27 février 2023

Brigitte M. veut la culture pour tous… et l’identité numérique ?


Brigitte Macron – l’univers entier, qui aurait préféré l’ignorer, se le voit rappeler en permanence depuis 6 ans – aime la jeunesse. Et l’univers de se demander : mais qu’est-ce qu’elle aime tant dans la jeunesse ? La réponse vient d’arriver : sa culture. Et peut-être aussi son identité – surtout numérique.
« Partant du constat – nous édifie le JDD – que les jeunes défavorisés de banlieue ou de province n’y avaient pas toujours accès, la Première Dame veut aller plus loin ».
Accès à quoi ? Aux soirées festives de P. Palmade ? Que nenni. Aux « ‘incontournables’ de la culture française, de Racine à Molière, en passant par La Fontaine, Baudelaire, Montesquieu ou Marivaux ». C’est beau comme la République. On voit déjà Brigitte – réincarnation de Chevènement, en moins sexy – invitée au Cercle Aristote, félicitée par Asselineau, acclamée par les Gilets Jaunes.

Et BFM, qui a bien compris que le target de com’ était, en l’occurrence, la partie de la Macronie qui croit reconnaître dans le mari de Brigitte un avatar un peu métrosexuel (comme leurs propres petits-enfants) du parti de l’ordre, d’en rajouter avec complaisance : l’initiative de Brigitte « fait écho aux demandes de l’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin ». L’aile droite de l’EHPAD pousse un soupir de soulagement : c’est un projet pratiquement poutiniste.

Brigitte, Manu : les Macron ont tous un pass à nous refiler

Belle opération de com’, et qui joint l’utile à l’agréable, étant donné que « dans la lignée de ce qui se fait avec le Pass Culture », « le jeune recevra une somme de 500 euros sur une application de son téléphone portable, permettant ensuite de payer directement l’activité choisie. » Toute ressemblance avec d’autres « pass », et avec cette idendidé numérique dont Klaus Schwab nous assure que nous ne tefrions bas en avoir beur, serait, bien entendu, fortuite.

Dans une brève récente, je me demandais quel plat de lentilles la BCE prévoyait de nous proposer en échange de notre droit à l’argent liquide et aux transactions anonymes – risquant même une hypothèse assez festive, basée sur certaines pratiques observées en Suisse (« une injection : une pipe ») pendant la plandémie. Notons cependant que, dans la perception de la culture qui est celle de la Macronie, les deux projets ne sont pas incompatibles.

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