Référendums pour rattacher une grande partie de l’Ukraine à la Russie, sabotage du Nord Stream, guerre des sanctions et économies en berne, déstabilisations dans toute l’Eurasie, la guerre hybride opposant la Russie au monde occidental fait rage. Voici le point de vue russe sur cette guerre.
La Russie
L’exode des compagnies occidentales continue :
« Le constructeur automobile japonais Toyota a décidé de fermer son usine de Saint-Pétersbourg, a annoncé vendredi le ministère russe de l’Industrie et du Commerce dans un communiqué.
La société s’est engagée à remplir toutes ses obligations sociales et a promis des paiements supplémentaires à ses employés, selon le communiqué. Le constructeur automobile continuera à assurer le service après-vente des voitures Toyota et Lexus et à maintenir un réseau de concessionnaires dans le pays.
La nouvelle a été rapportée plus tôt dans la journée de vendredi par le journal Kommersant, citant des sources au sein de l’entreprise. Selon le rapport, la production de voitures Toyota ne sera pas reprise sur le site, mais la décision de fermer l’usine ne signifie pas que le constructeur automobile quitte complètement la Russie.
Les activités de l’usine Toyota ont été suspendues en mars dernier en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement dans le cadre du conflit en Ukraine. Dans le même temps, la société a cessé d’importer des véhicules en Russie. »
https://www.rt.com/business/563398-major-automaker-shut-down-plant-russia/
C’est un très mauvais signe :
« Les citoyens américains en Russie sont priés de quitter le pays dès que possible, afin d’éviter d’être incorporés dans les forces armées russes, a déclaré mardi l’ambassade des États-Unis à Moscou dans une alerte de sécurité.
Citant la mobilisation partielle en cours, introduite par le gouvernement russe la semaine dernière, l’ambassade a prévenu que les autorités russes pourraient refuser de reconnaître les personnes ayant la double nationalité russe et américaine, et leur refuser l’accès à l’assistance consulaire américaine. Elle avertit également que les personnes ayant la double nationalité pourraient être empêchées de quitter le pays et pourraient être appelées à effectuer leur service militaire.
L’ambassade avertit également que des « limitations sévères » ont eu un impact sur sa capacité à aider les citoyens américains, et que les conditions en Russie, y compris les options de transport, peuvent « soudainement devenir encore plus limitées« .
« Les citoyens américains ne doivent pas se rendre en Russie et les personnes résidant ou voyageant en Russie doivent quitter la Russie immédiatement tant que des options de voyage commercial limitées subsistent« , peut-on lire dans l’alerte de sécurité. »
C’est dit clairement :
« Moscou traitera toute attaque potentielle contre le Donbass ainsi que les régions de Kherson et de Zaporozhye après les référendums sur l’adhésion à la Russie comme des attaques contre son propre territoire, a confirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. Le vote dans les deux républiques du Donbass ainsi que dans les deux régions du sud de l’Ukraine a commencé vendredi.
Répondant à une question des médias sur le fait que ces régions seraient traitées comme des terres russes, M. Peskov a répondu : « Certainement« . Il a également déclaré que la constitution du pays entrerait en vigueur dans ces territoires dès leur adhésion.
L’ancien président russe et chef adjoint du Conseil de sécurité de la nation, Dmitri Medvedev, a prévenu que la Russie n’hésiterait pas à utiliser « tous les moyens disponibles » pour défendre son territoire. « Un empiètement sur le territoire russe est un crime« , a déclaré Medvedev en début de semaine. Il a également déclaré que l’adhésion du Donbass à la Russie rendrait la « transformation géopolitique [du] monde irréversible. » »
https://www.rt.com/russia/563417-donbass-referenda-security-game-changer/
« Les politiques monétaires et commerciales « prédatrices » menées par l’Occident dirigé par les États-Unis sont la cause principale de la crise alimentaire mondiale, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Les nations occidentales utilisent leur richesse et leur capacité à imprimer de la monnaie pour aspirer les produits alimentaires du marché mondial, a insisté le dirigeant russe lors d’une réunion du gouvernement mardi. La crise actuelle est préparée depuis plusieurs années, a-t-il ajouté.
« Certaines grandes nations ont des politiques financières et alimentaires qui ont conduit au résultat que nous observons aujourd’hui« , a déclaré Poutine, ajoutant que ce comportement pouvait être qualifié de « prédateur, sans aucune exagération« .
Il a noté que les États-Unis étaient un exportateur net de produits alimentaires l’année dernière, mais qu’ils sont maintenant un importateur net.
Le dirigeant russe a également réitéré ses critiques à l’égard de l’accord sur les céréales en Ukraine, qui a permis à Kiev d’exporter des denrées alimentaires via la mer Noire. L’accord a été conclu sous la médiation des Nations unies et de la Turquie, mais la Russie estime qu’il ne fonctionne pas comme prévu et que les livraisons ne contribuent guère à atténuer les pénuries alimentaires dans les pays dans le besoin.
Poutine a cité les statistiques du trafic maritime de la semaine dernière en rapport avec ce programme, soulignant que la plupart des navires transportant des céréales ukrainiennes qui n’ont pas indiqué la Turquie comme destination sont allés dans l’un des pays de l’UE.
« Ce sont les nations les plus pauvres ou quoi ? La situation reste la même. Aussi embarrassant que cela puisse paraître, il s’agit d’une simple escroquerie, et rien d’autre« , a-t-il déclaré. »
https://www.rt.com/russia/563616-predatory-west-food-putin/
« Les adversaires de la Russie à l’Ouest sont prêts à créer des crises et à déclencher la violence partout dans le monde post-soviétique, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine.
Lors d’une réunion avec les chefs des services de renseignement de la Communauté des États indépendants (CEI), Poutine a déclaré que les « adversaires géopolitiques » de la Russie sont prêts à transformer n’importe quel pays « en point zéro d’une crise » et à déclencher des « massacres sanglants« .
« Nous savons également que l’Occident élabore des scénarios pour inciter à de nouveaux conflits dans la CEI. Mais nous en avons déjà assez« , a déclaré Poutine par vidéoconférence.
Il a évoqué la confrontation militaire actuelle entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que « ce qui se passe aux frontières d’autres pays de la CEI« , une référence apparente aux récents affrontements frontaliers entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan voisin, ainsi qu’entre le Kirghizstan et le Tadjikistan.
Tous ces conflits sont le résultat de l’effondrement de l’Union soviétique, a déclaré Poutine, notant que cela était « compréhensible« .
« Mais les risques de déstabilisation augmentent à nouveau, y compris les risques de déstabilisation dans toute la région Asie-Pacifique« , a-t-il ajouté, affirmant que « le fameux Occident collectif » était incapable d’accepter l’effondrement inévitable de la « vieille hégémonie unipolaire« .
« Nous assistons au processus difficile de la formation d’un ordre mondial plus juste« , a déclaré le président russe. »
Un exemple des déstabilisations dont parle Poutine :
« Ankara affirme qu’elle va renforcer sa présence militaire dans le nord de Chypre après que les États-Unis ont décidé de lever les restrictions sur le commerce de défense avec l’île, a déclaré mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
S’exprimant sur CNN Turk, Erdogan a déclaré que la décision de Washington sur la vente d’armes à l’île était « inexplicable en termes de contenu et de calendrier« .
Au début du mois, le département d’État américain a annoncé que, pour l’année fiscale 2023, il allait suspendre une ancienne interdiction sur la vente d’armes américaines à la République de Chypre, déclarant que le pays avait « rempli les conditions nécessaires« .
Les États-Unis ont noté que les restrictions resteront levées tant que Chypre coopérera avec Washington dans le cadre de sa réglementation contre le blanchiment d’argent et continuera à refuser aux navires militaires russes l’accès à ses ports.
Erdogan a toutefois critiqué cette décision, déclarant que Washington « néglige et encourage même les mesures prises par le duo chypriote-grec qui menacent la paix et la stabilité en Méditerranée orientale« . Le dirigeant turc a déclaré que la levée de l’interdiction de vente d’armes conduirait à une « course à l’armement » et entraverait les efforts pour parvenir à un accord de paix sur l’île.
« Allons-nous rester les bras croisés ? Nous ne le pouvons pas« , a déclaré le président, rappelant que la Turquie a déjà plus de 35 000 soldats sur l’île et qu’elle les renforcera avec des armes, des munitions et des véhicules terrestres, navals et aériens. »
https://www.rt.com/news/563748-turkey-cyprus-military-presence/
Il y a quand même quelques secteurs économiquement touchés en Russie :
« La production de méthanol en Russie est tombée au niveau minimum nécessaire pour faire fonctionner les usines de production, a rapporté lundi le quotidien économique Kommersant.
La suspension des échanges avec les clients en Europe et la baisse de la demande intérieure obligent les producteurs à réduire considérablement leur production et à vendre leur production à la Chine à un prix cassé, écrit le journal en citant ses sources.
En 2020, la Russie était le quatrième fournisseur mondial de méthanol, représentant 10 % des exportations mondiales, selon le portail de données économiques TrendEconomy. Parmi les principaux importateurs de méthanol figurent la Chine, les États-Unis et l’Inde. »
https://www.rt.com/business/563528-russia-methanol-shutting-down/
« Le marché boursier russe a accéléré son déclin lundi, perdant 10% à 10h00 GMT, selon les données de trading.
L’indice MICEX, négocié en roubles, est passé sous la barre des 1 900 points pour la première fois depuis le 24 février, date du début de l’opération militaire russe en Ukraine, et le RTS, libellé en dollars, a également perdu 10 %.
« Le marché boursier russe a fortement baissé ces derniers jours en raison des risques géopolitiques, exacerbés par les tendances négatives générales des marchés boursiers mondiaux et la chute des prix des matières premières« , a déclaré le quotidien économique RBK, citant des experts de la société d’investissement BCS.
Les prix du pétrole ont chuté d’environ 20 % au cours du mois dernier, le baril de référence américain WTI se négociant juste au-dessus de 78 dollars et le baril de référence mondial Brent à 85 dollars pour les contrats de novembre au moment de la rédaction. »
https://www.rt.com/business/563538-russian-stocks-worst-day-offensive/
« Ce 28 septembre, un haut responsable turc a fait savoir à l’AFP que les trois banques publiques turques (Halkbank, Ziraat et Vakifbank) qui autorisent encore le système russe de paiement Mir allaient y renoncer après des mises en garde américaines. Deux des plus grandes banques privées du pays, Denizbank et Isbank, avaient déjà annoncé la semaine dernière qu’elles suspendaient leur utilisation du système de paiement russe. Quelques jours auparavant, les médias russes avaient rapporté que les banques du Kazakhstan, du Vietnam et de l’Ouzbékistan avaient cessé d’accepter les cartes de paiement Mir, elles aussi pour éviter le risque de sanctions secondaires américaines. Réagissant à cette information, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé que la décision turque avait été « prise sous la pression sans précédent » des États-Unis. « Nous devons rechercher ensemble des moyens de contrer cette pression de manière à ne pas nuire à notre coopération commerciale et économique », a-t-il ajouté, appelant Ankara à « ne pas priver les millions de touristes russes qui visitent la Turquie chaque année de conditions confortables ».
L’Europe
Ce sont bien les États-Unis qui vont le plus profiter de la dégringolade économique européenne :
« La flambée des prix de l’énergie en Europe, conjuguée à la pénurie de gaz, contraint de nombreuses entreprises européennes à délocaliser ou à transférer une partie de leurs activités aux États-Unis, a rapporté cette semaine le Wall Street Journal.
Selon le journal, les entreprises sont attirées par le fait que, malgré une inflation élevée, les prix du gaz aux États-Unis restent relativement bas, tandis que Washington, contrairement à Bruxelles, n’a pas menacé d’introduire le rationnement du carburant pour lutter contre la crise énergétique, qui pourrait être mortelle pour de nombreuses industries. Washington a également récemment promulgué une loi sur le financement des projets d’énergie renouvelable, ainsi que sur l’industrie américaine des semi-conducteurs, que de nombreuses entreprises trouvent intéressante.
Lundi, des rapports ont révélé que le constructeur automobile allemand Volkswagen envisageait d’y délocaliser la production de ses usines en Allemagne et en Europe de l’Est. Avec le bijoutier danois Pandora, Volkswagen a annoncé son expansion aux États-Unis plus tôt cette année. Le sidérurgiste luxembourgeois ArcelorMittal a récemment déclaré qu’il allait réduire la production de ses usines allemandes et concentrer ses efforts sur une installation au Texas. L’entreprise chimique OCI, basée à Amsterdam, a également annoncé ce mois-ci qu’elle allait agrandir son usine d’ammoniac aux États-Unis.
Les entreprises américaines ont également réduit leurs effectifs en Europe. Tesla a récemment déclaré qu’elle mettait en veilleuse ses projets de fabrication de cellules de batterie en Allemagne, tandis que la JPMorgan Bank envisagerait de fermer son siège de Francfort en raison de la menace de perturbations des échanges en cas de pannes d’électricité. »
https://www.rt.com/business/563382-high-energy-costs-eu-companies/
Il n’est pourtant pas certain que cette délocalisation apporte la solution espérée :
« Ford Motor Co. continue de souffrir de pénuries de pièces détachées, à tel point que le plus grand constructeur automobile américain aurait eu recours au stationnement de milliers de pick-up inachevés sur un ancien circuit NASCAR inactif dans le Kentucky.
Des images publiées en ligne montrent d’immenses parkings du Kentucky Speedway à Sparta, Kentucky, encombrés de rangées de camions Ford neufs. Les médias automobiles, tels que The Drive, ont rapporté cette semaine que les véhicules cachés sont des camions partiellement finis qui ne peuvent pas être terminés ou expédiés aux clients parce que certaines pièces ne sont pas disponibles.
Ford a apparemment commencé à transporter des camions vers le circuit de vitesse à la fin du mois d’août. The Drive a publié des photos satellites de l’installation datant du 24 août et du 19 septembre, montrant des parkings auparavant vides remplis de véhicules.
Les grands constructeurs automobiles sont confrontés depuis l’année dernière à des pénuries prolongées de puces informatiques. La pénurie de pièces chez Ford est très répandue, allant des moteurs d’essuie-glace aux systèmes d’info-divertissement. En fait, le Wall Street Journal a rapporté vendredi que l’entreprise connaît même des pénuries de ses emblèmes « ovale bleu » et des plaques signalétiques qui identifient les modèles de véhicules. »
https://www.rt.com/news/563473-ford-parks-unfinished-trucks-at-race-track/
« Le dollar a creusé son avance sur l’euro en tant que première devise mondiale pour les paiements le mois dernier, selon un rapport de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications (SWIFT) publié cette semaine.
La part du total des transactions de paiement en euros s’est effondrée à 34,5 % en août, tombant à son plus bas niveau depuis 2020. Cette baisse d’un point de pourcentage complet par rapport à juillet intervient dans un contexte de renforcement du dollar américain et de chute de l’euro de plus de 12 % par rapport au billet vert cette année, selon les données de SWIFT.
Alors que l’Union européenne est aux prises avec une inflation record et une crise énergétique imminente, les investisseurs délaissent l’euro au profit d’une monnaie plus sûre. Le rapport montre que l’utilisation de l’euro a diminué pendant trois mois consécutifs, tandis que le dollar américain a augmenté sa part en tant que monnaie de choix depuis mai, conservant la tête pour le 15e mois consécutif. »
https://www.rt.com/business/563329-dollar-euro-global-transactions/
La population européenne perd espoir :
« La confiance des consommateurs britanniques est tombée à son plus bas niveau depuis 1974, en raison de profondes inquiétudes concernant les finances personnelles et l’économie au cours des 12 prochains mois, selon une étude du groupe de recherche GfK.
Selon le rapport, publié vendredi, l’indice de confiance a diminué de cinq points pour atteindre -49 ce mois-ci, ce qui est pire que les projections précédentes des économistes. Il s’agit de la quatrième baisse de l’indice au cours des cinq derniers mois, toutes les mesures étant une fois de plus fortement déprimées.
Les baisses les plus importantes concernent les finances personnelles pour l’année à venir, qui ont perdu neuf points, et la confiance dans l’économie pour l’année à venir, qui a perdu huit points. »
https://www.rt.com/business/563390-uk-consumer-confidence-record-low/
« Les producteurs de légumes du nord et de l’ouest de l’Europe envisagent d’interrompre leurs activités, ce qui menacerait davantage l’approvisionnement alimentaire, en raison de la crise énergétique qui frappe le continent, a rapporté Reuters cette semaine.
Selon le rapport, la montée en flèche des prix de l’électricité et du gaz est le coût le plus important auquel sont confrontés les producteurs de légumes employant des cultures sous serre. Deux agriculteurs français qui renouvellent leurs contrats d’électricité pour 2023 ont déclaré au média qu’on leur proposait des prix plus de dix fois supérieurs à ceux de 2021.
« Dans les semaines à venir, je vais planifier la saison mais je ne sais pas quoi faire« , a déclaré Benjamin Simonot-De Vos, qui cultive des concombres, des tomates et des fraises au sud de Paris. « Si ça reste comme ça, ça ne sert à rien de recommencer une année. Ce n’est pas viable« .
Johannes Gross, directeur adjoint des ventes de la coopérative allemande Reichenau-Gemüse, a déclaré à Reuters : « Nous sommes confrontés à une augmentation globale des coûts de production d’environ 30%. Certains collègues envisagent de laisser leurs serres vides pour maintenir les coûts au plus bas. Personne ne sait ce qui se passera l’année prochaine« . »
https://www.rt.com/business/563314-eu-farmers-food-shortages-warning/
« Les producteurs allemands de produits surgelés et frais ont prévenu que la hausse des prix de l’énergie pourrait bientôt les obliger à cesser leurs activités, selon Die Welt.
« Il existe d’importantes lacunes dans l’approvisionnement quotidien en nourriture des habitants de l’Allemagne. La situation est plus que grave« , indique une lettre ouverte de l’industrie.
« Les entreprises craignent désormais que les lignes de production soient bientôt à l’arrêt et que les centres logistiques réfrigérés pour la distribution des aliments soient fermés. Certaines se préparent même à une éventuelle insolvabilité. »
La lettre a été initiée par l’Institut allemand des aliments surgelés et l’Association des entreprises allemandes de stockage et de logistique du froid, et signée par cinq autres groupes industriels. Elle a été adressée au chancelier Olaf Scholz, au ministre fédéral de l’économie Robert Habeck et au ministre fédéral de l’alimentation Cem Ozdemir.
Selon les auteurs de la lettre, la situation financière des producteurs de denrées alimentaires se détériore de jour en jour, ce qui pourrait bientôt entraîner une vague de faillites dans le secteur. Ils préviennent que l’intervention du gouvernement est nécessaire pour sauver la situation. Ils demandent en particulier un soutien financier pour les producteurs de taille moyenne à forte intensité énergétique de la chaîne de congélation.
« L’industrie alimentaire traverse actuellement la pire crise depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale… Nous sommes à minuit moins une. Agissez maintenant – sinon les réfrigérateurs et congélateurs de la population allemande seront bientôt vides« , exhorte la lettre. »
https://www.rt.com/business/563407-food-shortages-warning-germany/
« Le ralentissement économique de la zone euro s’est accentué en septembre, l’activité commerciale se contractant pour le troisième mois consécutif, selon une nouvelle enquête de S&P Global.
Selon le rapport, les fabricants de l’union de 19 pays ont été durement touchés par la montée en flèche des coûts énergétiques, l’indice des directeurs d’achat (PMI) tombant à son plus bas niveau depuis 2013. L’indice PMI, qui est considéré comme un bon indicateur de la santé économique globale, est passé de 48,9 en août à 48,2 en septembre.
La flambée des prix de l’énergie et l’augmentation du coût de la vie « ne frappent pas seulement la demande mais limitent également la production manufacturière et l’activité du secteur des services dans certains cas« , a déclaré Chris Williamson, économiste de S&P Global, dans un communiqué vu par Bloomberg.
« Une récession de la zone euro est à craindre« , a averti M. Williamson, notant que « l’Allemagne est confrontée aux conditions les plus difficiles, l’économie se détériorant à un rythme jamais vu en dehors de la pandémie depuis la crise financière mondiale. » »
https://www.rt.com/business/563412-eurozone-recession-warning-issued/
« L’intervention sur le marché obligataire annoncée par la Banque d’Angleterre mercredi a fait glisser la livre sterling de plus de 1 % à 1,0763 contre le dollar américain, après qu’elle se soit temporairement redressée de près de 5 % par rapport aux planchers historiques atteints en début de semaine.
L’autorité de régulation a déclaré qu’elle procéderait à des achats temporaires d’obligations et reporterait le début prévu de son programme de vente de gilts. Elle a indiqué qu’elle achèterait jusqu’à 5 milliards de livres (5,4 milliards de dollars) par jour d’obligations d’État à long terme jusqu’au 14 octobre.
La banque a dépensé près d’un milliard de livres mercredi, alors que les rendements des gilts à 30 ans ont chuté de 105 points de base (pb), soit la plus forte baisse jamais enregistrée, selon les données de Refinitiv remontant à 1992.. »
https://www.rt.com/business/563697-pound-drop-boe-bond-matket/
« Plus de 100 000 entreprises en Italie risquent de fermer leurs portes en raison de la flambée des factures d’énergie, a rapporté samedi le média Corriere della Sera, citant Carlo Sangalli, chef de l’association italienne des entreprises Confcommercio.
« Aujourd’hui déjà, de nombreuses entreprises se réorganisent ou réduisent leurs services… D’ici le premier semestre 2023, au moins 120 000 petites entreprises du secteur des services sont menacées… Il s’agit d’une estimation prudente qui ne tient pas compte des plus grandes entreprises« , a déclaré Sangalli au média.
Selon le fonctionnaire, la situation pourrait entraîner la perte de plus de 370 000 emplois. Sangalli a noté que les prix de l’énergie en Italie sont beaucoup plus élevés que dans d’autres pays, ce qui pèse sur les petites et moyennes entreprises.
« En termes de coûts énergétiques, nos hôtels, bars, restaurants et magasins paieront cette année 40 à 60 % de plus sur leurs factures qu’en Allemagne, et trois fois plus qu’en France« , a déclaré M. Sangalli. »
https://www.rt.com/business/563490-thousands-firms-italy-closure/
« L’inflation en Allemagne a connu une croissance en glissement annuel de 10,9% en septembre, contre 8,8% le mois précédent, selon les données officielles publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique (Destatis).
Ces chiffres sont supérieurs aux attentes du marché (9,4 %) et constituent un record depuis la création de l’euro en 1999.
La flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie aurait eu un impact considérable sur le taux d’inflation élevé.
« Les prix de l’énergie étaient 43,9% plus élevés en septembre 2022 qu’en septembre 2021« , a indiqué l’agence dans un communiqué de presse. « On a également observé une hausse supérieure à la moyenne des prix des denrées alimentaires de 18,7 % par rapport au même mois de l’année précédente. » »
https://www.rt.com/business/563733-german-inflation-september-record-high/
Mais tout cela n’empêche pas la Commission européenne d’envisager d’autres sanctions :
« Un nouveau cycle potentiel de sanctions de l’UE à l’encontre de Moscou, le huitième à ce jour, pourrait inclure une législation sur le plafonnement du prix du pétrole russe et viser le secteur technologique du pays, a rapporté le Financial Times vendredi, citant des sources.
Selon le rapport, le paquet pourrait également inclure davantage de personnes russes.
La nouvelle série de sanctions devrait être officiellement proposée après que les fonctionnaires de la Commission européenne auront discuté des mesures avec les États membres de l’UE dans les prochains jours.
Toutefois, le journal note qu’il existe des divergences d’opinion sur la nature et la sévérité de la proposition au sein du bloc. La Pologne et les États baltes exigent une position plus stricte à l’égard de la Russie et demanderaient que davantage de banques russes soient déconnectées du système de paiement interbancaire SWIFT. Ils souhaitent également une interdiction des importations de diamants et une restriction des services informatiques russes et bélarussiens. »
https://www.rt.com/business/563378-new-package-eu-sanctions/
« Kaspersky Lab, une société russe de cybersécurité connue notamment pour ses antivirus, a été proposée comme cible d’une nouvelle série de sanctions anti-russes envisagées par l’UE. La Pologne, l’Irlande et les trois pays baltes ont demandé à Bruxelles d’interdire aux membres de l’Union d’utiliser ses produits, rapporte Bloomberg.
Cette mesure a été suggérée comme un moyen pour l’UE de renforcer les restrictions existantes sur les transactions avec la Russie dans le domaine de la technologie, a déclaré Bloomberg, citant un document qu’il a vu et certaines personnes familières avec la question. D’autres suggestions concernaient la restriction des exportations de technologies vers la Russie et l’ajout de biens supplémentaires, tels que les machines de traitement des données et les dispositifs de stockage, à la liste noire des exportations de produits technologiques.
Gazprombank, un prêteur russe utilisé par les entreprises de l’UE pour payer les livraisons de gaz, a été désigné par les cinq nations comme une autre cible potentielle des sanctions. Jusqu’à présent, la banque a été épargnée par la plupart des sanctions de l’Union européenne en raison de son rôle dans les transactions gazières. La Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, l’Irlande et la Pologne suggèrent maintenant de l’exclure du système de paiement international SWIFT, tout comme certaines autres banques russes.
Les cinq nations ont également formulé un large éventail de suggestions pour renforcer les sanctions antirusses, allant de l’interdiction des produits à base de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à des restrictions sur la coopération en matière d’énergie nucléaire et les importations de diamants en provenance de Russie. La liste des suggestions comprend également une interdiction de la vente de biens immobiliers aux entreprises et aux particuliers russes qui ne résident pas dans l’UE, ainsi qu’une censure accrue des médias. »
https://www.rt.com/news/563426-eu-nations-russia-sanctions-kaspersky/
Le sport aussi, toujours la cible de sanctions :
« Les comités olympiques de Norvège, de Finlande, de Suède, du Danemark et d’Islande ont publié une déclaration commune dans laquelle ils demandent que la Russie soit à nouveau exclue des compétitions sportives internationales.
Les équipes, clubs et athlètes russes ont été exclus de la plupart des sports depuis que le Comité international olympique (CIO) a recommandé que de telles mesures soient prises en réponse à l’opération militaire en Ukraine.
Vendredi, les comités olympiques, paralympiques et les confédérations sportives nordiques ont conclu leur réunion annuelle de deux jours à Oslo en publiant une déclaration sur ce qu’ils appellent « l’escalade de l’agression russe en Ukraine« .
Le groupe a déclaré qu’il considérait « l’invasion russe de l’Ukraine comme une violation flagrante du droit international » qui rend « inacceptable l’ouverture à la participation sportive internationale de la Russie et du Belarus« .
« Nous restons fermement sur notre position. Ce n’est pas le bon moment pour envisager leur retour« , ajoute le communiqué.
« Nous demandons au Mouvement olympique et paralympique et à toutes les organisations sportives internationales de continuer à faire preuve de solidarité avec le peuple ukrainien et la demande de paix« . « Nous soutenons pleinement les recommandations visant à interdire toute participation d’athlètes et d’officiels russes et biélorusses aux sports internationaux« , conclut la déclaration.
L’appel du groupe nordique intervient après que le capitaine de l’équipe nationale de football ukrainienne, Andrey Yarmolenko, a déclaré que « le football russe, tous les sports russes, le pays tout entier, devraient être isolés du reste du monde« .
« Nous sommes en faveur de les isoler du monde entier. Je serai heureux s’ils sont exclus de toutes les compétitions, pas seulement du football« , a ajouté Yarmolenko.
Plus tôt dans la journée, l’Euro 2024 a été ajouté à la liste croissante des tournois dont la Russie a été exclue après que l’UEFA a confirmé que l’équipe nationale masculine ne serait pas autorisée à participer à la phase de qualification, suite aux demandes de la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser. »
https://www.rt.com/sport/563468-nordic-olympic-committees-russia-ban-extended/
Et les gouvernements de prendre des décisions qui semblent vraiment irrationnelles :
« L’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, en Belgique, cessera de fonctionner vendredi « pour de bon« , a confirmé son exploitant. Malgré la crise énergétique imminente, exacerbée par les sanctions prises à l’encontre de Moscou en raison du conflit en Ukraine, le gouvernement belge a décidé de procéder à la sortie du nucléaire prévue de longue date.
La société d’énergie Electrabel a expliqué dans un communiqué que le réacteur Doel 3 serait déconnecté conformément à la loi de 2003 sur « l’abandon progressif de l’énergie nucléaire pour la production industrielle d’électricité. »
« Cela signifie que Doel 3 est la première centrale nucléaire belge à cesser définitivement de produire de l’électricité« , a déclaré la société.
Le dernier jour de fonctionnement du réacteur, des dizaines de personnes ont participé à une manifestation contre la fermeture de Doel 3. « Pourquoi arrêter l’énergie nucléaire propre dans une crise énergétique et climatique qui s’aggrave ?« , pouvait-on lire sur une banderole.
Pendant ce temps, un porte-parole de l’opérateur électrique belge Elia a déclaré à l’AFP qu’il avait « suffisamment de capacité de production disponible pour répondre à la demande. » »
https://www.rt.com/news/563425-belgium-nuclear-plant-shutdown/
Encore un exemple de la stratégie des tensions menée par Washington :
« Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu que la Grèce n’était pas l’égale de la Turquie et qu’elle se mettrait dans un bourbier en l’affrontant. Il a critiqué Athènes pour une prétendue militarisation de ses îles en mer Égée.
Le véritable objectif de la position conflictuelle d’Athènes à l’égard de la Turquie est d’entraver la progression du pays vers la grandeur, a déclaré le président, dans un discours prononcé lundi à l’issue d’une réunion du cabinet turc.
« C’est un jeu dangereux pour les politiciens grecs, l’État grec, le peuple grec et ceux qui les utilisent comme marionnettes« , a déclaré Erdogan.
« Ni ces renforcements militaires ni ce soutien politique et économique ne suffisent à élever la Grèce à notre niveau, mais ces mauvais pas suffisent à entraîner la Grèce dans un marécage, dans tous les sens du terme« , a-t-il ajouté.
Le dirigeant turc commentait le déploiement annoncé d’armes supplémentaires sur les îles de Lesbos et Samos. La semaine dernière, les médias turcs ont montré ce qu’ils prétendaient être des images filmées par des drones militaires d’Ankara, montrant des véhicules blindés en train d’être déchargés d’un navire de débarquement grec. Le matériel aurait été donné à Athènes par Washington. »
https://www.rt.com/news/563604-erdogan-greece-islands-militarization/
Les États-Unis
Encore un signe montrant la décadence du pays :
« Les autorités sanitaires américaines ont appelé à de nouveaux efforts de prévention et de traitement, car le nombre de cas de maladies sexuellement transmissibles, dont la gonorrhée et la syphilis, est monté en flèche ces dernières années.
S’exprimant lors d’une conférence médicale en début de semaine, le Dr Leandro Mena, du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a déclaré qu’il était « impératif » que les États-Unis travaillent à « reconstruire, innover et étendre » la prévention des MST. Cette déclaration intervient alors que le taux d’infection par la syphilis a atteint l’an dernier son plus haut niveau depuis 20 ans et que le nombre de nouvelles infections a augmenté de 26 %, battant ainsi le record établi en 1948.
Le chef de la Coalition nationale des directeurs des services de lutte contre les MST, David Harvey, dont le groupe fait pression pour qu’au moins 500 millions de dollars de fonds fédéraux soient affectés aux cliniques de lutte contre les MST, a décrit la situation comme étant « hors de contrôle« . »
https://www.rt.com/news/563395-us-cdc-std-epidemic/
« Les obligations d’État mondiales sont en passe de connaître leur pire performance depuis 1949, les pertes s’accumulant face à l’agressivité des banques centrales, a rapporté Bloomberg ce week-end en citant des projections de la Bank of America.
Selon le rapport, l’escalade des pertes reflète à quel point la Réserve fédérale américaine et les autres banques centrales se sont éloignées des politiques monétaires de la pandémie de Covid, lorsqu’elles maintenaient des taux proches de zéro pour maintenir leurs économies. Ce revirement a touché tous les secteurs, des cours boursiers au pétrole, les investisseurs se préparant à un ralentissement économique.
Vendredi, les obligations britanniques à cinq ans ont connu leur plus forte chute depuis 1992 après que le gouvernement a présenté un plan de réduction massive des impôts. Les obligations du Trésor américain à deux ans sont au milieu de la plus longue série de pertes depuis au moins 1976, avec 12 jours consécutifs de baisse.
« En fin de compte, toutes ces années de suppression des taux d’intérêt par les banques centrales ont disparu« , a déclaré au média Peter Boockvar, directeur des investissements chez Bleakley Advisory Group. « Ces obligations se négocient comme des obligations de marchés émergents, et la plus grande bulle financière de l’histoire des bulles, celle des obligations souveraines, continue de se dégonfler« , a-t-il expliqué. »
La pression sur la Chine continue :
« Un groupe bipartisan de législateurs, dont les leaders Démocrates de la Chambre et du Sénat, fait pression sur l’administration Biden pour qu’elle publie un décret renforçant la surveillance gouvernementale des investissements américains en Chine, a rapporté mardi le magazine Politico.
Le rapport cite une lettre des principaux législateurs, indiquant que leur législation sur la question nécessitera plus de temps pour être examinée, et qu’ils demandent à l’administration de publier un décret dans l’intervalle.
« Alors que les délibérations se poursuivent au Congrès, nous demandons instamment à votre administration d’aller de l’avant avec une action exécutive – qui peut ensuite être renforcée par des dispositions statutaires – pour sauvegarder notre sécurité nationale et la résilience de la chaîne d’approvisionnement sur les investissements sortants vers des adversaires étrangers« , ont écrit les législateurs, y compris la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer.
Cette lettre fait suite à des informations selon lesquelles la Maison Blanche se préparerait à publier un décret cet automne pour surveiller et potentiellement bloquer les investissements sortants des entreprises et investisseurs américains.
Le rapport indique que le Congrès et la Maison Blanche ont envisagé des initiatives distinctes qui permettraient au gouvernement fédéral de mieux contrôler les risques de sécurité des investissements américains dans l’économie chinoise.
Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte d’inquiétude croissante quant au fait que les investissements américains en Chine pourraient aider Pékin à dominer des secteurs stratégiquement importants, notamment les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique. »
https://www.rt.com/business/563625-lawmakers-us-investment-china/
« Les États-Unis doivent abandonner le « vieux paradigme de l’engagement aveugle » dans leurs relations avec Pékin s’ils veulent empêcher le rêve de Xi Jinping d’un « siècle chinois« , a averti l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo lors d’une visite de quatre jours sur l’île autonome de Taïwan.
S’exprimant lors du premier Forum mondial des affaires à Kaohsiung mardi, M. Pompeo a critiqué les commentaires « confus et embrouillés » de l’administration Biden sur la manière dont elle répondrait à une attaque chinoise sur Taïwan, a rapporté le South China Morning Post.
« L’Amérique doit admettre la dure vérité. Si nous voulons un 21e siècle libre, et non le siècle chinois – le siècle dont rêve Xi Jinping – l’ancien paradigme de l’engagement aveugle doit prendre fin« , a-t-il insisté.
Washington doit s’engager avec Pékin sur « les termes de la liberté« , a déclaré M. Pompeo, appelant les États-Unis et leurs alliés à poursuivre le « découplage stratégique avec la Chine« , qu’il a qualifiée d' »adversaire répressif« . »
Mais il n’y a pas que la Chine à subir les pressions étasuniennes :
« Quelques semaines après son arrivée au Soudan, le premier ambassadeur américain en 25 ans a déjà menacé Khartoum de « conséquences » s’il donne suite à un accord avec Moscou pour une base navale russe sur la mer Rouge.
« Tous les pays ont le droit souverain de décider avec quels autres pays s’associer, mais ces choix ont bien sûr des conséquences« , a déclaré l’ambassadeur John Godfrey au quotidien soudanais Al-Tayar mardi.
Le gouvernement de Khartoum avait signé un accord avec la Russie en 2017 pour établir une installation navale à Port-Soudan, sur la mer Rouge. Le président Omar el-Béchir a depuis été renversé par un coup d’État et emprisonné. Godfrey a mis en garde le nouveau gouvernement contre la poursuite de l’accord, affirmant qu’il « sera nuisible aux intérêts du Soudan. » »
L’Ukraine
Toujours sous perfusion :
« Le gouvernement ukrainien est largement soutenu par l’argent américain, Washington contribuant au budget à hauteur de 1,5 milliard de dollars par mois, a révélé le président ukrainien Vladimir Zelensky.
Cette somme a été mentionnée par le dirigeant ukrainien lors d’une interview avec l’animatrice Margaret Brennan de la chaîne CBS pour l’émission « Face the Nation« , qui a été diffusée dimanche.
Actuellement, Kiev accuse « un déficit de 5 milliards de dollars dans notre budget« , a déclaré Zelenksy, ajoutant que « les États-Unis nous donnent 1,5 milliard de dollars chaque mois pour soutenir notre budget de lutte » contre la Russie. »
https://www.rt.com/news/563526-zelensky-us-taxpayers-funding/
« Les responsables des industries d’armement de l’OTAN ont été convoqués mardi à Bruxelles par le secrétaire général, Jens Stoltenberg, pour examiner les moyens de reconstituer les stocks d’armes et de munitions que le bloc dirigé par les États-Unis a envoyés en Ukraine. M. Stoltenberg a exhorté le complexe militaro-industriel à accélérer la production, alors que l’Occident serait à court de fournitures essentielles.
La réunion de la Conférence des directeurs nationaux de l’armement (CDNA) s’est concentrée sur les « capacités et les stocks de munitions » du bloc à la lumière du conflit en Ukraine, selon l’OTAN.
« L’amélioration des stocks de l’OTAN nous permettra de continuer à soutenir l’Ukraine« , a déclaré M. Stoltenberg. « Nous devons continuer à travailler ensemble en tant qu’Alliés de l’OTAN et avec l’industrie pour reconstituer nos stocks de munitions et fournir à l’Ukraine le soutien dont elle a besoin, aussi longtemps qu’elle en aura besoin. » »
https://www.rt.com/news/563634-nato-ammunition-supplies-ukraine/
« Le Sénat américain a voté jeudi un projet de loi de financement qui prévoit une aide militaire et économique supplémentaire de 12 milliards de dollars pour l’Ukraine. Vingt-deux républicains se sont joints à leurs collègues démocrates pour adopter le projet de loi, qui intervient alors que les États-Unis ont déjà alloué environ 55 milliards de dollars à Kiev depuis février.
Le projet de loi a pour double objectif de financer le gouvernement afin d’éviter une fermeture à la fin de la semaine et de fournir une nouvelle injection massive de fonds à l’armée et à l’économie ukrainiennes. Il prévoit 4,5 milliards de dollars pour le gouvernement ukrainien, 3 milliards de dollars pour les armes et les équipements militaires, ainsi que des fonds supplémentaires pour réapprovisionner les armes américaines déjà envoyées en Ukraine et pour permettre le transfert d’autres armes provenant des stocks américains. »
La partition de l’Ukraine est maintenant un fait avéré :
« Les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (RPL et RPD) ainsi que la région de Kherson et une partie de la région de Zaporozhye, dans le sud de l’Ukraine, ont voté en faveur de l’adhésion à la Russie lors de référendums qui se sont tenus entre le 23 et le 27 septembre.
À Lougansk, plus de 98 % des électeurs ont soutenu l’idée de rejoindre la Russie, selon les chiffres officiels, tous les bulletins de vote ayant été comptés. Donetsk a obtenu des résultats similaires, avec plus de 99 % des électeurs favorables à l’adhésion. Les régions de Zaporozhye et de Kherson ont procédé au dépouillement de tous les bulletins de vote à la fin de la journée de mardi, avec respectivement 93 % et 87 % des électeurs en faveur de la séparation de l’Ukraine et de la réunification avec la Russie.
Le processus d’intégration des nouvelles régions à la Russie peut prendre un certain temps, car il nécessite l’approbation du parlement et du président du pays. Mais le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré vendredi qu’il était « convaincu que ce sera assez rapide« . »
https://www.rt.com/russia/563558-donbass-joining-procedure-steps/
« Sauver la vie des gens est au premier plan de l’attention de la Russie lorsqu’il s’agit des référendums qui se tiennent dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporozhye et de Kherson contrôlées par la Russie, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine.
« Dans le contexte de l’opération militaire spéciale et des référendums dans le Donbass, sauver les gens dans tous les territoires, à savoir sauver les gens dans tous les territoires où ce référendum est organisé, est au premier plan« , a déclaré Poutine, ajoutant qu’il s’agit du « centre d’attention de toute notre société, de tout le pays. »
Il a ajouté que ce niveau d’inquiétude est « naturel » à la lumière des récents « événements dramatiques » et a réitéré la position de Moscou selon laquelle les référendums, qui doivent se terminer mardi, ont pour but ultime de protéger la population locale et de ramener la paix dans la région. »
https://www.rt.com/russia/563617-putin-donbass-referendums-priority/
« Le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi deux décrets reconnaissant les anciennes régions ukrainiennes, Kherson et Zaporozhye, comme des États souverains indépendants. Ces décrets entrent en vigueur immédiatement.
« Reconnaître la souveraineté et l’indépendance de l’État » des régions de Kherson et de Zaporozhye « à compter du jour de la signature« , indiquent les deux décrets datés et signés le 29 septembre. Dans les documents, le chef de l’État fait référence aux principes et normes universellement reconnus du droit international, au principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples, inscrit dans la Charte des Nations unies. »
https://www.rt.com/russia/563762-putin-zaporozhye-kherson-independence/
Ce qui ne veut, évidemment, pas dire que la guerre est finie :
« Washington n’a aucune objection à ce que Kiev utilise des armes fournies par l’Occident pour cibler des territoires qui pourraient décider de rejoindre la Russie, car les États-Unis considèrent que le vote est illégitime, a déclaré mardi le secrétaire d’État Antony Blinken.
Les États-Unis et leurs alliés ont fourni à l’Ukraine une variété d’armes, notamment des lanceurs et des roquettes d’artillerie. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue indien, le Dr Subrahmanyam Jaishankar, à Washington, on a demandé à M. Blinken si les États-Unis avaient des objections à ce que l’Ukraine utilise ces armes pour attaquer des cibles à Donetsk, Lugansk, Zaporozhye et Kherson, qui viennent de terminer un vote sur le rattachement à la Russie.
« Nous ne reconnaîtrons jamais l’annexion du territoire ukrainien par la Russie« , a déclaré Blinken aux journalistes. « L’Ukraine a le droit absolu de se défendre sur l’ensemble de son territoire, y compris de reprendre le territoire qui a été illégalement saisi, d’une manière ou d’une autre, par la Russie. Et l’équipement, les armes que nous et de nombreux autres pays fournissons, ont été utilisés très efficacement à cette fin. »
L' »annexion » par la Russie des républiques du Donbass et des deux régions ne fera aucune différence, ni pour l’Ukraine ni pour les États-Unis, a insisté Blinken. « Les Ukrainiens continueront à faire ce qu’ils doivent faire pour récupérer les terres qui leur ont été enlevées. Nous continuerons à les soutenir dans cet effort« . »
https://www.rt.com/news/563631-blinken-ukraine-targeting-russia/
« La Russie prendra des mesures pour défendre l’ensemble de son territoire et de sa population, ainsi que les habitants des régions de l’est de l’Ukraine qui ont voté pour rejoindre la Fédération de Russie cette semaine, a déclaré l’ambassadeur de Moscou aux États-Unis, accusant Washington et l’OTAN d’attiser la violence en fournissant une aide militaire à Kiev.
Interrogé sur les récents commentaires du secrétaire d’État américain Antony Blinken – qui a déclaré que la Maison Blanche ne voyait aucun inconvénient à ce que Kiev utilise des armes occidentales pour attaquer les territoires qui ont voté pour rejoindre la Russie – l’ambassadeur Anatoly Antonov a prévenu que les livraisons d’armes ne faisaient que risquer « une nouvelle escalade du conflit« .
« En incitant Kiev à continuer d’utiliser les équipements militaires reçus de l’Occident, Washington ne se rend pas compte du caractère risqué de ses actions« , a déclaré l’envoyé mardi, ajoutant que l’administration de Joe Biden « s’approche de la ligne dangereuse contre laquelle la Russie a clairement et à plusieurs reprises mis en garde : les États-Unis deviennent une partie au conflit ukrainien. » »
https://www.rt.com/russia/563638-ambassador-antonov-us-ukraine-attacks/
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