20 décembre 2022

2022 : L’année ou l’espoir réapparut

Que voilà un titre curieux va se dire le lecteur.

2022 a été une année horrible !

Certes, certes.

Une guerre en Europe est en cours, nous risquons d’avoir très froid cet hiver, une nouvelle récession arrive un peu partout, le chômage monte, nos niveaux de vie baissent, la pandémie continue à rôder et que sais-je encore…

Le lecteur a sans doute du mal à comprendre cette brutale bouffée d’optimisme et va sans doute l’attribuer à quelque excès de boisson auquel je me serai laissé aller en cette fin d’année.

Je tiens à rassurer le lecteur.

Pour tout produit comestible, en bon Français que je suis, j’ai choisi la solution d’ Abraracourcix, chef du Village dans les aventures d’Astérix : « un bon produit ne peut pas faire de mal ».

L’hypothèse d’un raisonnement fait sous l’emprise d’une trop grande quantité de Châteauneuf du Pape peut donc être écartée d’un revers de main dédaigneux.

Venons-en à une meilleure explication.

Dans le fond, j’ai une vue assez simple de la façon dont fonctionne le monde : L’Etat est un mal nécessaire et tout fonctionne assez bien tant que des fous n’en prennent pas le commandement.

Quand les déments prennent le contrôle de l’asile ils ont accès alors  à ce qu’il est convenu d’appeler en sciences politiques le « monopole de la violence légale » (me mettre en tôle parce que je suis pas d’accord avec eux) , et le pire est donc à craindre si des nazis, des ayatollahs,  des communistes, des socialistes ou des énarques arrivent au pouvoir…

Arriver à prendre le contrôle de l’Etat reste en effet le rêve de tous les cinglés que leur maman n’a pas assez aimé, et chaque génération nous ramène une nouvelle série de malades mentaux qui ont une caractéristique commune, savoir mieux que moi ce qui fera mon bonheur.

En général, ils ont donc une très haute opinion d’eux-mêmes, idolâtrent l’Humanité, mais haïssent leurs voisins.  Comme le disait Frédéric Bastiat : « Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle »

Et donc la vie politique se résume en une éternelle bagarre entre les fous qui ne pensent qu’à prendre le contrôle de l’Etat et les gens normaux qui, en général, ont autre chose à foutre et se laissent perpétuellement avoir.

Et mon combat, depuis des lustres, se résume à identifier ces fous furieux et à me battre contre leurs idées dans la mesure de mes (faibles) moyens.

Et dans la catégorie des fous , notre époque a vu surgir deux nouvelles catégories de déments :

  1. Les Oints du Seigneur, du type Mélenchon, ou Piketty, qui ont comme objectif l’Égalité entre tous les hommes…eux étant cependant un peu plus égaux que les autres.
  2. Les Mondialistes , du type notre président actuel. Bill Gates, madame Van der Leyen dont le but est de créer un gouvernement mondial dont ils seraient les chefs, compte tenu de leur immense compétence.

J’ai longuement décrit dans des papiers précédents en quoi ils se ressemblent et en quoi ils divergent , mais je sais aujourd’hui qu’ils sont des alliés naturels pour nous mettre en esclavage.

Car, depuis la fin des années 90,  ils ont pris le pouvoir dans nos vieilles démocraties et se sont lancés dans une tentative de plus en plus évidente pour nous priver de nos libertés.

Citons sans aucun espoir d’être exhaustifs les réalités suivantes.

  1. La manie qui s’est instaurée aux USA d’envahir des pays qui n’avaient rien demandé a personne . Citons la Serbie et le Kosovo, l’Irak, la Lybie, la Syrie,  et toutes ces invasions se font toujours au nom des droits de l’homme, autre façon d’appeler le gouvernement mondial. Il faut citer Bastiat encore une fois :

« Et puis, comment se fait-il qu’il n’y ait pas assez d’impartialité, au fond de notre conscience nationale, pour comprendre combien nos prétentions à imposer une idée, par la force, blessent au cœur nos frères du dehors ? Quoi ! nous, le peuple le plus susceptible de l’Europe ; nous, qui, avec raison, ne souffririons pas l’intervention d’un régiment anglais, fût-ce pour venir ériger sur le sol de la patrie la statue de la liberté, et nous enseigner la perfection sociale elle-même ; quand tous, jusqu’aux vieux débris de Coblentz, nous sommes d’accord sur ce point qu’il faudrait nous unir pour briser la main étrangère qui viendrait, armée, s’immiscer dans nos tristes débats, c’est nous qui avons toujours sur les lèvres ce mot irritant : prépondérance (en langage moderne « droit d’ingérence) ; et nous ne savons montrer la liberté à nos frères, qu’une épée au poing tournée vers leur poitrine ! Comment en sommes-nous venus à nous imaginer que le cœur humain n’est pas partout le même ; qu’il n’a pas partout la même fierté, la même horreur de la dépendance ? »

Inutile de dire que voilà qui a donné de mauvaises idées à leurs frères en folie dans d’autres pays, qui ne voient pas pourquoi les USA devraient rester les seuls à pouvoir envahir d’autres pays .

  1. La volonté des États Unis de contrôler le monde financier en extra territorialisation leur droit sur toutes les transactions en dollar en dehors des USA, prenant comme prétexte les attentats sur les tours jumelles. Je ne vois pas au nom de quoi, la CIA devrait être prévenue chaque fois que je fais une transaction en dollar avec un non américain en dehors des USA.
  2. Les efforts pour instituer une dictature sanitaire.  Partout, avec quelques exceptions comme la Suède ou la Floride, le Droit à la libre disposition de mon corps, le Droit de propriété,  la liberté de voyager, la Liberté de réunion et d’association, le Droit de réunion, la Liberté de travailler, la Liberté du culte, la Liberté laissée à chaque médecin de diagnostiquer et de traiter ont été battus en brèche sans que les institutions bâties au cours des siècles pour préserver ces droits ne disent un mot.
  3. Les tentatives pour supprimer la Liberté de parole et la Liberté de la presse par les puissances d’argent alliés aux pouvoirs politiques. Il y aujourd’hui deux sortes de journalistes, ceux qui veulent faire leur métier honnêtement, et ceux qui ont un boulot. Il faut venir au secours des premiers.
  4. La nuit intellectuelle profonde qui est tombée sur nos écoles et nos universités d’où toute liberté de parole a disparu (au nom de l’Egalité), ce qui nous amène à un effondrement de la capacité à comprendre chez chaque citoyen.
  5. Le dévoiement de la Science, érigée en une nouvelle religion, Cette trahison n’a qu’un but : que les fous prennent le contrôle de l’énergie, c’est-à-dire de l’économie , ce qui va inéluctablement amener dans une misère noire les plus pauvres d’entre nous et tout cela se fera au nom d’un gouvernement mondial recherchant une égalité dans l’accès à  l’énergie pour tout un chacun.

Voilà une liste (non exhaustive) qui ne peut qu’amener à un grand pessimisme.

Et pourtant…

La raison pour laquelle je trouve que 2022 a été une très bonne année est simplement que tous les désastres qui nous arrivent actuellement ne sont que la manifestation des échecs invraisemblables amenés par les politiques suivies par les Oints du Seigneur et autres hommes de Davos.

Reprenons dans l’ordre.

  1. Aventures militaires américaines. Si la guerre en Ukraine venait à tourner mal pour les USA, on pourrait peut-être enfin se débarrasser de l’OTAN, et recommencer à discuter entre nations Européennes de ce dont le vieux continent a besoin ?
  2. Contrôle du monde financier par le dollar. Le retour de l’or dans les paiements internationaux et le paiement du pétrole en monnaies nationales ramènerait une saine dose de souveraineté nationale dans le commerce mondial. Voilà qui est bien parti.
  3. La dictature sanitaire. La chambre des représentants aux USA entend faire comparaître le docteur (Frankenstein) Fauci et le cas échéant demander à ce qu’il soit inculpé pour les millions de morts dont il serait la cause. La même chose pourrait se produire dans un certain nombre d’états, dont la France, en tout cas si l’on en croit le professeur Péronne.
  4. La liberté de parole et la liberté de la Presse. Pour moi, la prise de contrôle par Elon Musk de Twitter et les dossiers qui sont sortis montrant la collusion entre la direction de Twitter, le FBI, la CIA et le parti démocrate constitue un coup de maître qui devrait permettre aux journalistes de retrouver leurs libertés.
  5. La nuit qui est tombée sur les Universités semble s’atténuer avec l’émergence de personnalités comme Jordan Peterson, en ressuscitant la notion de maître à penser.
  6. Et enfin, peut-être le plus important : le dévoiement de la Science. Là aussi, la communauté scientifique, la vraie, commence à s’agiter et refuse de plus en plus de cautionner des politiques dont elle sait qu’elles sont condamnées à l’échec . Par exemple, le dernier livre de Stephan Koonin (La Part d’Incertitude, aux éditions l’Artilleur), que je ne saurai trop recommander aux lecteurs, est une condamnation en bonne et due forme d’une grande partie des calembredaines qui se présentent comme de la Science et ne sont que du Lyssenkisme.

Conclusion

Comme le disait Churchill en 1940 : « la situation est désespérée mais pas sérieuse ».

Par la, il voulait dire que les temps du renoncement et de l’aveuglement étant passés, la seule possibilité était la victoire de la Liberté.

  • Aujourd’hui , je sais, et tout le monde sait que toutes leurs politiques sont en train d’échouer.
  • Je sais qu’ils savent que nous savons qu’ils sont nuls et dangereux.
  • Ils savent qu’ils n’ont plus aucune légitimité démocratique.
  • Ils vont donc devenir de plus en plus dangereux, mais de moins en moins de gens les suivront.

2023 marquera le début du retournement comme 1943 le fut pour la lutte contre l’Allemagne Nazi. En 1942, les troupes anglaises dans le sert de Lybie se faisaient enfoncer. Le 1/1/1943, à 4 heures du matin, à l’aube, elles firent front et partirent en sens inverse.

Trois ans plus tard, elles s’arrêtèrent à Berlin.

Restent devant nous le sang et les larmes.

Mais cela n’est rien si le peuple a pris conscience du danger que représentent ces fous pour nos Libertés. Nous sommes en URSS au moment de la parution de l’archipel du Goulag.

L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme…

Bon Noël et bonne année à tous les lecteurs.

N’ayez plus peur.

Charles Gave

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