L'Échelle de Jacob: A la SNCF on achève bien les chats !

Prenez « SNCF » et « TGV » avec un chat, repartez avec deux. Enfin, avec deux bouts de chats. C’est la triste aventure qui est arrivée à une usagère.

😿 BARBARIE
Ce petit chat coupé en deux par un TGV en gare Montparnasse, du fait de l'inhumanité de 2 contrôleurs, me fait penser à cette maxime de Pythagore il y a 2600 ans :
«Aussi longtemps que les hommes massacreront des animaux, ils s’entretueront.»https://t.co/BrhI4FTb9X
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) January 21, 2023

Quiconque a voyagé en TGV a pu remarquer que le bien-être humain n’est pas en tête de la liste des priorités de la SNCF. Mais que les plus spécistes de nos lecteurs se rassurent : le bien-être animal non plus. C’est du moins ce qu’illustre cet incident déplorable dont F. Asselineau s’est fait l’écho sur son compte Twitter : implorés par une usagère dont le chat était tombé sur une voie, deux agents de ce glorieux monopole d’Etat n’ont pas cru bon de l’aider, laissant le pauvre quadrupède se faire couper en deux par une rame.

Proposant des billets juste un peu moins cher que les vols internes, la SNCF devrait rester « compétitive » comme toutes les autres grandes « entreprises » du Davosistan : grâce à l’assassinat réglementaire de leurs concurrents – on parle en effet d’interdire les vols internes, bien trop toxiques « climatiquement » (sauf ceux menant à Davos).

Vous êtes en difficulté ? La SNCF à d’autres chats à trancher !

Du coup, les plus naïfs s’imagineront peut-être que – sinon l’entreprise, partie intégrante de l’appareil d’extorsion de la Macronie – les employés de la SNCF, du moins, pour se faire pardonner (entre autres) les grèves à répétitions au moyen desquelles ils prennent le pays en otage, voudraient offrir à l’usager un petit plus de serviabilité et de solidarité. Au vu du zèle montré par ce même personnel de planqués dans les opérations de police « sanitaire » de 2021-22, il faut bien sûr beaucoup de candeur pour le croire.

Mais c’est peut-être tout de même ce qu’a cru cette bonne dame, qui pensait, pour la modique somme d’un quart de SMIC, pouvoir arriver à bon port, elle et son chat, entiers. Ce programme, de toute évidence, a dû être amputé de moitié, par solidarité avec l’Ukraine. Le chat aussi, hélas.

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