La moitié des patients belges qui ont pu bénéficier d’un traitement onéreux contre le cancer sont décédés dans l’année suivant le début de ce traitement, rapportent lundi De Standaard, Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen et het Belang van Limburg.
Opdivo et Keytruda ont été disponibles en Belgique dès 2016 en tant que premiers médicaments d’une nouvelle classe destinés à augmenter les chances de survie des patients, et grâce auxquels des patients à un stade avancé de la maladie pouvaient guérir. Le traitement coûtait officiellement plus de 100.000 euros par patient par an.
Une analyse des données d’environ 9.000 patients belges par l’Agence InterMutualiste offre une nouvelle lecture sur l’objectif visé. Il ressort que la moitié des patients qui entre 2016 et 2018 ont reçu le remède Opdivo sont décédés dans le courant de l’année. En 2019, ce pourcentage a grimpé à près de 70%.
Des résultats similaires sont constatés pour Keytruda.
L’agence InterMutualiste note aussi que près d’un patient sur dix est décédé dans le mois suivant l’administration du médicament.
Cela suggère, selon l’agence, que “dans un certains nombre de cas le traitement a débuté quand ce n’était plus opportun”.
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