Le graphène, extrait de la graphite, c'est la découverte d'Andre Geim, prix Nobel en 2010 et de Konstantin Novoselov du département de physique de l'université de Manchester.
Il est très solide et c'est un conducteur et ses premières possibilités d'application ont été cherchées du côté de l'électronique: écrans de téléphones, emballages ou senseurs chimiques.
Mais le lancement en mars dernier d'un projet de la Fondation Bill et Melinda Gates sur le préservatif du futur ouvre de nouvelles perspectives avec un million de dollars pour "développer la prochaine génération" de la capote en "préservant ou améliorant de manière significative le plaisir". But de l'opération: motiver les hommes à l'utiliser systématiquement.
L'université de l'Oregon a sauté sur l'occasion en planchant sur préservatif ultra-mince en polymère de polyuréthane. Des chercheurs californiens d'Apex Medical se focalisent sur les fibrilles de collagène de tendons de vache.
A Manchester, aussi, l'aide de Bill Gates servira à la recherche d'un préservatif réinventé, composé de graphène donc, mais aussi de latex. Le National Graphene Institute jouira aussi d'une aide du fonds européen de développement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.