Hausse des prix : dans le canton de Genève, le Smic va passer à… 4 400 euros par mois !

Pour faire face à l’inflation qui sévit en Suisse comme ailleurs, le salaire minimum dans le canton de Genève a été revalorisé. Il faut dire que le coût de la vie y est particulièrement élevé

Pourquoi près de 200.000 Français travaillent-ils en Suisse, sans forcément y habiter ? La réponse est simple : les salaires y sont plus élevés. Même les plus bas d’entre eux.

Ainsi, dans le canton de Genève, frontalier avec la Haute-Savoie et l’Ain, le salaire minimum va atteindre au 1er janvier 2023 une somme qui semble irréelle vue de France : 4.368 francs suisses brut par mois, soit 4.400 euros.

Il faut dire que, depuis une votation populaire de septembre 2020, le smic de cette région a été indexé sur le coût de la vie. En raison de l’inflation qui n’épargne aucun pays, pas même la Suisse, le salaire horaire minimum sera revalorisé automatiquement, passant de 23,27 à 24 francs suisses.

Avec ses 11,07 euros brut de l’heure, soit 1.678,95 euros brut par mois (1.329,05 euros net mensuels), le salaire minimum français fait évidemment pâle figure.

L’impressionnant coût de la vie en Suisse

Pour autant, il convient de comparer ce qui est comparable. Ainsi, en Suisse, la durée hebdomadaire du travail est fixée à 42 heures, contre 35 en France. Par ailleurs, vivre dans le pays helvétique n’est absolument pas la même chose que vivre en France. Selon le site combien-coute.net, le loyer moyen d’un studio à Genève est de 2.084 euros par mois. C’est 174% plus élevé qu’un loyer moyen pour un studio en France !

Et selon le site travailler-en-suisse.ch, en 2015, à panier de produits alimentaires équivalent, il fallait compter 172 francs suisses en Suisse, contre 109 francs suisses en France.

Les conseils de Laurent et Sophie Enselme, les fondateurs depuis la Dordogne d’anti-crise.fr, le site français qui recense les promotions en cours et les bons d’achat à faire valoir dans les enseignes de la grande distribution

Enfin, les charges sociales sont sans équivalent en Suisse et en France. Contrairement à la plupart des pays d’Europe, bien que l’assurance maladie soit obligatoire en Suisse, elle est entièrement à la charge de l’employé, via des compagnies privées. Ainsi, elle n’entre pas dans la définition des charges sociales et, selon les prestations choisies, son prix peut varier du simple au quintuple. Les comparaisons entre les salaires des deux pays deviennent ainsi pour le moins hasardeuses...

Source

Les travailleurs français habitent en France et dépensent leur argent en France !