À peine palpable il y a plus d’un an, le malaise de la presse prend maintenant une tournure aussi consternante que visible : si le double-salto arrière carpé rhétorique et le rétropédalage en mode furtif étaient des disciplines sportives, les journalistes des médias de grand chemin pourraient tenter la médaille olympique à mesure que leurs narratifs volent en éclats (de rire).
Rappelez-vous, c’était dans un billet de décembre 2021 qui listait les problèmes déjà nombreux et déjà évidents de la presse à tenir un discours cohérent alors que s’accumulaient les preuves de ses mensonges répétés sur différents sujets, depuis le portable de Hunter Biden jusqu’à l’existence de variants viraux en passant par l’impact réel (et très modeste) de la pandémie sur les systèmes hospitaliers.
Depuis, les choses ne se sont vraiment pas améliorées pour les scribouillards, les hommes-troncs et toute la grouillante masse des petits “fact-checkers” qui continuent de gesticuler pour faire croire à leur pertinence et à la solidité de leurs assertions à mesure que les faits, têtus, leur donnent pourtant tort.
Il ne sera pas nécessaire de revenir sur les affaires révélées par le portable Biden, deux précédents billets ont amplement étayé les éléments pourtant avérés que les journalistes ont consciencieusement oubliés, passés sous silence ou purement, simplement et éhontément présentés comme faux.
Depuis, on a amplement eu confirmation que les injections magiques de Pfizer et de ses concurrents ne protégeaient ni de l’infection, ni de la contamination. Les petits complotistes qui expliquaient cela dès les premiers mois de 2021 attendront encore longtemps les plates excuses des troupes de pisse-copies et autres zexperts télégéniques qui ont soutenu mordicus l’inverse, c’est-à-dire une ânerie.
À présent et à mesure que se sont empilées les révélations des #TwitterFiles, il apparaît difficilement camouflable qu’il y a bien eu une collusion complète et totalement obscène entre les industries pharmaceutiques, les médias dans leur ensemble et un joli paquet d’agences gouvernementales. Au passage, on ne pourra éprouver qu’une bonne louche de mépris mêlé à une dose de commisération pour tous ceux qui pourraient encore croire que ceci a épargné la France, sa pathétique presse, ses experts en carton et ses administrations pourries.
On rira donc franchement à chaque tentative désespérée des journaux de révérence (oui, Le Monde, Libération, Figaro et tant d’autres, on vous a vus) lorsqu’ils tentent de nous vendre, toujours avec les mêmes ficelles à gigot, leurs consternants services de “décodage” ou “d’analyse” permettant de repérer la désinformation dont ils sont maintenant les premiers pourvoyeurs. Empilant des mensonges toujours plus gros pour camoufler leurs précédents bobards, ces grands prêtres des narratifs officiels semblent pris d’une diarrhée qu’ils espèrent soigner en enfilant pruneau sur pruneau.
C’est ainsi que lorsque Woody Harrelson décrit l’incroyable collusion des médias, des politiciens et de l’industrie pharmaceutique lors d’un monologue au Saturday Night Live, devant des millions de spectateurs, cette même presse, devenue totalement incapable de sortir de sa transe méphitique, … lui démontre en quelques titres (tous identiques) à quel point il a bien raison de se moquer d’eux.
Reconnaissons que Harrelson a ici une partie assez facile à jouer : il lui suffit de pointer ce qui est devenu évident et ne sera contesté que par les mêmes pitres grotesques et ce, alors que depuis quelques mois, les bobards gonflés que la presse avait enfilés les trois années précédentes se retrouvent battus en brèche par la réalité qui n’entend pas se plier aux injonctions des fact-checkers.
Ainsi, cette même presse a-t-elle été obligée de convenir à l’inefficacité du masque dont elle nous avait pourtant vanté les mérites, les études s’accumulant toutes dans le même sens. On pouffera ensuite de lire les interrogations du New-York Times qui se demande à présent si des leçons seront tirées de cet immense gâchis ; la réponse est évidemment négative lorsqu’on voit le ramassis de charlots dont la presse est maintenant composée.
Ainsi, c’est aussi cette même presse, ces mêmes frétillants
télexperts de cirque qui nous annonçaient que les injections miracles
étaient d’autant plus nécessaires que l’immunité naturelle ne
protégerait pas contre le virus qui se retrouvent maintenant à se dédire piteusement : finalement, l’immunité naturelle, ça marche bien (voire mieux) que la double triple quadruple quintuple picouse magique.
Patatras : selon les conclusions d’une méta-analyse publiée dans “The Lancet” (dont la réputation peut cependant être remise en question vu le parcours récent de cette publication), “une infection causée par n’importe quel variant jusqu’au BA.1 d’omicron chez les non-vaccinés a réduit les risques de maladies graves de 88% lors d’une seconde contamination”. Caramba encore raté pour les fact-checkers.
Quant aux gesticulations de toute la sphère des médias de grand-chemin et des anti-complotistes de combat concernant l’origine même du virus, elles prennent un tour franchement comique à mesure que les autorités admettent, du bout du communiqué de presse, que l’hypothèse d’une fuite du laboratoire P4 de Wuhan n’est plus du tout considérée comme farfelue, au contraire puisqu’elle est envisagée par le ministère de l’énergie américain et maintenant admise comme “très probable” par le FBI.
Même s’il ne s’agit pas encore d’une acceptation totale et assumée, on est maintenant fort loin des cris d’orfraie à la sauce “complotiste !” qu’on entendait il y a encore quelques mois.
Et si l’on n’écarte donc plus cette hypothèse fort raisonnable en
réalité, alors d’autres questions s’imposent : comment, par qui et
pourquoi ce virus a-t-il été fabriqué, et surtout, pourquoi les médias
de grand chemin, doublés des grosses plateformes sociales et des
gouvernements (américains mais pas seulement), ont-ils menti comme des picouseurs compulsifs arracheurs de dents ?
Petit-à-petit, quelques vérités commencent à percer et chacun commence à comprendre que les mensonges ont été répétés, massifs et permanents. La crédibilité des politiciens et des médias n’a jamais été aussi basse, mais on peut garantir qu’elle va continuer à s’effondrer : après tout, s’ils nous ont menti sur toute la ligne depuis des années, est-il raisonnable d’imaginer qu’ils sont subitement devenus honnêtes sur tous les autres sujets ? Sérieusement ?
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