McKinsey prévoit de licencier 2.000 personnes, selon Bloomberg, et c’est franchement l’un des plans de licenciements qui ne va pas m’empêcher de dormir, tant cette entreprise n’est en réalité qu’une éminence grise dont on peut a minima très raisonnablement douter de la moralité profonde, aussi bien de l’entreprise que des individus qui la compose.
Comme le mentionne avec pudeur l’AFP, « ces licenciements arrivent deux ans après que les quelque 650 associés de McKinsey aient choisi Bob Sternfels pour remplacer Kevin Sneader à la tête de l’entreprise. Le court mandat de ce dernier avait été particulièrement marqué par des poursuites judiciaires aux États-Unis, accusant McKinsey d’avoir contribué à la crise des opiacés via ses conseils aux groupes pharmaceutiques comme Purdue Pharma, le fabricant de l’anti-douleur OxyContin. McKinsey avait accepté en février 2021 de payer 573 millions de dollars pour solder ces poursuites. L’entreprise n’a pas répondu à une sollicitation de l’AFP dans l’immédiat. »
Oui, McKinsey était à la manœuvre pour faire en sorte que les médicaments opiacés soient vendus en masse avec à la clef des bénéfices monstrueux pour quelques laboratoires pharmaceutiques, qui sont loin de nous vouloir que du bien, et une immense crise sanitaire aux Etats-Unis avec 80.000 morts par an, oui 80.000 rien qu’en 2022 liés à cette crise des opiacés. C’est un massacre auquel McKinsey a participé.
Une expérience sans doute précieuse de la manière de gérer l’acceptation de nouveaux traitements par les populations et les stratégies de communication nécessaire, dans le cadre du Covid où McKinsey a été à la barre dans le monde entier. De quoi vous l’avouerez nourrir quelques doutes et autres questions légitimes.
Crise des opioïdes, 82.000 morts en un an. Source ici.
Source Le Figaro.fr ici
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