30 janvier 2023

100 victimes d’influenceurs portent plainte pour "escroquerie en bande organisée"


Regroupées dans le Collectif d’Aide aux Victimes d’Influenceurs (AVI), ces victimes portent plainte contre des influenceurs français pour escroquerie en bande organisée et abus de confiance, a appris franceinfo par leurs avocats.

Les plaignants reprochent à ces personnalités, dont certaines viennent de la téléréalité, d’avoir profité de leur notoriété sur des réseaux sociaux comme Instagram pour inciter à miser sur des marchés à risque et en tirer d’importants bénéfices.

Deux plaintes distinctes sont adressées lundi 23 janvier au parquet de Paris. La première, contre X, vise la plateforme Animoon dans le cadre d’une possible arnaque aux NFT. Selon le collectif AVI, le projet Animoon, inspiré du jeu de cartes Pokémon, a réussi à regrouper plus de 5 000 investisseurs avec une levée de fonds estimée à 6,3 millions de dollars.

Près de cinq mois après la vente des NFT Animoon, aucun investisseur français n’a touché de dividendes. Ses fondateurs et administrateurs, aujourd’hui injoignables, promettaient pourtant des gains très importants aux premiers investisseurs : 2 500 dollars offerts mensuellement à vie, des vêtements de luxe, des voyages au Japon, gains de cartes Pokémon. Pendant des mois, plusieurs influenceurs français ont activement fait la promotion d’Animoon et de son intérêt financier sur les réseaux sociaux.

La seconde plainte vise le couple d’influenceurs issu de la téléréalité, Marc et Nadé Blata, de leurs vrais noms Marc Singainy Tevanin et Nadira Brik Chaouche. Basé à Dubaï, le duo totalise près de sept millions d’abonnés sur Instagram. Outre les placements de produits, le couple incite leurs abonnés sur les réseaux sociaux à miser sur le cours très risqué des devises et des produits dérivés du Forex via à une application partenaire, avec une promesse de gains importants à la clé.

[...]

« Je me suis clairement fait avoir, mais ce que j’attends de la justice, c’est surtout qu’ils n’arrivent plus à arnaquer d’autres personnes. Parce qu’ils continuent encore aujourd’hui et apparemment, il n’y a pas qu’eux. Il faut que ça s’arrête. »
Mel, victime

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