Depuis 1997, les transporteurs routiers doivent embaucher un jeune pour un départ en préretraite, sous peine de pénalités. Un dispositif délicat dans le contexte de manque de candidats. (Laurent GRANDGUILLOT/REA)
L'Etat a promis d'apporter pendant sept ans sa quote-part au dispositif de fin d'activité anticipée des conducteurs routiers, soit 150 millions par an. Le décalage de deux ans de ce régime spécial et ses modalités pratiques doivent encore être négociés.
Ignorant certains mots d'ordre, les transporteurs routiers ne se sont pas mis massivement en travers des grands axes routiers depuis le début du conflit reconductible du 7 mars. Mais un sujet est dans toutes les têtes des professionnels, salariés comme patrons d'entreprises, et ne sera pas réglé avant plusieurs mois : celui de l'avenir du « congé de fin d'activité » (CFA), qui sera forcément corrélé au dossier national de la réforme des retraites. Une sorte de « régime spécial » propre aux poids lourds.
Discrètement, le gouvernement a donné des premières garanties aux conducteurs français (la grande majorité des routiers circulant sur les axes nationaux, issus d'autres pays dont les pays baltes, n'est pas concernée par le débat). Mais beaucoup de choses restent à régler d'ici à l'été pour assurer l'avenir de ce dispositif fragile, selon les parties prenantes.
Denis Fainsilber
Discrètement, le gouvernement a donné des premières garanties aux conducteurs français (la grande majorité des routiers circulant sur les axes nationaux, issus d'autres pays dont les pays baltes, n'est pas concernée par le débat). Mais beaucoup de choses restent à régler d'ici à l'été pour assurer l'avenir de ce dispositif fragile, selon les parties prenantes.
Denis Fainsilber
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