Entre Renaissance (parti présidentiel) et Les Républicains (LR), le torchon brûle. Et ce, en pleine crise sociale marquée par des violences notées un peu partout en France à la suite de l’annonce de l’Exécutif, jeudi dernier, de recourir au 49.3 pour imposer la réforme des retraites aux Français.
C’est pourtant dans ce contexte extrêmement houleux qu’est née une violente guerre des mots entre LR et Renaissance qui compte décrocher le soutien crucial des Républicains pour faire passer cette réforme. En effet, ce dimanche, c’est Aurore Bergé, députée de la majorité, qui a fait une révélation de taille relayée par Le Figaro.
« Pour vous dire vraiment les coulisses, on va tout se dire. Quand à la fin, vous avez des députés LR, parce que c’est arrivé, qui viennent frapper à la porte de Matignon en disant : ‘moi, finalement, je suis prêt à voter la réforme. Par contre, vous me mettez 170 millions d’euros sur la table pour faire un contournement autoroutier. C’est ça qu’on a entendu. C’est ça qui s’est passé. Heureusement que le gouvernement a dit non », a-t-elle fait savoir.
Ils ont besoin de LR pour éviter la censure mais Aurore Bergé trouve ça malin de les accuser d’avoir essayé de monnayer leurs voix pour contrer les accusations d’avoir essayé de les acheter.
— Marcel (@realmarcel1) March 19, 2023
Toujours plus cons…#MotionDeCensureTransPartisane #DirectAN pic.twitter.com/r6jj4wkEiz
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