Des batteries au lithium ont pris feu lundi dans un des bâtiments des entrepôts situés près de Rouen. Aucune victime n'est à déplorer.
L'incendie dans les entrepôts de l'entreprise Bolloré à Grand-Couronne (Seine-Maritime) a été circonscrit, dans la nuit de lundi à mardi 17 janvier, selon Pierre-André Durand, le préfet de la Seine-Maritime. Il n'y a désormais "plus que des fumerolles", "110 pompiers sont encore présents sur le site", a-t-il précisé. Aucun blessé n'est à déplorer. Lors d'un précédent point presse dans la soirée de lundi, il avait indiqué que le feu "est en phase descendante, mais cela prendra quelques heures avant l'extinction totale".
L'incendie s'est déclaré vers 16h50 lundi dans les entrepôts de l'entreprise Bolloré Logitics située sur la zone industrielle sud de Grand-Couronne, au sud de Rouen, ont signalé la préfecture dans un communiqué ainsi que la municipalité sur sa page Facebook.
Selon la préfecture, le feu s'est propagé à une "troisième cellule du bâtiment" dans la nuit de lundi à mardi, il contenait "des palettes et des textiles".
Deux autres entrepôts ont brûlé lundi : le premier, appartenant à Bolloré Logistics contenait "12 000 batteries de voitures", le second de "6 000 mètres carrés comportait 70 000 pneus" appartenant à un entrepôt de pneus, Distri Cash. À 22 heures, les deux entrepôts "se sont affaissés", ce qui a réduit le feu.
Le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand explique que pour l'heure les causes de l'incendie sont encore inconnues. "On sait que l'incendie est parti de la cellule Bolloré Logistics, puisque l'alerte a été donnée par un des employés", soutient-il.
Concernant les fumées qui se sont échappées, les mesures opérées par le Sdis76 ne font apparaître "aucun élément particulier préoccupant".
"Les riverains ne doivent pas s'inquiéter", il "n’y a pas de danger particulier en sortie de site", rassure ce mardi sur franceinfo Pierre-André Durand. Le préfet affirme que les mesures de qualités de l'air réalisées par les sapeurs-pompiers "se sont révélées toutes nulles, donc il n'y a pas d'inquiétude à avoir".
Ces mesures seront d'ailleurs "rendues publiques", promet Pierre-André Durand.
Le préfet de Normandie précise que ce sont sur "les batteries qui contenaient du lithium, sur le foyer lui-même [de l'incendie] qu'il peut y avoir des difficultés". "Ça concerne les sapeurs-pompiers car la combustion de lithium peut entraîner un dégagement gazeux d'acide fluorhydrique mais nos pompiers étaient équipés", ajoute-t-il.
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