Amélie Menu, journaliste chez Omega, partage son parcours personnel en tant qu’ancienne activiste féministe. Elle explique comment elle a vécu intensément son féminisme avant de réaliser que cela ne lui avait apporté que des traumatismes et de la tristesse.
Dans la vidéo ci-dessous, celle qui est aujourd’hui journaliste chez Omega rappelle qu’elle a été féministe pendant près de dix ans. Loin d’adopter une idéologie pour se parer de bonnes valeurs, elle vivait intensément son féminisme en adoptant des comportements très masculins comme se raser la tête, avoir des poils, draguer les hommes activement dans la rue et pratiquer des sports de combat pour être forte sur le terrain des hommes.Cependant, à l’âge de 29 ans, elle a réalisé qu’elle ne générait aucun désir chez les hommes, malgré son désir d’avoir une famille et des enfants. Elle a également vécu le polyamour : “J’ai vécu le polyamour aussi pendant dix ans et je me suis rendue compte à quel point ça m’a un peu bousillé”. Elle a alors compris que les belles promesses du féminisme ne lui avaient apporté que des traumatismes et de la tristesse : “j’ai toujours eu un intérêt pour le maquillage, mais par activisme, je m’obligeais à ne pas me maquiller. Et en fait, j’arrive à 30 ans et je me prends une baffe stratosphérique. Parce que le plan que j’avais, c’était d’avoir une famille, des enfants. Mais j’ai rien.” Amélie Menu a finalement réalisé qu’elle avait mis de côté ses propres désirs pour s’adapter à une idéologie.
L’ancienne féministe évoquera aussi sa dépression post-avortement : “Il faut aussi savoir que j’ai avorté quand j’avais 23 ans et j’ai mis deux ans et demi, voire trois ans à m’en remettre. J’ai grandi dans les milieux féministes et on me disait : ‘Oui, tu es enceinte, prends des médocs, va à l’hôpital, demain c’est fini ! C’est ton corps, ton choix.’ Et en fait je n’avais pas du tout compris l’implication physique et émotionnelle.”
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