Journalistes d’investigation, Claude Janvier et Jean-Loup Izambert reviennent sur deux ans (et presque trois désormais) qui ont changé le monde…
Rivarol : Voici deux ans, la crise du covid-19 a provoqué un bouleversement sans précédent à l’échelle mondiale. Pour vous, sommes-nous entrés dans une nouvelle époque ?
Claude Janvier : Oui car cette crise marque la fin à venir de l’hégémonie des États-Unis. Leur économie est en dépôt de bilan, devenue fictive et réfugiée, pour l’essentiel, dans des places offshore échappant à toute réglementation bancaire internationale. La tête de pont du capitalisme est affaiblie par une dette totale qui se situait à hauteur de plus de 92 000 milliards de dollars au mois d’août 2022 ! Chacun peut en suivre l’évolution sur le site internet qui lui est dédié (www.usdebtclock.org). Plus le capital des entreprises transnationales (ETN) se concentre, plus leurs centres de décisions politiques et financiers accompagnent ce mouvement. Les États libéraux ne sont plus que les serviteurs endettés des intérêts financiers de ces grands propriétaires privés de l’économie et de la finance. La question qui est posée aujourd’hui aux cercles impérialistes des milieux politiques de Washington est celle de leur fin de règne sur le monde qu’ils rêvaient soumis à leur diktat. Le problème est qu’ils ne peuvent accepter que leur politique et leur loi soient remises en cause et ils sont prêts à tout pour s’accrocher à leur prétention hégémonique, quitte à déclencher un nouveau conflit de haute intensité. Leurs guerres sous toutes formes possibles — culturelle, diplomatique, économique, financière, militaire, médiatique — contre l’Europe aux fins de la diviser et de la séparer de son cœur, la Fédération de Russie, pour éviter qu’elle se retrouve en une grande puissance, le soutien à des organisations extrémistes en Ukraine et en Allemagne, l’accaparement par la guerre et la subversion de richesses des peuples comme en Irak, en Yougoslavie, en Libye ou en Ukraine, témoignent de leur agressivité. Celle-ci ne peut conduire qu’à une aggravation de la situation dans laquelle ils ont déjà plongé le monde. En ce sens, nous sommes entrés dans une nouvelle période qui est celle de la fin du monde unipolaire.
L’origine du virus et de sa propagation est encore mystérieuse. Existe-t-il des éléments nouveaux sur ce point ?
Jean-Loup Izambert : Effectivement. La convergence de plusieurs faits dans le temps permet d’envisager que ce virus soit issu d’un laboratoire, non pas chinois, mais des États- Unis. Ce n’est pas parce que le virus SRASCoV2 a été identifié en Chine qu’il vient de ce pays. Sans pouvoir trop développer dans le cadre de cet entretien, plusieurs accidents ont eu lieu dans des laboratoires de l’armée des États-Unis qui transforment des virus en armes biologiques offensives. Deux de ces accidents, parmi de très nombreux autres, ont eu lieu au mois de mai 2018 et en juin 2019 dans le centre de recherche biologique de l’armée américaine de Fort Detrick dans le Maryland. Au même moment une curieuse épidémie d’infections pulmonaires s’est déclarée. Le 11 juillet 2019, le Département de la Santé des États-Unis indiquera que « cette épidémie se distingue par le fait qu’elle est survenue en juillet alors que la plupart des épidémies de ce genre sont en hiver, saison de la grippe. » Les services de santé de Virginie signaleront entre 16 et 19 épidémies locales de maladies respiratoires d’origine inconnue durant l’été 2019. Le 15 juillet suivant, les laboratoires de classe P3 et P4 de Fort Detrick seront fermés pour plusieurs mois alors qu’ils continuaient leurs activités depuis l’accident du mois de mai 2018. Les causes exactes de cette fermeture ne seront pas données par les autorités et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) se contentera d’évoquer des « raisons de sécurité nationale ». Pourquoi dissimuler les raisons de la fermeture de ces laboratoires pendant plus de huit mois s’il n’y a aucun danger pour la population ? Au moment même de la fermeture des laboratoires de Fort Detrick, l’épidémie pulmonaire grave apparue à la fin du mois de juin s’est développée rapidement. Dans un premier temps, celle-ci sera attribuée par des médias aux cigarettes électroniques, puis à un de leurs composants avant que des scientifiques montrent qu’elles ne peuvent en être la cause. Le Département de la Santé du Comté de Fairfax indiquera le 19 juillet que « les tests supplémentaires en laboratoire du CDC n’ont pas permis d’identifier une cause spécifique de l’augmentation des maladies respiratoires. Les résultats des tests ont montré que plusieurs bactéries qui sont connues pour coloniser le nez et la gorge ne peuvent pas être la cause de l’infection. » Cette nouvelle maladie présente des symptômes cliniques identiques à ceux du SRAS-Cov-2. Puis, au mois de septembre 2019, la grippe saisonnière commencera plus tôt que les autres années aux États-Unis. Selon le CDC, entre 2,6 et 3,7 millions de cas de grippe seront recensés entre le 1er octobre et le 7 décembre 2019, ce qui ne s’est jamais produit. Pour la même période de deux mois entre 23 et 41 000 hospitalisations et 1300 à 3300 décès supposés liés à la grippe sont enregistrés.
Et qu’apprend-on trois mois plus tard, en mars 2020, lors d’une audition du directeur du CDC et de responsables d’organismes de la Santé par une commission de la Chambre des représentants du Congrès ? Qu’en réalité des personnes auront être déclarées décédées de la grippe en 2019 alors qu’elles l’ont été en réalité du SRAS-CoV-2 ! Voilà qui pose question : depuis quand et pour quelles raisons les morts sont-ils enterrés avec de faux diagnostics et sur consigne de qui ? Depuis l’accident des laboratoires de Fort Detrick et leur fermeture ou depuis le début de l’épidémie de grippe saisonnière qui se mêle avec la précédente mystérieuse épidémie d’infections pulmonaires dont les symptômes sont identiques à ceux du covid-19 ? Sûrement encore une coïncidence mais cela veut dire dans tous les cas qu’au mois de septembre 2019 le virus SRASCoV- 2 était actif aux États-Unis alors qu’il restait inconnu partout ailleurs dans le monde. Avant les Jeux militaires mondiaux de Wuhan, en République populaire de Chine, qui se sont déroulés du 18 au 27 octobre 2019, aucun citoyen chinois n’était infecté par la maladie du SRAS-CoV-2. Dès lors, comment ne pas s’interroger sur le fait de savoir si des éléments de la délégation états-unienne participant aux Jeux militaires mondiaux à Wuhan en octobre 2019 n’ont pas été les porteurs — involontaires ou non pour certains d’entre eux —, du SRAS-CoV-2 ? Plusieurs sportifs, états-uniens mais également d’autres nationalités dont des Français, seront malades et présenteront les symptômes de la maladie covid-19. Par ailleurs, plusieurs chercheurs dont des scientifiques du CNRS ont montré pourquoi ce virus était issu d’un laboratoire. Si certains membres de l’équipe états-unienne des 7e Jeux militaires mondiaux ont été infectés par le virus aux États-Unis, il est parfaitement envisageable que, compte tenu de la période d’incubation en début d’épidémie, leurs symptômes soient survenus lors des jeux sportifs en Chine. Ceux-ci ont parfaitement pu à ce stade, tout particulièrement s’ils étaient porteurs d’une souche virulente et contagieuse, contaminer des milliers de résidents dans différents lieux à forte concentration de population. Ces sportifs ont notamment visité le marché de gros de fruits de mer de la ville. Cela expliquerait également l’impossibilité de localiser le « patient zéro » qui n’a jamais été découvert pour la simple raison qu’il y en aurait eu plusieurs bien avant aux États-Unis lors de cette « mystérieuse épidémie » survenue pour la première fois en plein mois de juillet 2019…
Janvier : Pour préciser il faut savoir qu’en science virale, la logique de base établie veut que le lieu géographique présentant la plus grande diversité de souches virales soit la source d’origine d’un nouveau variant car une souche ne peut émerger de rien. Or, seuls les États-Unis possèdent les cinq souches connues de coronavirus. Par ailleurs, des dirigeants de Washington ont déjà utilisé à plusieurs reprises des virus contre des populations. Non seulement ils ont utilisé massivement des armes chimiques contre le Viêt Nam mais ils ont fait tester des virus transformés en armes biologiques dans le métro de New York en juin 1966. De plus, ils n’ont pas hésité à utiliser plusieurs virus contre Cuba tantôt pour détruire des cultures, tantôt pour saboter des filières d’élevage ou provoquer des épidémies. L’hypothèse d’une attaque contre la Chine doit donc être envisagée très sérieusement à un moment où les dirigeants états-uniens attaquent la Fédération de Russie et la République populaire de Chine d’autant que la ville de Wuhan est l’un des centres chinois de la production et de la recherche informatique dont les entreprises et instituts sont l’objet d’attaques répétées de services états-uniens qui essaient d’en piller les travaux scientifiques.
Comment expliquez-vous l’apparente panique des gouvernements qui entraîne les premières mesures de confinement en Occident (en particulier en France) ? C’est un enseignement sur la capacité de réaction des démocraties face à une menace pour vous ?
Janvier : De quelle démocratie parle-t-on ? Il n’existe quasiment plus de démocraties en Occident. En France, l’État de droit est devenu une sorte de monarchie avec ses phénomènes de cour et ses recours au « fait du prince », preuve en est que depuis la fondation de la Ve République jusqu’à ce jour aucun gouvernement n’a eu autant recours à l’article 49-3 qui permet l’adoption d’une loi sans vote des parlementaires. Par ailleurs, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire censés être indépendants ne le sont plus du tout depuis quelques décennies. Et comment parler de démocratie alors qu’entre 2017 et le début de l’année 2022, sur les 4 417 votes qui ont eu lieu en séance publique à l’Assemblée nationale, seuls 18 % des 577 députés en moyenne y ont participé et que nombre d’entre eux sont injoignables dans leurs circonscriptions ! Quant aux médias, censés arbitrer, canaliser et tempérer ces trois pouvoirs, la plupart d’entre eux sont la propriété des grands propriétaires de l’économie et de la finance et ils ont basculé dans un fondu inconsistant des corps d’État. L’apparente panique, début 2020, des gouvernements en Occident et de la planète entière — à quelques exceptions près —, face au SRAS-CoV-2 est la résultante de trois facteurs principaux : la confiscation du pouvoir politique par une nomenklatura apatride qui n’a d’autre objectif que la protection des privilèges de la grande finance, la perte de souveraineté de la France et sa soumission aux Grandes orientations des politiques économiques, les Gopés, de l’Union européenne, la corruption au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de divers centres de pouvoir occidentaux. Il est nécessaire de comprendre que dès que l’OMS s’exprime, la plupart des gouvernements obéissent. D’une part, parce que les gouvernements s’en remettent à des « spécialistes » et d’autre part, parce que l’OMS est sous influence des laboratoires pharmaceutiques et des monopoles financiers planétaires, tels que BlackRock, Vanguard et State Street. Ces derniers dictent et imposent mondialement leurs volontés et leurs stratégies au travers de multiples influences qui touchent les populations dans leur vie quotidienne. Nous traitons de cette question dans notre nouvel ouvrage qui paraîtra au premier trimestre 2023 chez IS Édition sous le titre de L’abandon français. Dans une France sous influence permanente des grandes puissances économiques et financières états-uniennes, il faut du temps pour que les énergies mobilisatrices puissent se manifester, s’organiser et engager l’action.
Izambert : Pour ce qui est de la capacité de réaction de notre société, un seul exemple est révélateur de la situation : n’est-il pas honteux de voir que des fonctionnaires — infirmières, médecins, sapeurs-pompiers, gendarmes, militaires — qui consacrent leur vie à sauver celle des autres puissent être renvoyés du jour au lendemain de leur travail car ils refusent de se faire injecter des produits expérimentaux dangereux sans que des actions à la mesure de l’outrage se développent ? À l’Assemblée nationale les députés communistes ont déposé une proposition de loi le 25 juillet dernier demandant l’abrogation des dispositions de la loi n° 20211040 du 5 août 2021 relatives à l’obligation vaccinale et la réintégration immédiate des agents du service public suspendus en conservant l’état d’avancement qui était le leur au moment de leur suspension. Qui en parle et qui la soutient ? N’est-ce pas là l’occasion que des députés de différents partis qui partagent le bon sens de cette proposition unissent leur voix pour la faire aboutir ?
Quel est le véritable bilan au niveau de la mortalité du covid-19 en France ?
Janvier : Les chiffres annoncés par la plupart des autorités officielles sont entièrement faux. Selon les statistiques officielles transmises par les États, de 2020 à octobre 2022, 6,59 millions de personnes seraient décédées du covid-19 dans le monde pour 635 millions de cas déclarés avec 12,9 milliards de doses de vaccins injectées dans une population d’environ 8 milliards d’habitants. Mais il y a une différence entre décéder « du » covid-19 ou « avec ». En effet, en 2 ans et 10 mois d’épidémie, 6,59 millions d’individus très âgés et souvent déjà malades ont été déclarés décédés « du » covid-19. Or, les données publiées par les États montrent toutes que 88 % des décès déclarés « du » covid-19 auraient pu être attribués à une comorbidité et 12 % au seul covid-19. La plupart des personnes qui avaient une comorbidité ne seraient pas décédées si elles n’avaient eu que le covid-19. Cela veut dire qu’en 2 ans et 10 mois 1 million de décès environ peuvent être attribués de manière presque certaine au covid-19. Nous sommes bien loin des chiffres annoncés par des dirigeants français, Premiers ministres et ministres de la Santé, et les médias. En France, Santé publique France rapporte dans son rapport du 1er avril 2021, page 43, tableau 10, que le nombre de décès imputés au covid- 19 seul, sans comorbidités, s’élevait, entre le 1er mars 2020 et le 29 mars 2021 à 14 471 personnes. Très, très loin des plus de 100 000 décès annoncés par certains médias subventionnés par l’Élysée et Matignon ! Nous rendons compte également d’une autre étude, très peu médiatisée et publiée en octobre 2021 par l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih). Celle-ci précise qu’« au cours de l’année 2020, 218 000 patients ont été hospitalisés pour prise en charge du covid-19. Les patients COVID représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus. En moyenne, ces patients COVID ont été hospitalisés sur une durée de 18,2 journées au cours de l’année 2020. » Ce constat est également celui que font des organismes de la santé publique d’autres pays. En Italie, par exemple, le 4 novembre 2021 l’Institut supérieur de la santé italien (ISS) a revu drastiquement à la baisse le nombre de morts covid-19 recensés depuis février 2020. Les médias italiens à l’époque annonçaient 130 468 décès alors que l’ISS chiffrait 3 783 décès imputés au covid seul ! Idem en Grande-Bretagne où, le 26 janvier 2022, coup de théâtre « so British ». Le dirigeant politique et analyste Nigel Farrage a annoncé que la mortalité covid-19 en Grande-Bretagne sur 24 mois est à peine de 17 300 décès sans comorbidités. Bien, bien loin des 153 000 décès annoncés par certains médias anglais. Il y a donc une similitude avec notre voisin outre-Manche et la botte italienne. Après un rapide calcul, il est évident qu’à peine 12 % des chiffres des décès imputés au covid-19 seul sont corrects. À la lumière des révélations de Santé publique France, de l’ISS Italien et de Nigel Farrage, appliquons 12 % à ce chiffre. Le résultat est incontestable : 678 962 décès réels au niveau mondial imputés au seul covid-19 depuis le début de cette « épidémie » planétaire. À titre de comparaison, la grippe saisonnière affecte, chaque année, 3 à 5 millions de personnes dans le monde et l’OMS estime qu’une moyenne d’environ 500 000 personnes en décèdent chaque année, dont entre 9 à 15 000 en France selon les années. D’ailleurs, selon cette « vénérable » institution, le covid-19 ne serait pas plus dangereux que la grippe. Ce constat est fait par de nombreux scientifiques, des organisations comme le Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe (GEIG) qui étudient depuis des années l’évolution de ces virus. En bref, le covid-19, c’est un peu comme la grippe !…
Izambert : Ces chiffres ne sont d’ailleurs pas sans poser de questions. Tout ce cirque planétaire pour ça ? Pourquoi avoir paralysé une planète entière ? Pourquoi avoir fait tant d’efforts pour fragiliser des secteurs entiers de l’économie mondiale et française ? Pourquoi avoir mis dans la difficulté, la détresse et le chagrin des millions de Français ? Et surtout, une question essentielle qui ne manquera pas d’être posée : pourquoi la direction de l’OMS, les dirigeants de l’Union européenne — et particulièrement les français — et du Conseil de l’ordre des médecins ont-ils entravé la diffusion massive du traitement Ivermectine ? Il a été prouvé par près d’une centaine d’études menées par plus de mille chercheurs à travers le monde que ce traitement était efficace et sûr pour soigner du covid-19. De plus, une quarantaine d’États qui ont employé l’Ivermectine en ont fait la démonstration ainsi que je le rapporte dans mon enquête publiée sous le titre Le scandale Ivermectine (IS Edition) [1] ! On ne nous fera pas croire que les dirigeants de l’Union européenne, dont les français, ignoraient ces données. Mais vous connaissez la différence entre une bande d’énarques au pouvoir et un train qui déraille : le train, lui, s’arrête.
L’impact social et psychologique semble au final plus important et négatif que la mortalité liée au covid. Comment les Français ont-ils été touchés dans leur mental selon vous ?
Janvier : Vous avez entièrement raison. Le drame est profond car les Français commencent seulement à s’apercevoir qu’ils ont été trompés, et continuent de l’être, par les dirigeants d’institutions dans lesquelles ils avaient placé leur confiance : l’OMS, l’Union européenne, les dirigeants qu’ils ont élus, des administrations dont celle du ministère de la Santé, des organisations professionnelles et même des professionnels de la santé. Deux ans après le début de l’épidémie, il y a encore des pharmaciens qui pratiquent le test RT-PCR qui ne peut pas dire si vous êtes infecté ou pas et contagieux ou pas et des médecins qui conseillent à des patients de se faire vacciner sans les alerter sur les dangers qu’ils courent ! Les institutions censées protéger les citoyens ont déserté leur mission et se sont révélées soumises au lobby très puissant de l’industrie pharmaceutique et à leurs représentants au sein du pouvoir politique. Jamais la collusion entre des sociétés transnationales privées et des dirigeants politiques n’a été aussi flagrante, exception faite de la Seconde Guerre mondiale. Les médias occidentaux, et tout particulièrement français, ont joué un rôle détestable dans cette affaire.
Alors que des succès étaient obtenus par plusieurs pays avec le médicament Ivermectine et que le rôle des journalistes est aussi de montrer les avancées de la science, les médias subventionnés ont observé le silence sur ce traitement qui aurait permis de sauver des dizaines de milliers de vies. La censure a été totale sans parler de la désinformation. Ainsi, par exemple, l’AFP a été jusqu’à diffuser à plusieurs reprises, en 2021 et encore en 2022, de fausses informations sur le traitement Ivermectine. Celles-ci seront reprises ensuite par leurs médias abonnés puisque cela vient de l’AFP, source on ne peut plus officielle et proche du pouvoir qui permet à l’agence de presse de boucler son budget en lui offrant une dotation annuelle de près de 140 millions. Ainsi que nous le rappelons dans Covid-19 — Le bilan en 40 questions, selon le rapport annuel 2020 du Reuters Institute Digital News qui analyse les relations des populations avec leurs différents medias, sur 40 pays, la France se classe à la… 39e place : « La confiance dans l’information en France est parmi les plus faibles (23 %) en Europe », soit le plus bas niveau de confiance des pays occidentaux. Nous répondons de manière détaillée à cette question de la désinformation en passant en revue, par les interventions de scientifiques, de chercheurs de divers instituts, de journalistes d’investigation, d’avocats, les fausses informations massivement diffusées.
Izambert : Au fil de nos deux ans d’enquête, nous avons vu évoluer les comportements des gens et leur manière de penser. À la suite du premier livre de notre trilogie, Le virus et le président publié par IS Edition, de nombreux lecteurs, dirigeants d’associations, médecins nous ont contactés. En allant à la rencontre des gens dans différentes régions, nous avons constaté entre 2020 et la fin 2021 un changement de mentalité face à cette crise sanitaire qui est surtout celle de la politique de santé publique du président, de ses gouvernements et de l’Union européenne : réduire les dépenses de santé publique au nom de la « libéralisation des entreprises » et au détriment de la santé des Français.
Les gens ont commencé à se poser des questions sur la réalité des informations diffusées par les dirigeants et les médias. Puis ils se sont interrogés sur le fait de savoir comment se défendre face aux mesures gouvernementales qu’ils jugeaient exagérées et/ou sans fondement. Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour faire bouger les choses d’autant que de nombreuses personnes qui sont conscientes d’avoir été trompées, par exemple sur la réelle efficacité et la sûreté des « vaccins » à ARNmessager, ne veulent pas le reconnaître et vivent dans le déni. Quant à l’Ivermectine qui permet de sauver des vies, la plupart n’ont pas connaissance de son existence et de son efficacité !
Existe-t-il des chiffres sur les effets négatifs des vaccins ? Pensez-vous que cela est une bombe à retardement pour le système ?
Janvier : Nous rapportons dans Covid-19 — Le bilan en 40 questions différentes études menées par des chercheurs, scientifiques et analystes de plusieurs pays, dont ceux publiés en France par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM). Les vaccins à ARNm sont responsables en France de 2600 effets secondaires par semaine dont plus d’un quart sont graves depuis le début de la campagne d’injection. Du jamais vu dans l’histoire de la vaccination ! Pourtant, depuis le début de l’année 2020, aucun membre des gouvernements successifs et aucun haut fonctionnaire n’a dénoncé le caractère dangereux de ces produits. Aucun n’a proposé de stopper leur injection et exigé des explications de l’OMS et des dirigeants de la Commission européenne sur la mise à l’écart de l’Ivermectine ou du vaccin russe Sputnik V qui est un vaccin classique efficace approuvé par 71 pays. En novembre 2022, les directions départementales de la Sécurité sociale continuent d’appeler les assurés à se faire injecter ces produits sans même les alerter sur les dangers et effets secondaires qui peuvent en résulter, tout particulièrement pour les personnes retraitées et âgées et en leur dissimulant qu’il existe un traitement contre cette maladie qui peut également être efficace en prophylaxie. Or, au mois de mars 2021, le ministre de la Santé Olivier Véran avait lui-même alerté, dans un mémoire déposé devant le Conseil d’État, sur le fait que les personnes vaccinées étaient « les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant ». De plus, ces 2600 effets secondaires ne représentent, comme l’expliquent des chercheurs dans notre enquête, que de 1 à 5 % du nombre réel ! Nous invitons à ce sujet les lecteurs à voir le film Effets secondaires : la face cachée des vaccins réalisé par notre ami Raphaël Berland avec son équipe.
Izambert : C’est extrêmement grave, car ce qui se passe en France, se passe au niveau international. Le docteur Nicole Delépine dont nous rapportons des extraits de ses travaux dans notre enquête, constatait au mois de septembre 2021 que « depuis décembre 2020, donc essentiellement en 2021, alors que 3,3 milliards de doses avaient été administrées à 2 milliards de personnes pour toutes les tranches d’âges pour lesquelles les “vaccins” anti-covid ont été autorisés : le nombre d’effets indésirables déclarés en lien avec les vaccins anti-Covid a déjà largement dépassé, en quelques mois, le total des effets indésirables rapportés, depuis la création de la base de pharmacovigilance de l’OMS en 1968, pour les 15 vaccins les plus distribués. » Le Vaccine Adverse Event Reporting System — VAERS — (www.openvaers.com) qui est un système national d’alerte précoce permettant de détecter d’éventuels problèmes de sécurité dans les vaccins homologués aux États-Unis, indiquait au 4 novembre dernier 1,458 million d’effets secondaires depuis le début de la campagne d’injection dont 182 907 hospitalisations et 31 961 décès. Les chiffres publiés par VAERS étant gênants, à la demande des régulateurs européens, le CDC et la Food and Drug Administration — FDA — chargée de la commercialisation des médicaments aux États-Unis, ont supprimé certains champs de données afin de réduire le nombre de rapports collectés sur les effets secondaires en supprimant ceux issus de l’Union européenne et du Royaume-Uni ! C’est donc bien une bombe à retardement car les politiciens et des hauts fonctionnaires peuvent dissimuler la vérité pendant un certain temps, tant sur le danger de ces vaccins, les effets secondaires ou le médicament Ivermectine mais celle-ci finit toujours par remonter à la surface. Pour la France, elle met en cause le président de la République, ses Premiers ministres, ministres et hauts fonctionnaires du ministère de la Santé publique ou d’organismes proches de la présidence et du gouvernement et des dirigeants du Conseil de l’Ordre des médecins.
L’obligation de vaccination et le passe sanitaire nous ont montré un État capable d’être ultra-sécuritaire. De même, l’intervention des GAFA pour renforcer la vigilance sur le Net envers les thèses alternatives renforce l’impression d’un basculement vers une société du contrôle social. Ce glissement vers une « démocratie de la surveillance » est-il pour vous irrémédiable et va-t-il se renforcer ?
Janvier : Les mesures liberticides décidées, votées ou non, entre l’été 2021 et la fin de l’année 2022 dont nous faisons le bilan dans un chapitre de notre prochain ouvrage L’abandon français marque un renforcement du caractère autoritaire du régime. Celles-ci ont été prises, bien souvent par des minorités de députés ou en recourant à l’article 49-3. D’autres sont en préparation et le pouvoir ne peut persévérer dans sa tentation totalitaire que par l’absence d’opposition résolue au Parlement comme dans la rue. Toutefois, même si les médias n’en rendent pas compte à leur juste importance, des luttes se développent dans tous les secteurs de la société et les propositions de lois transpartisanes, communes à plusieurs partis, peuvent laisser espérer bloquer le gouvernement dans ses attaques contre les libertés et faire avancer le débat dans la société sur les questions essentielles.
Izambert : Il n’y a rien d’irrémédiable et tout dépend en dernier recours de la mobilisation populaire pour placer chaque parlementaire devant ses responsabilités. Sans doute faut-il plus de monde et de délégations dans les permanences des députés ? Par ailleurs, si vous lisez les programmes politiques de plusieurs partis, celui des communistes du Pôle de Renaissance Communiste en France, des Patriotes, de l’Union populaire républicaine, de Debout la France, vous constaterez qu’ils ont en commun des propositions similaires pour sortir le pays de la crise et de la guerre, c’est-à-dire de l’Union européenne et de l’OTAN. Pour le moment chacun appelle à l’union du peuple de France dans sa chapelle sans que les dirigeants de ces partis arrivent à se parler pour envisager une plate-forme commune de propositions et d’actions. Le drame ne serait-il pas assez profond ?
À l’échelle mondiale et nationale, qui sont les gagnants de cette crise au final ?
Janvier : Incontestablement, du moins pour le moment, l’oligarchie mondiale financière apatride. Au-delà de quelques familles connues — Rothschild, Rockefeller, Warburg — pour leur fortune, il est nécessaire de souligner que, depuis les années 2000, celle-ci a pris l’aspect de groupes financiers transnationaux tentaculaires dirigés au sommet par la City de Londres et Wall Street. Ceux-ci possédant des actions dans presque toutes les sociétés transnationales (ETN) qui leur permettent un enrichissement maximum immédiat. Leurs dirigeants ultra-friqués tels que Bill Gates, George Soros, les GAFAM — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — et bien d’autres pratiquent la culture du secret, le noyautage des institutions, le captage des négociations par des hauts fonctionnaires non élus à leur service, l’opposition à toute tentative de gestion démocratique de l’économie. Ils constituent la première puissance collective mondiale, loin devant les gouvernements dont beaucoup, comme en France, leur sont inféodés. Vanguard, BlackRock, State Street sont les nouveaux empires financiers tentaculaires. Time Warner, Comcats, Disney, News Corp appartiennent aux deux premiers, contrôlant ainsi plus de 90 % des médias états-uniens. À eux trois, ils détiennent des participations dans 1 600 entreprises états-uniennes avec des revenus combinés en 2015 s’élevant à 9 100 milliards de dollars. Bagatelle ! Les actions des plus grandes entreprises du monde sont détenues par ces quelques investisseurs. Ils sont tous propriétaires interactifs. Ils ont tous bien profité de la crise sanitaire au point qu’un rapport de Bloomberg indique que ces Vanguard et BlackRock auront ensemble, en 2028, des investissements d’un montant de 20 000 milliards de dollars. BlackRock et Vanguard possèdent Big Pharma. En février 2020, BlackRock et Vanguard étaient les deux plus grands actionnaires de GlaxoSmithKline, avec respectivement 7 % et 3,5 % des actions. Chez Pfizer, la propriété est inversée, Vanguard étant le premier investisseur et BlackRock le deuxième plus grand actionnaire. Un exemple intéressant : Merckgroup. Voici le slogan publicitaire figurant sur leur page : « C’est une équipe vibrante de spécialistes dans les domaines de la santé, des Sciences de la vie et des Matériaux de haute performance. Chez Merck, nous partageons le même amour de la science et la même passion pour la technologie. » Dieu, que c’est beau ! Sauf que le premier actionnaire de Merck est The Vanguard Group, Inc., qui détient par ailleurs aussi des parts dans des grandes sociétés comme Michelin, Amazon, American Express, Pernod-Ricard, Monsanto, ExxonMobil, Alphabet, Dow Chemical ou encore Foxconn, liste non exhaustive. Les grandes sociétés françaises du CAC-40 sont aussi gangrenées. Blackrock Inc., est n°1 mondial de la gestion d’actifs avec 8 676 milliards de dollars d’actifs à la fin de 2020, le positionnant devant The Vanguard Group avec ses 6 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion au début de 2020. Vertigineux. Dans l’absolu, on pourrait penser qu’un gouvernement mondial serait une bonne solution, car il éviterait les querelles et guerres inutiles entre pays et qu’au final, tous les citoyens de cette planète bénéficieraient de la bienveillance de ces « bons samaritains oligarchiques ». Sauf que ce n’est pas le cas. Leurs âmes sont noires et leurs desseins sont tout, sauf altruistes. La meilleure preuve en est qu’avec autant d’argent empilé dans des actions, des comptes bancaires offshore numérotés et des stock-options, la misère, la faim, l’illettrisme et la pauvreté n’ont toujours pas disparu de la planète et sont même en augmentation.
Izambert : Effectivement, comme le souligne Claude, la situation se détériore rapidement dans de nombreux domaines. Un exemple : l’édition 2022 du rapport de l’ONU sur « L’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde » rapporte que « 828 millions de personnes souffraient de la faim en 2021 — soit 46 millions de plus qu’un an auparavant et 150 millions de plus qu’en 2019. » Quelle campagne de presse dans les médias occidentaux sur les quelque 2,3 milliards de personnes — 29,3 % de la population mondiale quand même ! — qui sont en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave et sur les raisons de cette situation ? L’appauvrissement du plus grand nombre est le pendant de leur enrichissement, un enrichissement qui se fait par l’accaparement violent des richesses des peuples. Cela va-t-il durer ? Rien n’est moins sûr et ils commencent à avoir de gros problèmes. D’une part leur recherche du profit maximum immédiat les contraint à recourir au secret, notamment par l’utilisation des places financières offshore qui protègent leur système. Ils pillent les États en détournant une partie des bénéfices de sociétés vers ces places financières, en pratiquant une fraude fiscale très élaborée dont seuls les initiés peuvent connaître les mécanismes mais aussi par l’évitement fiscal. Il s’ensuit que les États dont ils se servent pour accaparer des entreprises, des richesses du sous-sol, agro-alimentaires, archéologiques ou autres, sont de plus en plus pauvres et endettés. Leur tête de pont, les États-Unis, sont endettés début novembre 2022 à hauteur de 93 100 milliards de dollars. Ce qui veut dire qu’ils ne peuvent plus rembourser leur dette et que le seul moyen de l’effacer réside dans le déclenchement d’un nouveau conflit majeur. Dans le même temps, la Fédération de Russie dédollarise son économie et de grands pays comme la République populaire de Chine, l’Inde et d’autres comme la Turquie font de même. Selon une étude de l’École de Guerre Économique de Paris de 2021, si 90 % des transactions mondiales l’étaient en dollars en 2015, elles ne l’étaient plus qu’à hauteur de 51 % en 2019, puis à 46 % début 2020. En 2021, un rapport du Fonds Monétaire International (FMI), indique que la part du dollar américain dans les réserves des banques centrales a chuté de 70 % à 59 %. C’est son plus bas niveau depuis 25 ans, au profit d’autres devises telles que l’euro mais surtout du rouble, le renminbi (yuan) et l’or. C’est l’une des principales raisons de la guerre ouverte contre la Fédération de Russie par Ukraine interposée.
À l’heure actuelle, le Covid est rangé dans les placards. Un retour d’un variant est-il possible pour vous ? De nouveaux scénarios sont-ils au contraire déjà en préparation pour faire peur aux populations ?
Janvier : Cette crise sanitaire gouvernementale est bien loin d’être terminée. En effet, si elle est achevée au plan médical, elle s’est installée dans le paysage et les pouvoirs politiques de l’Union européenne et de Paris continuent insidieusement à conditionner les esprits. Doublée d’une crise énergétique factice fabriquée de toutes pièces avec l’appui d’écolos-allégés à courte vue, d’une menace de récession et de pénurie, la majorité de la population semble être anesthésiée, voire atomisée. Les employés des pharmacies, les infirmières des laboratoires d’analyses, des médecins, le personnel hospitalier, certaines caissières de supermarchés, et certains ostéopathes vous reçoivent toujours masqués. Cela est la résultante de la peur entretenue dans la population par le pouvoir et les médias généralistes d’information politique et générale d’influence qu’il subventionne. Le message envoyé est : « attention, le virus circule toujours ». Ajoutez à cela les informations mensongères toujours diffusées dans les grandes chaînes de TV à propos des « vaccins », doublées de la menace constante d’apparition de nouveaux variants annoncés à grand renfort d’articles sur Internet et vous obtenez une population de plus en plus docile et servile, prête à se faire injecter sans broncher une dose tous les ans.
Izambert : Je dois dire qu’en cinquante années de journalisme, même lors des guerres contre l’Irak, la Yougoslavie ou la Libye, je n’ai jamais vu une telle campagne de désinformation et de diffusion de fausses nouvelles. Notre enquête, Covid-19 — Le bilan en 40 questions dérange car nous donnons la parole à des scientifiques, des chercheurs, des médecins, des analystes, des journalistes de différents pays mais aussi à des avocats et à des associations pour répondre aux questions principales que se posent les gens. Il apparaît alors clairement, chapitre par chapitre, que le pouvoir politique a menti sur de nombreuses questions, que les médias ont relayé massivement ces fausses informations et surtout qu’il en résulte un drame humain et économique pour la société. C’est aussi la raison pour laquelle nous allons continuer à dénoncer ce pouvoir du mensonge et de la liquidation nationale dans nos prochains ouvrages.
Entretien réalisé par Monika BERCHVOK.
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