On ne sait pas encore très bien à qui profite le krach bancaire
actuellement en cours outre-Atlantique, ni jusqu’où il peut s’étendre –
mais on sait déjà d’où il est parti, et ce que cela signifie pour
l’avenir du Great Reset de Klaus Schwab, et de sa fumeuse théorie de la
« 4e Révolution Industrielle ».
A force qu’on se gargarise dans toutes les facultés d’économie du monde des idées (au demeurant, intéressantes) de l’allemand Schumpeter – et notamment de sa destruction créatrice –, il était fatal que, tôt ou tard, un charlatan vienne s’en emparer pour leur faire dire ce que Schumpeter n’a jamais dit – en transformant sa théorie en un plan d’abolition du capitalisme.
C’est Klaus Schwab, arpète de H. Kissinger, qui s’y est collé, surfant sur l’idolâtrie occidentale de la technologie, avec son bla-bla de la 4e Révolution Industrielle : l’économie futuriste qui, au lieu de satisfaire les besoins de l’humanité (comme la si surannée « économie carbone »), les transforme – un peu comme la collectivisation stalinienne avait transformé les besoins de si nombreux paysans soviétiques, en les transformant en cadavres soviétiques.
SVB : ci-gît Davos
Or, curieusement, en-dehors de pays pré-soviétisés comme la France – où l’État, représentant plus de 50% du PIB, décide à notre place de ce dont nous avons besoin – cette économie New Age – symbolisée par cette Silicon Valley de Bill Gates dont feu SVB était la banque of choice – ne trouve pas vraiment preneur : pays assez différents en termes de régime politique et d’alignement géopolitique, la Chine populaire et l’Indonésie, en plein Great Reset, investissent massivement… dans des centrales au charbon.
Du coup, la classe capitaliste occidentale, victime d’une illusion religieuse New Age, a finalement réussi à faire pire que les Princes rouges en termes d’allocation erronée du capital.
Voilà ce qu’on fait à présent mine de découvrir, pendant que divers hauts-lieux des finances US (incluant la Fed et la JP Morgan) expriment des doutes de moins en moins feutrés concernant le projet des crypto-monnaies de banque centrale et celui des objectifs ESG (système « vert et inclusif » de taxation dissimulée des entreprises insuffisamment soumises au Politburo de Davos), sans lesquels le Great Reset va bientôt se résumer à un simple projet de fliquage à la chinoise des sans-dents occidentaux. Tout ça pour ça.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/03/13/svb-faillite-dune-banque-ou-du-schwabisme-par-modeste-schwartz/
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