Ma rencontre avec le professeur Luc Montagnier remonte à 2015. J'étais allée le voir dans son bureau à l'UNESCO dans l'immense espoir qu'il accepte de participer au congrès 'Sortir de l'autisme : recherche et témoignages de pratiques médicales efficaces' que j'organisais avec le Dr. Olivier Soulier. D'emblée, il m'avait posé toutes les questions délicates, en particulier celle que je redoutais 'Que pensez-vous de la vaccination ?'
À l'époque, il ne s'était pas encore exprimé sur la question et je n'avais aucune idée de son opinion. C'était 'quitte ou double', mais ma réponse sincère lui plut et il accepta tout de suite la proposition. Sa participation au congrès contribua à en faire un grand succès et permit de soulever la question de la biologie de l'autisme et des possibilités de traitements dans le monde francophone.
C'est pourquoi, je tiens à renouveler ma profonde gratitude pour le courage, l'ouverture d'esprit et le dévouement dont le professeur Montagnier a fait preuve à cette occasion... et par la suite. Très peu de personnes ont osé soulever publiquement le lien entre l'autisme et la vaccination, et dénoncé sans ambiguïté les fraudes scientifiques du cartel pharmaceutique dont des milliers d'enfants ont été victimes.
Luc Montagnier a alerté le monde sur la nécessité de revenir au principe de précaution, sur les risques liés aux vaccins, aux pesticides, à l'utilisation de téléphones portables, ou au mauvais usage de certains médicaments. Il a mené ses propres recherches avec le groupe Chronimed pour trouver des nouveaux traitements dans la prise en charge de l'autisme, de la maladie de Lyme et d'autres infections chroniques, malgré l'ostracisme qui s'abat sur toute personne engagée dans de telles entreprises. C'était un vrai chercheur.
J'appréciais beaucoup sa capacité d'écoute, sa bienveillance et son humour, qui sont les qualités propres aux grands esprits. Je le remercie sincèrement d'avoir été cette voix libre, au service de l'humanité et de nos enfants.
Pour saluer son mérite, je tiens à évoquer les circonstances de sa participation au débat 'La sûreté des vaccins en question', que nous avions tenté d'organiser au parlement européen et qui fit paniquer tout le cartel Pharma en février 2017.
Pressions politiques, lynchage médiatique, censure, annulation forcée, nous avons tout subi. Il faut dire que le timing était crucial. En France, la campagne électorale battait son plein avant les élections présidentielles du mois d'avril. La question des obligations vaccinales attendait d'être tranchée par le nouveau gouvernement, suite à l'avis du conseil d'État qui s'était penché sur l'inadéquation entre le fait d'exiger des vaccins pour trois maladies (DTP) et celui de ne mettre à disposition que des vaccins hexavalents combinant les antigènes de six maladies.
Cet avis avait été rendu dans le contexte agité de la controverse autour de la sécurité des adjuvants à l'aluminium, emmenée entre autres par le professeur Joyeux. Près de 2 millions de personnes avaient signé des pétitions demandant la liberté vaccinale et selon les chiffres de l'époque, 40 % des Français avaient des doutes à propos de la vaccination. Logiquement, il y avait de quoi faire tomber le principe des obligations vaccinales en France.
Malgré cela, le sujet avait été complètement occulté par les médias durant la campagne et les candidats aux élections ne s'étaient que peu ou pas exprimés sur la question.
En organisant un débat sur la sûreté des vaccins, ainsi que la première du film Vaxxed, de la dissimulation à la catastrophe au parlement européen, avec la députée française Michèle Rivasi, nous espérions attirer l'attention sur la question et forcer les candidats à s'exprimer. Ce fut une véritable épreuve initiatique qui nous permit de prendre conscience de l'ampleur de l'agenda mondial de la vaccination. L'annonce de l'évènement provoqua des réactions médiatiques d'une rare violence, en particulier dans la presse anglophone, au Royaume-Uni, aux États-Unis et jusqu'en Australie. Ce fut un lynchage concerté, non seulement dans la presse internationale, mais également sur les réseaux sociaux et dans les milieux scientifiques. Les groupes parlementaires (y compris les écolos) et même la ministre de la Santé italienne Beatrice Lorenzin firent pression auprès du président du parlement européen pour interdire le débat. Une avalanche d'accusations, d'insultes et de menaces s'abattit sur nous. Michèle Rivasi, l'eurodéputée, fut trahie par ses partenaires politiques, dans ce qui fut sans doute l'un des moments les plus éprouvants de sa carrière.
Sans imaginer l'ampleur que prendrait cette attaque massive, nous avions tout de même prévu 'un plan B' dans une salle privée à Bruxelles 'au cas où' l'évènement serait annulé au parlement. La gérante de la salle a reçu des menaces téléphoniques quotidiennes pour la forcer à annuler l'évènement, mais elle était plus déterminée que jamais à tenir bon. De leurs côtés, les intervenants étaient chacun ciblés dans leurs pays et institutions. Plusieurs participants avaient même été victimes de mesure d'intimidation. Les Italiens Stefano Montanari et Antonietta Gatti, experts en nanoparticules, avaient fait l'objet d'une perquisition avec saisie de documents et de matériel de laboratoire. Le prof. Chris Exley, expert mondial de l'aluminium, était sous le feu des autorités académiques britanniques, et une série des tracasseries administratives l'avaient empêché de nous rejoindre.
Je n'oublierai jamais la violence et la mauvaise foi des journalistes de la BBC venus uniquement pour crucifier Wakefield, refusant d'entrer dans la salle, de voir le film, d'entendre des victimes, d'interviewer les experts ou d'assister au débat. Ils s'étaient comportés comme de véritables pourritures et se souviennent peut-être de ma colère à leur égard.
Face à ce massacre médiatique et académique, certains invités s'étaient désistés.
Mais malgré tout cela, le professeur Montagnier, lui, ne nous avait pas laissé tomber. Il tenait à dénoncer publiquement la fraude scientifique et les malversations de l'industrie du vaccin, et a apporté un soutien sans faille à l'un des hommes les plus calomniés de la planète. Tout cela afin de protéger la santé de nos enfants.
Voici deux documents de cette mémorable journée : l'intervention du professeur Montagnier et un extrait de la table ronde avec Michèle Rivasi, le Dr. Andrew Wakefield et Stefano Montanari, expert en nanoparticules.
Qui sait, si nous étions parvenus à changer l'opinion publique à ce moment-là, nous n'aurions peut-être pas connu la catastrophe actuelle...
Merci à Luc Montagnier et à tous ceux qui luttent pour l'avenir de nos enfants.
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