Pfizer ne lâche rien. Mis sous pression, depuis deux ans, par les citoyens européens qui lui demandent de dévoiler le contenu des contrats de vaccins signés avec la Commission Européenne, le laboratoire américain ne compte pas céder et fait bloc pour empêcher que ces contrats de plusieurs milliards de dollars ne soient rendus publics. Ni en Europe, ni ailleurs.
C’est en tout cas la révélation faite, ce 25 mars, par le média Western Standard qui nous apprend que des députés canadiens qui avaient exigé que les contrats de vaccins signés avec Pfizer soient publiés ont été déboutés par le laboratoire américain qui s’y oppose fermement.
Et ce n’est pas tout. Pfizer impose ses conditions. En effet, à en croire la source, le laboratoire américain a décidé de ne rendre public ces infos que dans le cas suivant : réunion secrète avec le comité des Comptes Publics durant laquelle l’usage de téléphones, de caméras et de bloc-notes sera strictement interdit.
S’adressant au gouvernement canadien, la présidente du groupe Pfizer au Canada, Najah Sampson, prévient. « La publication de nos contrats confidentiels relèverait d’un usage extraordinaire de l’autorité. Nous vous prions de bien vouloir prendre en compte notre position avant de créer une situation qui pourrait avoir des conséquences imprévues sur l’image du Canada. Ceci enverrait un message très fort aux partenaires économiques et aux entreprises qui cherchent à investir dans ce pays que la protection des contrats confidentiels négociés de bonne foi avec le gouvernement fédéral canadien peut être violée à tout moment », avertit-elle.
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