15 février 2023

En Occident, la démocratie brûle dans un Etat proche de l’Ohio

Vous pensiez peut-être qu’East Palestine était un village de Cisjordanie au coeur d’une nouvelle Intifida. Pas du tout ! Il s’agit d’un village de l’Ohio où, deux ans après le tournage d’un film catastrophe sur un accident ferroviaire, un train de produits toxiques a pris feu et s’est consumé pendant plusieurs jours. Un nuage toxique survolerait désormais les USA, avec des conséquences difficiles à mesurer pour la santé des populations. Ce drame se déroule dans un silence marmoréen, tant aux États-Unis que de ce côté-ci de l’Atlantique. Le cartel de la presse subventionnée dénonce à tout bout de champ le complotisme : mais il se révèle incapable aujourd’hui d’assumer sa fonction d’information. Cette mésinformation officielle est vraie partout en Occident.

C’est l’histoire incroyable d’une catastrophe chimique aux Etats-Unis, qui a mis plus d’une semaine à être prise à sa juste mesure dans les médias nationaux et internationaux. Histoire incroyable, parce que des habitants de la petite ville d’East Palestine avaient tourné dans un film, White Noise, sorti en 2022, qui racontait une catastrophe ferroviaire anticipant celle qui s’est réellement déroulée. Incroyable surtout par la lenteur de réactions de la Maison-Blanche et l’absence de transparence des autorités tout comme l’absence de mobilisation des activistes pour une catastrophe environnementale.

Les faits tels qu’on peut les établir aujourd’hui

Selon la page Wikipedia en langue anglaise: « Le 3 février 2023, un train de marchandises transportant des produits chimiques dangereux, dont du chlorure de vinyle, déraille et explose dans le village d’East Palestine, Ohio, États-Unis. Le train déraillé était (…) composé de 141 wagons chargés, neuf wagons vides et trois locomotives (…) Le déraillement a provoqué un incendie qui a duré plusieurs jours. Le 6 février, afin d’éviter une explosion, les équipes de secours ont géré l’incendie pour en faire un brûlage contrôlé, ce qui a permis de surveiller et de libérer progressivement les produits chimiques toxiques en combustion. La combustion a libéré du chlorure d’hydrogène et du phosgène hautement toxique dans l’air. Une réponse d’urgence massive par des agences de trois états a commencé et a conduit à l’évacuation obligatoire des résidents dans un rayon de 1 mi (1,6 km)« ..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.