Nous nageons en plein délire, un véritable délire où même les services de l’État y perdent leur latin et où les services du ministre du logement qui ne brillent vraiment pas par leurs résultats ne s’y retrouvent plus.
Le ministre du logement est une poulette sans tête qui court sans savoir où ni comment.
Ahurissant sur des sujets aussi importants.
Il y a actuellement un projet de décret relatif aux diagnostics de performances énergétiques (DPE), en consultation publique jusqu’au 02 avril 2023, et ce dernier « contient une absurdité cachée dans le jargon administratif qui favorise scandaleusement le gaz au détriment de l’électricité décarbonée, ce qui conduirait à de grandes difficultés environnementales et sociales » comme le rapportent très justement nos confrères du site Contrepoints.
De quoi s’agit-il ?
« Le diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements et des bâtiments ne doit dépendre que de leurs seules caractéristiques environnementales propres. Cette performance est définie par une lettre (de A = performant, à G = énergivore) reflétant leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.
La méthode d’affectation d’un coefficient pour ces deux paramètres devrait privilégier la diminution de combustibles fossiles (gaz, fuel, charbon) si l’objectif est bien de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Or, ce projet de décret pris « pour l’application de l’article 6 et de l’article 20-1 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 et adaptant en conséquence les dispositions des contrats types de location de logement à usage de résidence principale » affecte subrepticement un coefficient multiplicateur de 2,3 à la consommation électrique des logements et bâtiments.
En effet, le terme « énergie finale » est bien le seul employé dans ce projet de décret, mais c’est l’énergie primaire qui sera prise en compte dans le calcul du DPE et non pas l’énergie finale consommée.
En effet, il cite la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dont l’article L173-1-1 énonce :
« Les bâtiments ou parties de bâtiment existants à usage d’habitation sont classés par niveau de performance décroissant en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ce niveau de performance est exprimé en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an, s’agissant de la consommation énergétique, et en kilogramme de dioxyde de carbone par mètre carré et par an, s’agissant des émissions de gaz à effet de serre induites. »
Ainsi un bâtiment chauffé au gaz ou au fioul sera favorisé par rapport à celui chauffé à l’électricité bas carbone dont la quantité consommée sera multipliée par 2,3 pour calculer l’énergie primaire…
Le coefficient de 2,3 est donc utilisé pour l’électricité dans le calcul des performances par les diagnostiqueurs car la quantité d’énergie primaire utilisée en amont tient compte des pertes dues au rendement des moyens de production de l’électricité (estimées à 43 % de l’énergie primaire utilisée, soit 1/43 % = 2,3).
Cela conduit à multiplier la quantité d’électricité décarbonée consommée par les ménages par 2,3 pour retrouver l’énergie primaire utilisée dans la centrale.
Ce projet de décret favorise ainsi subtilement et scandaleusement les logements utilisant le gaz et le fioul comme moyen de chauffage au détriment de l’électricité décarbonée renouvelable et nucléaire.
Et il conduit à amplifier un labyrinthe réglementaire que, probablement, seuls ses rédacteurs maîtrisent pleinement (à dessein ?). »
La France va vous obliger à chauffer au gaz, et l’Union Européenne va interdire le gaz !
Et comme dans notre monde les fous, les tarés et les imbéciles ont pris le pouvoir, se pensent intelligents et sont en roue libre sans que personne ne puisse les arrêter, nous allons en arriver au point où aucun mode de chauffage ne sera possible.
Pas de chaudières au fioul déjà interdites.
Pas de gaz pour l’Union Européenne, qui veut que l’on se passe de cette dépendance vis-à-vis de la Russie et de manière définitive.
Pas d’électricité pourtant essentiellement décarbonée en France selon notre gouvernement qui ne fume pas que les moquettes.
Il faut tout électrifier, surtout les voitures… mais pas les radiateurs.
Ils sont fous.
Ils sont tous devenus fous.
Source Contrepoints.org ici
La production électrique française est insuffisante pour passer le chauffage du parc immobilier au tout électrique. Idem pour les automobiles électriques...
A ce jour, le meilleur système de chauffage, dans les zones à hivers doux, est la pompe à chaleur eau-eau, avec diffusion par le sol ou au moyen de radiateurs.
Le gaz reste le plus performant en zones à hivers froids. Les poêles à bois ont le coût le plus bas, mais sont contraignants, souvent mis en tampon avec des radiateurs électriques, dont le coût annuel est le plus élevé.
Les poêles à pellets sont intéressant, mais gourmands en combustible, de plus, le prix des sacs de pellets à explosé.
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