12 mars 2023

Lettre à la revue indépendante Prescrire

La presse médicale en langue française continue à soutenir la politique covidiste du gouvernement français. Exemple de l’ampleur de la compromission de la revue indépendante Prescrire.

Le 16 février 2022

Objet : Prescrire, la tartufferie d’une revue indépendante qui ne savait compter ni les morts ni les malades.

Cher Prescrire,

Dans votre numéro de janvier 2023, vous avez rédigé une synthèse1 du rapport définitif de l’enquête conjointe de l’IGAS et de l’IGESR sur l’IHU de Marseille et ses protocoles contre l’infection à Sars-CoV-2. C’était l’occasion de rappeler qu’il n’y avait décidément aucun traitement, selon vous, contre cette terrible infection, légitimant par là-même l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle de l’ARNm à nucléoside modifié de la protéine spike du Sars-CoV-2.

Tout d’abord, je souhaiterais comprendre la pertinence de revenir une nouvelle fois sur l’hydroxychloroquine, alors que, déjà, le « 26e rapport [du centre de pharmacovigilance de Dijon] ne modifie pas les conclusions des précédents rapports »2. D’autant plus que depuis janvier 2020, seuls 315 effets indésirables ont été signalés en France suite à la prise d’hydroxychloroquine seule ou en association avec d’autres médicaments.

A titre de comparaison, l’ANSM a recueilli 189 438 cas déclarés, dont 47 359 cas graves3 suite aux injections d’ARNm à nucléoside modifié de la protéine spike du Sars-CoV-2, entre le 27/12/2020 et le 15/12/2022. Le nombre faramineux de ces effets ne constitue-t-il pas un sujet d’une ampleur bien plus gigantesque à étudier ? Qu’en pensez-vous ?

Il est également ahurissant de noter que le ministère de la santé ne reconnaisse aucun de ces décès. La Commission d’accès aux documents administratifs signale4, en effet, dans un avis en date du 22/09/2022, que ce ministère n’a pas connaissance du statut vaccinal des personnes décédées et/ou hospitalisées depuis décembre 2020. Pourquoi donc le gouvernement n’est-il pas intéressé de connaître le statut « vaccinal » des personnes une fois décédées ? Ce diagnostic facile à recueillir sans biais et indispensable à toute expérimentation humaine de qualité ne serait-il vraiment plus disponible tout à coup ?

Ces dissimulations fourniraient-elles un « motif à poursuite pénale »5 ? Pourtant, durant la campagne des injections, le statut « vaccinal » était nécessaire en permanence pour obtenir le fameux sésame indispensable à la vie en société ? Et le prétendu vaccin, censé garantir la survie à des formes graves, promettait aussi d’éviter la mort, elle-même inimaginable après injection.

Au fait, pourquoi ce silence sur ce sujet ? Dites-vous vraiment la vérité, toute la vérité, rien que la vérité quand vous signalez en couverture que votre revue est « financée par les abonnés, sans publicité ni subvention, sans sponsor ni actionnaire » ? J’ai des raisons d’en douter, au vu de votre soutien sans réserve, depuis plus de 2 ans, à la politique dictée à l’État français par des cabinets de conseil privés en contradiction avec les pratiques élémentaires de la médecine et de la pharmacie.

A moins que l’indépendance pécuniaire ne garantisse en rien l’indépendance éditoriale ?

Quelle ironie d’intituler cet article sur la prise en charge à l’IHU de Marseille « Hydroxychloroquine, de gré ou de force » , alors que de nombreux Français ont reçu l’inoculât à ARNm à la suite d’un chantage organisé au niveau national et formulé fermement le 12 juillet 2021. Auriez-vous oublié que beaucoup de Français ne sont allés subir cette inoculation expérimentale qu’après avoir été menacés de mort sociale et économique6 ?

Je suis vraiment impatiente de savoir ce que vous pensez du fait d’imposer par le chantage un produit expérimental à des millions de Français. Certains l’ont fait sans consentement libre et éclairé et beaucoup n’ont pas eu d’information claire, loyale et appropriée dans des centres d’inoculation à la chaîne.

Ces personnes ont-elles eu le temps nécessaire pour lire et réaliser, en signant le formulaire, qu’elles participaient à une expérimentation humaine, qu’elles devaient être consentantes pour y participer et qu’elles pouvaient, sans risque, retirer leur consentement à tout moment ? Avant l’inoculation expérimentale, ont-elles eu l’occasion et le temps de consulter la liste des effets indésirables potentiels qu’elles risquaient ? Ces personnes ont-elles été suivies régulièrement dans le cadre de cette recherche clinique ?

Si toutes ces conditions et bien d’autres n’ont pas été respectées, pensez-vous qu’il y aurait alors « un motif à poursuite pénale »7 des inoculateurs, du personnel administratif et des hommes politiques ayant organisé cette expérimentation sauvage ?

J’espère que vous publierez également un article intitulé « ARNm de gré ou de force » . Je pense qu’un tel article serait d’actualité puisqu’il reste encore des dizaines de milliers de professionnels de santé, d’agents hospitaliers, de pompiers et d’autres corps de métier qui sont interdits d’exercer et privés de rémunération tant qu’ils n’auront pas reçu l’inoculât à ARNm, conformément à la loi du 5 août 2021.

Comment avez-vous pu, en 2021, sans aucun recul sur la nouvelle technologie expérimentale de l’ARNm à nucléoside modifié de la protéine spike du Sars-CoV-2, décerner aux produits Comirnaty et Spikevax, concoctés officiellement en quelques mois, une « Pilule d’or » en l’honneur de leur apport thérapeutique significatif ? Allez-vous reconsidérer votre position au vu des dizaines de milliers de réserves que j’ai pris la peine de vous indiquer8 ?

J’ai actuellement un peu de temps devant moi pour analyser vos articles en lien avec l’épidémie de Sars-CoV-2. En tant que lectrice et ancienne abonnée, et dans la mesure de mes capacités de dermatologue non universitaire, je vous enverrai donc, d’ici quelques mois, une synthèse de mes remarques sur votre méthodologie et les contradictions qui en découlent. Je vous invite, pour le moment, à accepter quelques critiques sur votre empressement suspect à encourager l’inoculation d’ARNm aux femmes enceintes9. Seriez-vous donc en faveur de la disparition du groupe témoin ?

Par ailleurs, j’ai hâte de lire vos éclaircissements sur la pertinence des injections hors AMM du clonazepam ayant vraisemblablement entraîné la mort, en mars et avril 2020, de personnes institutionnalisées dyspnéiques « susceptibles d’être infectées par le Sars-CoV-2 » .

Dans l’attente de vos réponses, je vous prie d’agréer, cher Prescrire, l’assurance de mes sincères salutations.

Docteur Zineb Deheb

  1. « Hydroxychloroquine, de gré ou de force » , dans la revue Prescrire de Janvier 2023, Tome 43, N° 471. 
  2. Consulter le «Bilan des effets indésirables transmis par le centres régionaux de pharmacovigilance chez les patients pris en charge dans le contexte d’une infection à SARS-CoV2 et des cas de mésusages en ambulatoire – CRPV Dijon – Rapport n°26 » (04/07/2022) sur la page de l’ANSM 
  3. Consulter la synthèse des résultats et les faits marquants sur le site de l’ANSM
  4. Avis n°202225084 du 22/09/2022 de la commission d’accès aux documents administratifs à la suite de la demande de Maître Martine Baheux, conseil de Monsieur Laurent TOUBIANA, docteur au sein de l’INSERM 
  5. « Hydroxychloroquine, de gré ou de force » , dans la revue Prescrire de Janvier 2023, Tome 43, N° 471. 
  6. Exemple : 640 000 personnes parmi les 30-39 ans se sont fait inoculer l’ARNm au 29/04/2021. Le passeport sanitaire limité alors aux grands rassemblements incite un peu moins de 4 millions de personnes à aller se faire inoculer. Ce n’est qu’à partir de l’annonce de l’instauration du passeport sanitaire le 12/07/2021, que l’inoculation d’ARNm reprend vraiment dans cette population. 
  7. « Hydroxychloroquine, de gré ou de force » , dans la revue Prescrire de Janvier 2023, Tome 43, N° 471. 
  8. Consulter la synthèse des résultats et les faits marquants sur le site de l’ANSM
  9. Prescrire 2022 ; 42 (461) : 195-197

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