Il me semble utile d’effectuer un retour aux sources de cette opération spéciale !
C’est une opération qui a été lancée après une sorte d’ultimatum. Elle a été lancée à la suite de la demande Russe de garanties sur sa sécurité.
Les Russes ont demandé clairement, sous forme écrite des engagements concernant leur sécurité, cela été fait fin 2021.
Les engagements demandés ont été refusés.
Et tous les belligérants directs et indirects le savent puisque aussi bien Macron que Merkel ont dit, avant que l’UE ne se couche, qu’il faudrait un jour s’asseoir autour d’une table et discuter de la mise en place d’un accord de sécurité en Europe.
La guerre est causée par la lâcheté des Européens qui, malgré leur intérêt et même malgré leur choix n’ont pas eu le courage de dire « non » aux États Unis et ont accepté que l’OTAN évolue vers le bellicisme et menace les Russes.
Ce sont les Français et les Allemands qui, se couchant devant la volonté américaine de conserver l’OTAN et d’en faire une alliance offensive, sont responsables de cette guerre.
Il faut oser appeler un chat un chat.
La Russie sait qu’elle est cernée, menacée par L’OTAN et c’est ce qu’elle ne peut accepter. Et elle doit réagir tant qu’elle a une supériorité en matière de dissuasion avec son avance dans l’hypersonique. Elle a encore un créneau de temps pour le faire.
La sécurité, voilà la vraie raison de la guerre et les objectifs annoncés plus tard par Poutine ne sont que des déclinaisons partielles de cet objectif; lui seul compte, le reste c’est de la sauce grand public.
Si on garde présent à l’esprit cet objectif, il est évident et rationnel de penser qu’aucune négociation n’est possible ou envisageable. Même si Zelensky cesse ses délires cocaïnés.
Pour la Russie se satisfaire de miettes territoriales est insuffisant, ce qui compte c’est un accord global et la reconnaissance de la légitimité de son besoin de sécurité.
Pourquoi avons-nous une guerre ?
Parce que le temps de vol des missiles de Kharkov et de Soumy à Moscou est de 5 minutes. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est Poutine en a parlé à plusieurs reprises.
Eh devinez quoi, c’est encore à 6-7 minutes de Kiev.
Ainsi, il ne peut y avoir de paix stable sans repousser les Ukronazis jusqu’à la frontière polonaise, et probablement même cela ne suffira pas.
Les avancées territoriales ne répondent pas aux besoins vitaux de la Russie, voila la réalité que les commentateurs oublient ou font semblant d’oublier : ce qu’il faut c’est faire plier l’OTAN et les Américains pour que des négociations sur la sécurité en Europe soient engagées.
Voila le vrai but utile du conflit et c’est celui qu’il faut garder à l’esprit pour essayer d’en deviner les contours et surtout la durée.
Les exigences russes de décembre de l’année dernière étaient que chaque partie ne dispose d’armes nucléaires que sur son propre territoire.
Cela signifie que les États-Unis retirent les leurs de la Belgique, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Turquie, et oublient de les placer en Roumanie et en Pologne.
Et c’est la raison pour laquelle même prendre tout à l’est du Dniepr – Tchernigov, Soumy, Kharkiv, Poltava, la ville de Zaporijia, les parties orientales de l’oblast de Dnepropetrovsk, y compris la majeure partie de la ville, et la moitié orientale de Kiev – tout cela constituera toujours une défaite pour les Russes.
EN PRIME : l’Ukraine est un voile, un cache sexe.
Stoltenberg : L’issue du conflit avec la Russie doit être décidée sur le champ de bataille
L’OTAN ne pense pas que l’Ukraine doive s’asseoir à la table des négociations avec la Russie, l’alliance prône la poursuite des hostilités et la victoire sur le champ de bataille.
Cette déclaration vient d’être faite par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Stoltenberg a pris la parole lors d’une conférence de presse conjointe avec les chefs des ministères des Affaires étrangères et de la Défense des Pays-Bas, où il a répondu à un certain nombre de questions de journalistes concernant l’Ukraine et d’éventuels pourparlers de paix avec la Russie.
Selon le secrétaire général, le moment des pourparlers de paix n’est pas encore venu, l’Ukraine n’a pas la position de dicter ses conditions, donc la tâche de l’alliance est d’aider les forces armées ukrainiennes à gagner sur le champ de bataille.
Dans le même temps, il ne faut pas sous-estimer l’armée russe, qui conserve « des capacités importantes » et « un effectif important », a-t-il souligné. Même le retrait des forces armées russes de Kherson n’a rien fait pour apaiser la situation de l’armée ukrainienne, qui attend des « mois difficiles ».
Par conséquent, la tâche de l’OTAN est de soutenir les forces armées ukrainiennes pendant les mois d’hiver et de faire en sorte que Kiev remporte le plus de victoires possible.
Comme l’a noté le secrétaire général de l’OTAN, l’alliance ne veut pas que la Russie dicte ses conditions à la table des négociations, de sorte que l’issue du conflit sera décidée sur le champ de bataille.
« La seule façon de parvenir à une solution au conflit russo-ukrainien est sur le champ de bataille. De nombreux conflits sont résolus à la table des négociations, mais ce n’est pas le cas, et l’Ukraine doit gagner, nous la soutiendrons donc aussi longtemps qu’il le faudra. » a déclaré Stoltenberg.
Source : Bruno Bertez
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