Ces outils permettront de promouvoir des « informations climatiques faisant autorité » et de « vérifier les faits » concernant ce que la plateforme considère comme de la « mésinformation climatique ».
Le plus grand réseau social du monde, Facebook, a annoncé qu’il prévoyait d’augmenter le nombre d' »informations climatiques faisant autorité » et de développer la « vérification des faits » concernant les contenus qu’il considère comme de la mésinformation climatique.
Facebook développera ses outils de vérification des faits en augmentant la disponibilité de son « Climate Science Center » (une page qui contient « des ressources factuelles provenant des principales organisations climatiques mondiales et des mesures concrètes que les gens peuvent prendre dans leur vie quotidienne pour lutter contre le changement climatique ») dans 165 pays et en étendant ses « Climate Inform Labels » (étiquettes qui sont ajoutées aux publications Facebook et qui renvoient aux publications du Climate Science Center).
Le géant de la technologie a également lancé une « initiative d’alphabétisation en sciences du climat » qui « débunkera la mésinformation climatique » en diffusant des publicités qui « présentent cinq des techniques les plus courantes utilisées pour déformer le changement climatique ».
Pour renforcer les informations climatiques « dignes de foi », Facebook teste une nouvelle fonctionnalité « Climate Pledges » dans les groupes et s’est engagé à amplifier les voix des « organisations de confiance dans l’espace climatique. »
Cette nouvelle fonctionnalité « Climate Pledges » a été développée avec la contribution des Nations unies (ONU) et contient ce qu’elle appelle des « solutions climatiques soutenues par des experts » qui « suscitent la conversation » au sein des groupes et « aident les gens à comprendre les actions les plus efficaces qu’ils peuvent entreprendre. »
Facebook travaille également en étroite collaboration avec plusieurs groupes sur le changement climatique, tels que le Monash Climate Change Communication Research Hub, le Cambridge Social Decision-Making Laboratory et le Yale Program on Climate Change Communication. Facebook va stimuler ces organisations en « fournissant des crédits publicitaires, des idées et un soutien pour les aider à partager des informations fiables sur le changement climatique, et informer les utilisateurs sur les techniques courantes utilisées pour diffuser des mythes sur la science du climat. »
L’annonce de ces changements par Facebook fait suite à la pression croissante exercée sur lui et sur d’autres géants de la technologie pour qu’ils censurent les contenus qui remettent en cause le discours dominant sur le changement climatique, alors que les groupes climatiques, les groupes scientifiques et même les employés du secteur technologique demandent davantage de censure.
Non seulement les plates-formes des Big Tech sont de plus en plus poussées à censurer les contenus climatiques qui s’écartent du discours dominant, mais des groupes d’influence, des banques et des cadres font également pression pour que le suivi et la surveillance de l’utilisation du carbone par les individus soient accrus, comme stratégie proposée pour lutter contre le changement climatique.
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