On a appris cette semaine que les USA envisageaient désormais une « option militaire » contre les deux sites nucléaires souterrains de Téhéran – allié des Russes, rappelons-le – pour mettre un terme à son programme d’enrichissement d’uranium, qui vient d’atteindre le seuil critique de 60% (bombe sale), qui laisse présager d’ici quelques mois un enrichissement à 90% (seuil atomique). Mise en minorité dans le dossier russo-ukrainien, où même Ursula von der Leyen, censurée par la propre institution qu’elle préside, a fini par cracher le morceau en évoquant plus de 100 000 victimes ukrainiennes depuis le 24 février dernier (soit 10 fois plus que ce que Zelensky tente de faire croire depuis des mois et vraisemblablement 6 à 10 fois les pertes russes), l’OTAN cherche visiblement à allumer de bien pathétiques contrefeux, engluée par ailleurs dans le scandale du trafic des armes de guerre censées parvenir à Kiev et dont nous savons désormais qu’une partie se retrouve, via le « dark web », au Nigéria ou ailleurs !
Les enquêtes criminelles en cours sur la faillite de FTX (dont j’ai parlé ici dans la matinale de Radio Courtoisie ce mercredi), devront par ailleurs faire toute la lumière sur les éventuels circuits de blanchiment sous forme de dons en cryptos à l’Ukraine et de donations au parti démocrate américain, l’ex-patron de FTX, « SBF », venant d’avouer que des « bitcoins fictifs » avaient été émis par la société dont il était le PDG jusqu’au 11 novembre dernier. Une belle pieuvre qui cherche son 007.
Le chiffre de la semaine
6,2
Une fois n’est pas coutume : le chiffre de la semaine n’est pas économique : 6,2°C, c’est la température atteinte dans la cantine du CHU de Bordeaux du fait du « plan de sobriété énergétique » gouvernemental ! Mesure-t-on la capacité de la caste occidentale à maltraiter de façon planifiée la population par pur entêtement idéologique ? Qu’on se souvienne pour s’en convaincre de la stratégie « bas carbone » édictée en… mars 2020 par le Gouvernement et qui programmait déjà, deux ans avant la guerre russo-ukrainienne, pénuries et coupures d’électricité. Un premier délestage a d’ailleurs, semble-t-il, touché le centre de Paris ce jeudi 8 décembre.
Non, décidément, « ce qui pense à notre place » – c’est ainsi que le regretté Jean-François Revel définissait l’idéologie – a fini par détrôner toute rationalité, tout bon sens et même, toute humanité, quand on entend un triste porte-parole d’Enedis parler des Français sous respirateur artificiel comme de personnes non prioritaires et donc « délestables », à la figure duquel on est saisi de l’irrésistible envie de renvoyer l’adjectif, en en changeant une lettre.
La déclaration de la semaine
« Les Français dépensent moins… malgré une hausse du pouvoir d’achat. » LCI
L’INSEE vient de diffuser sa note sur le pouvoir d’achat et la consommation des ménages pour le troisième trimestre. LCI la résume d’une façon pour le moins surprenante : « Alors que le pouvoir d’achat est en progression, les consommateurs ont moins dépensé. » On est dans le même registre que le numéro vert annoncé par Bruno Le Maire pour lutter contre l’inflation : du délire.
Traditionnel moteur de la croissance en France, la consommation des ménages a connu en octobre sa plus forte chute depuis le confinement du printemps 2021, du fait, selon le médium de grand chemin, de l’inflation. Si l’on entre dans les détails, la consommation des seuls biens (sans les services donc) a reculé de 2,8%, baisse accentuée par celle des dépenses d’énergie (-7,9%), laquelle s’explique assez facilement par le climat exceptionnellement doux en octobre, ainsi que le subventionnement des prix des carburants à la pompe (prolongation des ristournes).
Au final, LCI ose quand même vous expliquer que vous êtes plus riches en 2022 mais que vous dépensez moins, ce qui devrait se voir dans votre épargne ; or ce n’est pas le cas. C’est en réalité une façon, bien propagandiste, de légitimer l’arrêt de la consommation, dont nous n’avons de cesse d’expliquer chez Samarie & Cie qu’elle conduira inexorablement à la récession. Les Français s’appauvrissent et c’est pour cela qu’ils consomment moins : la réalité est aussi simple, mais dramatique, que cela.
L’actif de la semaine
Retour sur le prêt multilignes
Comme nous vous en avons déjà parlé, le prêt multiligne a la cote ! Nous revenons cette semaine sur cette possibilité de financement qui mélange un prêt à taux fixe, sécurisé, et un autre à taux variable, peu coûteux au départ (moins de 1,70% aujourd’hui), mais plus risqué ensuite, façon, nous vous en parlions samedi dernier, de transférer du banquier à l’emprunteur une partie du risque, le taux pouvant fluctuer à la baisse, ou, comme c’est le cas actuellement, à la hausse au gré de la conjoncture (et surtout des décisions de Francfort).
Concrètement, pour un emprunt remboursable sur 20 ans, le prêt à taux fixe est seulement appliqué les huit à douze premières années, ce qui permet d’obtenir un taux avantageux (1,60% sur 10 ans, par exemple), puis le prêt à taux variable prend la relève. En général, le contrat de prêt prévoit le fait que l’emprunteur pourra toujours repasser à un taux fixe (avec toutefois une majoration d’au moins 0,5 point). Reste que la formule est avant tout intéressante pour ceux qui ont prévu par avance de revendre leur logement (et donc de solder leur crédit) avant le passage au taux variable.
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