04 février 2023

Nouvelle croisade occidentale : contre les gros nichons

Promus au rang de symbole identitaire quand ils apparaissent sur une « personne trans », les gros nichons dont la nature a nanti une citoyenne de Floride ne sont plus forcément les bienvenus dans tous les hauts-lieux de la bien-pensance occidentale.

  

On m’accusera probablement d’accorder trop d’importance aux indignations opportunistes d’une instagrameuse qui s’est vue refoulée à l’entrée d’un parc d’attraction américain, sommée – comme dans les meilleures mosquées d’Iran – de cacher ces seins fort généreux que l’une des sociétés les plus féministes du monde ne saurait plus voir. Elle en profite, tout naturellement, pour « faire le buzz ».

Néanmoins, au-delà de la picaresque du cas individuel, on peut penser que son étonnement, quoiqu’un peu surjoué, est aujourd’hui celui de beaucoup de femmes : de celles qui ont eu la naïveté de prendre au sérieux les injonctions transgressives de ce que Philippe de Vulpillières à nommé « l’extension du domaine de la pute » – toujours plus d’étalage, de provo et de porno.
Charia féministe contre les gros nichons : l’Occident terminal

Ce qu’elles n’ont pas compris, c’est que, du point de vue de l’idéologie mondialiste de Davos, tout comme l’Islam n’est « adorable » que dans les pays chrétiens où il a l’avantage de semer la zizanie, « l’émancipation féminine » n’a de valeur qu’en vue d’anéantir « le patriarcat ».

Une fois ce dernier réduit aux dimensions d’un Éric Zemmour, la visibilité du corps féminin perd toute utilité idéologique – tout en rappelant à notre attention une autre bête noire de l’idéologie transhumaniste : l’inégalité biologique naturelle des individus, qui fait que certains corps, plus ou moins dénudés, attirent les regards, et d’autres, non (un phénomène que plusieurs millénaires de tradition philosophique ont résumé sous le nom de beauté).

Voilà pourquoi – tandis que la domesticité intellectuelle africaine du WEF conseille aux femmes nigérianes de fonder des sociétés de taxi unisexes telles que l’Arabie Saoudite n’oserait plus forcément en assumer – les employés du parc Universal d’Orlando ont, il y a un peu plus d’un an, refusé l’entrée du parc à cette femme dont la tenue vestimentaire correspondait pourtant à l’étiquette officielle – mais qu’ils prenaient en flagrant délit d’avoir vraiment trop de monde au balcon.

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