Selon un article de Le Point,
un habitant de Saint-André-le-Puy, dans la Loire, a obtenu gain de
cause afin de retirer son compteur Linky de son domicile, après avoir
ressenti des céphalées et des acouphènes dès son installation. Bien que
l’opérateur ait refusé de retirer le compteur, le tribunal de
Saint-Étienne a ordonné son remplacement par un compteur non communicant
dans un délai de deux mois, sous astreinte de 200 euros par jour de
retard.
Enedis a indiqué qu’il ferait appel de cette décision, qui est similaire à celle de la cour d’appel de Bordeaux en novembre 2020, qui a ordonné l’installation de filtres anti-champs électromagnétiques sur les compteurs de treize personnes se déclarant électro hypersensibles.
De son côté l’Agence nationale de sécurité sanitaire a rappelé qu’il n’y a pas de preuve expérimentale solide établissant un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant électro hypersensibles. Pourtant la décision des magistrats du 5 janvier 2023 donne tort à Enedis. « L’impact invalidant sur la vie sociale de monsieur Joseph C. et le risque sanitaire relevé médicalement caractérisent un dommage imminent pour sa santé et justifient de faire droit à la demande. »
Une information qui pourrait entraîner des demandes de retrait du compteur Linky auprès des citoyens français, car le compteur communicant est perçu non seulement comme ayant un impact sur la santé, mais également comme une atteinte à la vie privée, car il permet à l’Etat de surveiller et de contrôler la consommation énergétique à distance.
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