05 novembre 2022

Azithromycine et Hydroxychloroquine marchaient, on ne l’a pas vu !

Azithromycine et Hydroxychloroquine marchaient, ce sont les chiffres officiels qui le disent, et comme nous le répètent les autorités, les chiffres ne mentent pas. Démonstration :

PRÉAMBULE

Vous le savez sans doute, mais je tiens à le démontrer, pour bien comprendre la suite : pour mourir du covid, il faut d’abord attraper la maladie. C’est une lapalissade, mais c’est un rappel nécessaire pour nos élites et les fact-checker dénués de bon sens.

La moyenne du décalage entre test positif et décès, que l’on retrouve pour toutes les vagues et pour tous les pays, est d’environ 15 jours, ce qui donne un décalage des courbes, entre cas et décès de 15 jours. Les premiers jours d’une vague, il n’y a pas encore de décès, cela démarre après le quinzième jour et inversement, quand la vague et finie, il y a encore des malades en soins qui peuvent décéder.

Voici par exemple, les 4 dernières vagues françaises, toutes omicron, avec courbes de cas et de décès superposées :

LES CHIFFRES OFFICIELS

Maintenant voyons la première vague, à une époque où Azithromycine et Hydroxychloroquine étaient encore prescrites :

Attention, cas et décès ne sont pas à la même échelle. Avec 2 à 3% de décès, la courbe de décès est totalement plate à même échelle. Également petit problème de relevés le 14, corrigé le 15, la descente a bien démarré le 9 avril.

Que voit-on de différent ? Normalement plus il y a de cas, plus il y a de décès (décalés de 15 jours), et inversement, moins il y a de cas, moins il y a de décès. Ici c’est l’inverse.

LA COURBE DE DÉCÈS CHUTE 9 JOURS AVANT CELLE DES CAS,

AU LIEU DE 15 JOURS APRÈS.

Qu’est-ce qu’il y avait qui fait qu’en deux ans, c’est la seule période où les formes graves diminuent alors que le nombre de cas continue d’augmenter ? NB : pas de vaccins à l’époque.

EXPLICATIONS DE L’» ANOMALIE »

Il se trouve, que c’est en même temps la seule période où l’Hydroxychloroquine et l’Azithromycine étaient prescrites, avant d’être interdites. Quelles ont été ces prescriptions ?

Allons voir sur EPI-PHARE, publication de l’ANSM et de la CNAM, concernant les prescriptions de médicaments, jusqu’au 16 avril 2020, et publié le 30 avril 2020. Voici les courbes de la page 11 (sur 218). Il existe un pic de prescriptions de la 12e à la 14e semaine, soit du 16 mars 2020 au 12 avril 2020 pour les prescriptions les plus importantes, et EPI-PHARE estime que plus de 40.000 personnes en ont bénéficié.

Le traitement est actif en quelques jours, lorsqu’il est pris rapidement. On constate sur la courbe précédente de la première vague, que la courbe de décès, qui suit la courbe de cas de 15 jours, la croise 15 jours après les premières prises, pour ensuite stopper sa croissance et redescendre, alors que le nombre de cas continue de croître, les décès devant logiquement suivre cette courbe de cas. On constate ensuite que les courbes se recroisent 10 jours après l’arrêt des traitements, pour reprendre le décalage habituel de 15 jours.

NOUS AVONS ICI LA PREUVE QUE LE TRAITEMENT (à moins que l’on me fournisse une autre explication) A DIMINUÉ LES FORMES GRAVES ET LES DÉCÈS QUAND IL A COMMENCÉ À ÊTRE PRIS, ET QUE LES FORMES GRAVES ET DÉCÈS ONT REPRIS LEUR RYTHME ANTÉRIEUR APRÈS L’ARRÊT DU TRAITEMENT.

AUTRES SOURCES, AUTRES COURBES

On peut confirmer cela sur CovidTracker,  qui donne les courbes d’hospitalisations, de soins critiques et de décès. Ces courbes ont atteint leur pic et débuté leur descente avant que les cas ne baissent. (La courbe de cas CovidTracker, je ne sais pourquoi, ne démarre qu’en juillet, pour les cas j’ai donc remis celle de Our World in Data).

Quand on voit le pic de cas le 18 avril, le pic de décès aurait dû se situer début mai, il est devancé de 3 semaines, avec comme seul événement survenu dans cette période : le traitement. Rappelons que le confinement peut diminuer le nombre de contaminations, de cas, mais ne traite en rien ma maladie une fois survenue. Il ne peut baisser les hospitalisations qu’en baissant le nombre de cas, et pas autrement. Il est donc sans aucun rapport avec ces constatations.

IL Y A QUELQUE CHOSE QUI A DIMINUÉ LES HOSPITALISATIONS ET LES DÉCÈS DÉBUT AVRIL AU LIEU DE DÉBUT MAI. Seul événement connu, le traitement, dont les dates coïncident exactement : moins de décès 15 jours après les premiers traitements. 40.000 personnes traitées selon la CNAM, cela fait 4 à 6.000 hospitalisations de moins dans les semaines qui ont suivi. Faites des projections, ces chiffres collent.

Qui peut nous apporter une autre explication à ces chiffres qui ne collent pas avec toutes les autres vagues, même quand elles bénéficient d’ » un plus » : les vaccins ?

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