07 décembre 2022

Le niveau en orthographe des élèves de CM2 toujours en baisse, comme prévu..

L’enquête a été menée à quatre reprises depuis 1987. La même dictée est proposée à des élèves de CM2 et l’agence des statistiques du ministère de l’Éducation compare les résultats. En 34 ans, le nombre d’erreurs est passé de 10,7 à 19,4 fautes.

Les performances en orthographe des élèves de fin d’école élémentaire sont toujours en baisse en 2021, mais de façon moins marquée qu’en 2015, selon une étude publiée ce mardi par le ministère de l’Éducation. Selon cette enquête sur l’orthographe, menée à quatre reprises depuis 1987 avec la même dictée pour des élèves de CM2, le nombre moyen d’erreurs a augmenté régulièrement, passant en 34 ans de 10,7 erreurs à 19,4, indique l’agence des statistiques du ministère de l’Éducation (Depp).

Les filles plus performantes

C’est l’orthographe grammaticale (règles d’accord entre le sujet et le verbe, accords dans le groupe nominal, accords du participe passé) qui concentre l’essentiel des difficultés. Sur ce point cependant, la baisse observée entre 1987 et 2015 ne se poursuit pas en 2021. Par exemple, l’accord de l’adjectif « inquiets » de la dictée passe de 46,2 % de réussite en 1987 à 25,3 % en 2021. Mais après une forte baisse jusqu’en 2015, une stabilité est observée en 2021. Les erreurs lexicales, elles, restent les moins fréquentes.

Cette baisse des résultats continue par ailleurs de concerner l’ensemble des élèves, quels que soient leur sexe et leur âge. Les filles sont cependant plus performantes que les garçons : elles font en moyenne 17,7 erreurs contre 21,1 pour les garçons. Mais la différence du nombre d’erreurs entre filles et garçons, qui avait été stable entre 1987 et 2007, puis en hausse entre 2007 et 2015, tend à nouveau à se stabiliser en 2021. Les différences de performances à la dictée continuent en outre d’être liées à l’environnement social des élèves. Ainsi le groupe composé des élèves d’écoles les moins favorisées fait en moyenne 21,9 erreurs, contre 15,5 dans le quart composé des écoles accueillant les élèves les plus favorisés.

Les deux groupes médians ont, eux, des performances assez proches (environ 19 erreurs), montrant que c’est dans les écoles les plus favorisées et les moins favorisées que le poids de l’origine sociale des élèves est le plus important.

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