Commentaire : Le lecteur averti ne sera pas
réellement surpris quant au constat alarmant qui est établi sur la
situation psychologique des enfants aujourd'hui. Vous avez dit mesures
sanitaires et confinements, théorie du genre, guerre en Ukraine, réforme
des retraites, décadence du monde occidental ? Joker...
On sait que la France est grande consommatrice de psychotropes, mais ce qu'on sait moins, c'est que les mineurs constituent une part croissante des usagers. Le dernier rapport
du Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge, adopté le 7
mars, pointe qu'en seulement sept ans, de 2014 à 2021, le taux de
consommation chez les moins de 20 ans a augmenté de 50 % pour les
antipsychotiques, de 60 % pour les antidépresseurs, de 80 % pour les
psychostimulants (type ritaline) et de 150 % pour les hypnotiques et
sédatifs !
Le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA)
vient donc de lancer une alerte opportune sur ces ordonnances de
produits généralement destinés aux adultes, sur des cerveaux dont la
plupart des zones n'arrivent à maturité que vers 25 ans. Et s'ils ne
sont pas toujours prescrits par des psychiatres, même ceux-ci y ont
recours, comme le reconnaît le Dr Buffière, présidente de la fédération
des CMPP (centres médico-psycho-pédagogiques) :
Cet univers mental adolescent a peu de chance d'être amélioré par l'accès facile au cannabis et à la cocaïne, au protoxyde d'azote (en vente libre) ou aux nombreux « nouveaux produits de synthèse » difficiles à combattre juridiquement car non répertoriés comme stupéfiants. La zombification de la génération alpha comme instrument de domination politique avait été envisagée, il y près d'un siècle, par l'écrivain Aldous Huxley qui, à propos de la liberté sexuelle, notait :
« Cela m'arrive d'en prescrire et certains de mes collègues le font aussi, pour que l'enfant puisse retourner à l'école, continuer à mener un semblant de vie normale » (Le Parisien), voire simplement pour espacer les séances chez le psy.Nos enfants vont mal parce qu'ils sont probablement le symptôme d'un environnement sociétal, scolaire et familial de plus en plus dysfonctionnel :
« Aujourd'hui, les dépressions commencent à s'observer chez des enfants dès 10 ou 11 ans, c'est nouveau. Quand ils sont en CE2, on a l'impression qu'ils vont entrer en prépa ! Il y a davantage de phobies scolaires, de harcèlement », note la pédopsychiatre Christine Barois (ibid).Ajoutez à cela un pays qu'on ne leur fait plus aimer, divorces et familles recomposées, pression de conformité des réseaux sociaux et de leurs divers « influenceurs », angoisses sanitaires (Covid) ou écologiques (Greta Thunberg) surjouées, injonction débile de s'interroger sur son « genre » et même - un comble ! - de s'inquiéter de sa retraite... N'y a-t-il pas de quoi mettre en vrille le mental de certains ados et pré-ados ?
Cet univers mental adolescent a peu de chance d'être amélioré par l'accès facile au cannabis et à la cocaïne, au protoxyde d'azote (en vente libre) ou aux nombreux « nouveaux produits de synthèse » difficiles à combattre juridiquement car non répertoriés comme stupéfiants. La zombification de la génération alpha comme instrument de domination politique avait été envisagée, il y près d'un siècle, par l'écrivain Aldous Huxley qui, à propos de la liberté sexuelle, notait :
« Le dictateur fera bien d'encourager cette liberté-là. Conjointement avec la liberté de se livrer au songe en plein jour sous l'influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort. »Huxley ne connaissait pas Internet...
Commentaire : Pour provoquer un quelconque changement sociétal, l'une des meilleures solutions reste d'agir sur les jeunes générations, car elles sont le futur et le vecteur de tout type d'intention. Si certains ne l'ont pas encore compris, d'autres n'ont pas attendu qu'on leur explique...
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