ayant plus d'adversaire, il n'a même plus besoin d'un dieu. Son Christ est donc venu pour crever une bulle. Il est venu pour rien, et c'est pourquoi les christianisés ne croient plus en rien.
S'ils implorent encore, malgré tout, un Christ à leur image, c'est pour qu'il descende sur terre leur procurer une vie tranquille dans la paix et l'abondance.
La cause de notre apathie face au diable et ses serviteurs s'appelle « manger ». Pour manger, on est prêt à se masquer la face devant les horreurs de la civilisation. La révolte nous entraînerait dans une remise en question si radicale qu'il ne serait plus possible de mener une existence tranquille. Or, la valeur suprême est l'arrêt du conflit, la paix flasque des ventres repus. C'est pourquoi la lucidité sur le monde est réservée aux âmes guerrières, et qu'elle fait peur aux âmes sécuritaires. Ils craignent la vérité et la fuient par mille dispersions.
Toutefois, on sait que la révolte primaire qui consiste à lever le poing vers les principautés, les trônes et les dominations, est vaine. Les révolutionnaires dialectiques sont les agents de l'élite qui finance les révolutions. Il ne peut rien advenir de noble à partir du bas.
La révolte spontanée de la masse n'a jamais existé. La révolution est manœuvrée par des lobbies occultes et bancaires. Les masses ne désirent que du pain et des jeux: la justice sociale.
Le Chrétien moderne est identifié à la masse. Il a même fini par croire que son Christ n'est venu sur la terre que pour apporter le confort et la sécurité, la libération sociale.
Du pain et la paix, voilà le programme transcendant du Chrétien de base, qu'il soit catholique ou membre d'une secte évangélique.
En ce qui concerne le Chrétien plus spirituel, aspirant à l'amour, son idéal se réduit à établir sur la terre une parodie du royaume céleste en caricaturant un amour divin, ravalé au niveau de l'humanisme. C'est le résultat de 18 siècles de faux christianisme.
Nous sommes au fond de la décadence. La faute n'en incombe pas au christianisme car, parmi les Chrétiens, peu en connaissent le sens mystérieux.
On ignore que cette religion surnaturelle est la plus grande opération guerrière de tous les temps. Elle est la lente pénétration d'un feu céleste dans l'eau passive du monde. Cette pénétration a commencé pendant la préhistoire, à travers les révélations spirituelles de l'Antiquité.
Le grand être lumineux que les rishis de l'Inde védique voyaient venir lorsqu'ils regardaient le soleil, c'est le Christ. Au fil de trente trois émanations, s'étalant sur des dizaines de milliers d'années, cet être a touché le plan physique au temps du Golgotha. Alors, le christianisme historique est né, sans que son sens profond ne soit révélé jusqu'à aujourd'hui à cause de la récupération religieuse luciférienne.
En effet, lorsque le grand esprit solaire émane sur la terre, les puissances terrestres captent le reflet de sa manifestation secrète et ils en font une copie qui devient une religion de masse. C'est le christianisme que nous connaissons. Ses valeurs sont absorbées dans l'ordre de la sagesse luciférienne. Toutes les religions émanant de l'esprit solaire ont été ainsi récupérées. Le Christ est un esprit étranger au monde, et le monde ne l'a pas connu et ne peut pas le reconnaître.
Le monde peut seulement projeter sur le Christ les valeurs terrestres les plus hautes qui sont les valeurs civilisatrices de Lucifer, le porteur de lumière. C'est pourquoi le christianisme vulgaire est une religion luciférienne, sans doute plus élevée que d'autres à cause de son idéal de sacrifice rédempteur, mais qui devait inévitablement déchoir en humanisme et en sentimentalité, c'est-à-dire en une doctrine mondaine, inversion et trahison de son impulsion originelle.
Le christianisme n'existe pas encore. Nous n'en connaissons que l'ombre terrestre, car la lumière de Lucifer est l'ombre de la lumière surnaturelle.
La question est : l'Opération Rédemption a t-elle porté ses fruits, et à quoi va t-elle aboutir ? La suite au prochain épisode d'Armaguedon.
Joël Labruyère
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