26 janvier 2023

Des hausses de mortalité concordantes aux campagnes vaccinales pour quasiment tous les pays d’Europe

Analyste et statisticien, Pierre Chaillot a recueilli les chiffres officiels du Covid publiés sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Il les a analysés et a découvert plusieurs anomalies dans les informations communiquées par les médias et les autorités publiques concernant la mortalité, l’activité hospitalière et l’efficacité vaccinale. Y‑a‑t’il eu une saturation hospitalière ? Quelle a été l’efficacité des mesures adoptées contre le Covid‑19 ?

On peut retrouver les résultats de son travail dans son ouvrage « Covid‑19, ce que révèlent les chiffres officiels » publié aux éditions L’Artilleur.

Pour vous donner un avant‑goût de ces conclusions, Pierre Chaillot a répondu à nos questions.

Epoch Times : Bonjour Monsieur Chaillot, pouvez‑vous vous présenter, nous dire ce qui vous a poussé à étudier les chiffres officiels du Covid‑19 et à vouloir publier un livre pour le grand public ?

Pierre Chaillot : Je m’appelle Pierre Chaillot, j’ai 36 ans, marié, trois enfants, je suis statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015. Depuis cette date, j’écris des articles et réalise des petites vidéos explicatives sur les différents concepts économiques (PIB, dette, chômage, pauvreté, etc.). L’objectif est d’expliquer aux gens les concepts de façon à ce qu’ils cessent de se faire tromper par la propagande politique relayée par des médias qui ne comprennent rien aux chiffres.

Une fois que l’on a compris le sens d’une statistique, et notamment ses limites, on cesse de prendre pour argent comptant les discours alarmistes qui sont utilisés. À partir de janvier 2020, les médias ont inondé les Français de statistiques sur le « nouveau coronavirus chinois tueur ». Les journalistes poussaient des cris d’orfraie devant les « 2500 morts » en un mois.

J’ai commencé par faire une vidéo pour rappeler qu’il y a 20 fois plus d’habitants en Chine qu’en France, mais qu’il décède en France 2500 personnes tous les jours en hiver sans que cela n’émeuve personne. Il était donc parfaitement ridicule de s’alarmer pour 2500 morts en un mois là‑bas. Je me suis alors retrouvé, bien malgré moi, comme belligérant au sein d’une guerre (pour reprendre les mots de notre président) médiatique.

J’ai poursuivi mes investigations de façon à comprendre ce qu’il se passait, et y ai consacré une grande partie de mes nuits à partir du moment où la folie des adultes a commencé à nuire aux enfants.

Quelles ont été vos méthodes de travail, les données et les modèles statistiques que vous avez utilisés pour décrypter les chiffres officiels de la contamination, de l’hospitalisation et de la mortalité liés au Covid en France ?

J’ai appliqué les méthodes de travail que j’ai apprises en école d’ingénieur de statistiques et au sein de l’Insee. J’ai téléchargé les données officielles de décès et de population par âge, et j’ai écrit de nombreux programmes (disponibles à tous sur github) pour structurer, mettre en forme et analyser les données, ainsi que pour produire de nombreux graphiques et cartes que l’on retrouve dans le livre.

J’ai également lu et commenté énormément de rapports officiels des différentes officielles instances travaillant sur le sujet (Sénat, DREES, Santé Publique France, ATIH, Insee, Ined, Inserm, etc.).

(Avec l’aimable autorisation des éditions L’Artilleur)

Vous faites la comparaison entre la mortalité depuis trois ans en France et les annonces gouvernementales poussant à la vaccination. Selon les chiffres que vous avez croisés, y‑a‑t‑il eu une saturation hospitalière et une surmortalité comme cela a été martelé par les autorités ?

Cette idée de saturation hospitalière liée à la « pandémie » s’est effondrée avec le rapport de l’ATIH concernant l’activité hospitalière Covid‑19 sur l’année 2020. On y a appris que l’activité Covid‑19 n’a représenté que 2% de l’activité hospitalière sur l’année. C’était parfaitement négligeable. On y a découvert également que les déprogrammations en pagaille ont fait de l’année 2020 une année record de sous‑utilisation de l’hôpital.

2020 est l’année où l’on a le moins soigné les Français. Les discours et images montrant des services saturés n’étaient absolument pas le reflet de ce qui se passait en France, mais de la propagande. Il s’agissait de choisir ce qui devait être montré de façon à promouvoir et entretenir le récit de la pandémie mortelle. Il n’est pas difficile en France de réaliser des images de services d’hôpitaux surchargés. C’est le quotidien des services d’urgence, en particulier l’hiver, et la raison pour laquelle ils étaient en très grand nombre en grève juste avant cette histoire.

Ajoutons que le plan OrsanReb (Organisation sanitaire pour le Risque Épidémique et Biologique) a choisi de définir seulement 38 établissements de santé, sur les 1500 que nous avons en France, comme « habilités Covid‑19 ». Évidemment, si on concentre toutes les personnes souffrant de problèmes respiratoires et dont on « soupçonne » le « virus tueur de Chine » d’en être à l’origine, on crée artificiellement des problèmes d’organisation et de saturation dans ces seuls 38 hôpitaux. Il n’y a plus qu’à y envoyer la télé.

Selon les bases de données que vous décryptez, la grippe et les autres maladies respiratoires auraient complètement disparu pendant l’hiver 2020‑2021. Comment cela est‑il possible ? Le Covid‑19 a‑t‑il eu le « superpouvoir » de les faire disparaître ?

La disparition de la grippe a fait l’objet de nombreuses spéculations sur le plan épidémiologique. Pour ma part, j’applique le principe du rasoir d’Ockham : l’explication la plus simple est souvent la meilleure. La grippe (ou plutôt l’ensemble des symptômes qu’on appelle habituellement grippe) n’a pas disparu. C’est le comptage qui a disparu. Les malades que l’on observe chaque année en hiver pendant les vagues de froid ont tout simplement été codifiés « Covid‑19 » au lieu de « grippe ». De la même manière, toutes les pathologies des voies respiratoires ont diminué dans les statistiques des hôpitaux pour laisser la place au « Covid‑19 ». Il ne s’agit que d’un transfert. Ces patients qui manquent dans les statistiques sont une des preuves que les statistiques « Covid‑19 » sont du grand n’importe quoi. C’est la bureaucratie qui a été à l’œuvre et pas la médecine ou la science.

Vous dites que nous n’avons aucune idée du nombre réel de vaccinés en France, alors que le gouvernement nous parle d’une couverture vaccinale de 95% de la population. Avons‑nous une idée précise du pourcentage de personnes vaccinées et non‑vaccinées hospitalisées aux urgences pour cause de Covid, par rapport à la population globale de personnes vaccinées et non vaccinées ?

Les statisticiens du ministère de la Santé (DREES) ont fait des choix méthodologiques – que je conteste, pour évaluer la fameuse couverture vaccinale, soit le taux de vaccination. Ce taux se calcule en divisant le nombre de personnes vaccinées par la population totale. Le nombre de personnes vaccinées est obtenu parce que chaque vaccination fait l’objet d’un enregistrement à la Sécurité sociale. Il suffit de compter le nombre de vaccinés dans les fichiers de la Sécurité sociale. Or, il y a beaucoup de monde dans ces fichiers. On y trouve même un certain nombre de personnes qui ont plusieurs comptes de façon à profiter du système. La différence entre le nombre d’inscrits dans les fichiers de la Sécu et la population française se compte en millions. La logique voudrait que la DREES divise le nombre de vaccinés enregistrés à la Sécu, par la population totale de la Sécu, ce qu’elle refuse de faire. À la place, la DREES a pris comme population totale, la population résidente calculée par l’Insee. Il n’y a donc pas grand‑chose à voir entre le numérateur et le dénominateur. C’est en choisissant des chiffres de deux sources complètement différentes qu’ils annoncent ce « 95% ». Je dénonce ce chiffre depuis de nombreux mois, et, en octobre, la DREES a sorti une étude montrant qu’en prenant des statistiques uniquement en provenance de la Sécu (les consommants), on obtient plutôt « 85% ». Ce taux est bien plus crédible quand on l’étudie par âge par exemple. Cela signifie que la DREES a communiqué des taux de vaccination en France qui étaient faux.

On ne connaît donc pas précisément le taux de vaccinés. C’est pire quand on y ajoute la dimension « Covid‑19 ». En effet, pour cela il faut réussir à joindre les bases de la Sécurité Sociale qui contiennent le statut vaccinal et celles contenant les résultats de tests. Il faut ensuite joindre avec la base des personnes se trouvant à l’hôpital enregistrées comme « Covid‑19 ». Il n’y a qu’une fois ces travaux réalisés qu’on peut commencer à regarder si la « vaccination » protège de quelque chose. Or, il y a de la perte en ligne. Rien que dans la base de données des tests, on ne retrouve pas le statut vaccinal des gens dans près de 60% des cas, selon les âges. Il arrive souvent qu’une femme ait son nom marital dans une base, et son nom de naissance dans l’autre par exemple. Je décris cela en détail dans mon livre.

La DREES n’a donc aucune idée du statut vaccinal réel des personnes à l’hôpital. Le risque étant, bien sûr, de dire qu’une personne avec un test positif était non‑vaccinée lorsqu’on n’a pas retrouvé son statut vaccinal. La DREES ne peut faire que des estimations de très mauvaise qualité, et en faveur du vaccin par construction. Elle n’a, comme nous l’avons vu, aucune idée du statut vaccinal de la population en général. Elle est donc parfaitement incapable de faire le moindre calcul d’efficacité vaccinale. Toute la promotion qui a été faite à ce sujet ne vaut rien méthodologiquement. Il n’a jamais été prouvé que l’efficacité vaccinale était différente de zéro à quelque niveau que ce soit.

Dans votre livre, vous dites qu’il y a des concordances alarmantes entre les hausses de mortalité et les campagnes vaccinales, et ce quels que soient les pays. A‑t‑on des éléments chiffrés au sujet de la mortalité post‑vaccinale et est‑ce que toutes les tranches d’âge sont touchées ?

Dans mon livre, je montre qu’il existe des hausses de mortalité concordantes aux campagnes vaccinales pour quasiment tous les pays d’Europe et toutes les tranches d’âge. Je montre d’ailleurs qu’on observe ces hausses également pendant la campagne record de vaccination antigrippale de 2020. Toutes les tranches d’âge sont touchées, mais il faut savoir que les plus âgés ont des épisodes de mortalité très élevés tous les hivers. Puisqu’ils ont été vaccinés en hiver, il est facile pour les gouvernements d’accuser les maladies hivernales habituelles ou « le Covid‑19 ».

En revanche, les jeunes ne sont pas (ou peu) soumis à des hausses cycliques de mortalité, observer une hausse de la mortalité pendant la campagne de vaccination est un indice fort qu’il se passe quelque chose d’anormal. Il s’agit d’une trace statistique, ce n’est pas une hécatombe. C’est suffisamment fort pour être visible et, puisque la pharmacovigilance n’a jamais été aussi alarmante, cela aurait dû stopper les campagnes et déclencher le lancement d’une enquête. Aucune prudence n’a été prise et tous les lanceurs d’alerte ont été ostracisés. Il faudra un jour rendre des comptes aux familles.

Vous dites dans votre livre qu’il y a une corruption systémique venant des Big Tech et des Big Pharma dans le système de soin français, en quoi y‑a‑t‑il une « bureaucratie sanitaire au centre de la fraude » ?

La bureaucratie sanitaire est celle qui a mis en place toute la codification. Comme je l’ai mis plus haut, il a suffi de mettre dans la case « Covid‑19 » tout un tas de malades de toutes sortes pour faire du chiffre, et ainsi faire peur. Les tests ont été une arme redoutable. Même sans malade, une simple campagne de tests qui va mécaniquement avoir son lot de positifs permet d’entretenir la peur. Or les statistiques montrent que ces tests n’ont aucun rapport avec aucune maladie. Ils ne sont en aucun cas un outil de diagnostic. Ce comptage « Covid‑19 » avec la nouvelle codification est piloté par l’OMS. L’OMS était déjà lourdement pointée du doigt par le rapport du Sénat de 2010 concernant l’épidémie H1N1. Cet organisme était déjà bourré de conflits d’intérêts et la situation n’a fait qu’empirer. Il est assez fou de se laisser entraîner par un organisme capable de déclencher une panique mondiale, et dont les financeurs sont les principaux bénéficiaires de la panique. Plus c’est gros, plus ça passe.

Pour finir, vous précisez que les droits d’auteur de votre livre seront reversés à @ouestmoncycle, pouvez‑vous nous expliquer ce choix ?

Ce choix est double. Tout d’abord, je n’ai pas gagné le moindre centime depuis le début de cette histoire. J’ai fait tout cela gratuitement, librement, sans sponsor ni publicité. La raison de mon combat, c’est de protéger mes enfants de la folie de quelques adultes mésusant leur pouvoir. De plus, ce collectif a pour but de libérer la parole des femmes. La diffusion de la vérité, si elle a lieu, partira de cette initiative. En effet, les fabricants de médicaments démultiplient les effets indésirables possibles dans leurs notices. L’objectif est de noyer les déclarations. Par exemple, plutôt que de rassembler les problèmes cardiaques sous un seul code, on distingue les arythmies, bradycardies, cardiomyopathies, endocardites, myocardites, péricardites et autres. Chaque déclaration se retrouvant seule dans sa case, cela crée artificiellement une absence de significativité. Les femmes sont, de fait, un réel problème pour l’industrie pharmaceutique. Même les tests sur animaux se font avec peu ou pas de femelles. Car, tout effet indésirable qui « rend malade » a un impact direct sur la fertilité des femmes : elles subissent des perturbations très visibles de leur cycle. La démarche de « Où est mon cycle ? » est centrale. En libérant la parole des femmes, elle permettrait de mesurer l’ampleur des dégâts de la vaccination de masse. Au passage, elles sauveraient les hommes et les enfants.

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